Léonor Chabot, dit Chabot-Charny

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Léonor Chabot
Fonction
Grand écuyer de France
-
Biographie
Naissance
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Conjoints
Claude Gouffier (d)
Françoise de Rye, Dame de Longvy et de Rye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Catherine Chabot (d)
Marguerite de Chabot (d)
Charlotte Chabot (d)
Eleonore Chabot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Léonor Chabot, dit Chabot-Charny, (1525 - ), fils de l'Amiral de Brion, Philippe Chabot baron de Pagny, et de Françoise de Longwy, comtesse de Charny et de Buzançais (fille d'une sœur naturelle légitimée de François Ier), comte de Charny et de Buzançais, seigneur de Pagny et de Gevry.


Biographie

Léonor Chabot est capitaine d'une compagnie de 50 lances des Ordonnances du Roi, chevalier de Saint-Michel, dès le .

Pendant les Guerres de Religion, il rend de grands services à Henri III, qui le fait en lieutenant-général au gouvernement de Bourgogne. À partir de , il est secondé par Guillaume de Saulx (son gendre, fils du précédent lieutenant général Gaspard de Saulx-Tavannes)[1].

Au moment du massacre de la Saint-Barthélemy (), il y empêche le massacre des protestants[2].

Il est Premier écuyer, puis Grand écuyer de France en 1570. Vers cette époque il fait construire le manoir de Gincey à Mont-Saint-Jean (Côte-d'Or), lieu dont il est le seigneur[3],[4].

Plusieurs rues portent son nom en Bourgogne.

Famille et descendance

Léonor Chabot se marie le à Claude Gouffier, fille aînée de Claude Gouffier, duc de Roannais et de Jacqueline de La Trémoille-Jonvelle, petite-fille de Louis Ier.
Ils ont :

Puis il se remarie avec sa cousine Françoise de Rye, dame de Longwy, fille unique de Joachim, seigneur de Rye, et d'Antoinette de Longwy (Françoise de Rye était deux fois la cousine germaine de l'archevêque Ferdinand, leurs mères Antoinette et Louise étant sœurs, et ayant épousé deux frères, Joachim et Girard/Gérard de Rye).
Ils ont :

Léonor Chabot a également eu deux filles naturelles avec Étiennette Tessard[5] :

  • Françoise ;
  • Marguerite.

Notes

  1. Henri Drouot, La première Ligue en Bourgogne et les débuts de Mayenne (1574-1579) : notes sur l'opinion publique en Bourgogne, Dijon, Bernigaud et Privat, 1937, p. 36 et 57.
  2. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 287
  3. « Ancien manoir de Gincey », notice no IA21000545, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Manoir de Gincey », sur petit-patrimoine.com.
  5. Dictionnaire de la Noblesse, 1772.

Articles connexes

Chronologies