Madeleine Richou

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Madeleine Richou-Bihet, dite Mad, née le à Saint-Lys, et morte le à Montpellier est un professeur de français, agent de renseignement anti-nazie et résistante française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Madeleine Richou travaille pour le deuxième bureau français, sous le pseudonyme de Mad, sous les ordres directs des futurs généraux Rivet et Navarre. Elle est un de leurs principaux agents de 1937 à 1945. Elle a fourni des informations cruciales sur de nombreux projets d’Hitler grâce à ses liens avec un officier supérieur de l’Abwehr, Erwin Lahousen, qu'elle rencontre à Vienne avant l'Anschluss. Il la prévient notamment sur des conquêtes à venir ou des attentats possibles, comme ceux projetés par Hitler contre les généraux Weygand (en 1941) et Giraud (en 1942)[1].

À la fin de la guerre, Madeleine Richou rejoint les services spéciaux du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), qui deviendra plus tard le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage [2].

Décorations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie Gatard, La source MAD : Services secrets : une Française de l'ombre et un officier de l'armée allemande unis contre le nazisme, Michalon, , 287 p. (ISBN 978-2841868483)

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • Mad, une héroïne de l'ombre, film de Marie Gatard et Laurent Bergers, Label Image, 2017.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Thomas Chauvineau, « Madeleine Richou-Bihet, une française de l’ombre », France Inter,‎ (lire en ligne).
  2. Agnès Pinard Legry, « “Mad”, l’extraordinaire destin d’une espionne dans la seconde guerre mondiale », aleteia.org, 25 février 2018
  3. Décret en date du 21 juin 1946.

Lien externe[modifier | modifier le code]