Ligne Lausanne – Renens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ligne secondaire à voie normale
Lausanne – Renens
Ligne de Lausanne à Renens
Image illustrative de l’article Ligne Lausanne – Renens
Wagons Tridel stationnés en gare de Lausanne-Sébeillon.
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Villes desservies Lausanne, Renens
Historique
Mise en service 1927
Électrification 1927
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 205
Longueur 4,51 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 15 kV – 16,7 Hz
Pente maximale 25 
Nombre de voies Voie unique
Signalisation Block automatique
Trafic
Propriétaire CFF
Exploitant(s) CFF Cargo
Trafic marchandises

La ligne Lausanne – Renens est une ligne de chemin de fer industrielle longue de 4,51 km, à voie unique à écartement normal électrifiée en 15 kV monophasé à 16,7 Hz, reliant Lausanne à Renens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant les années 1920, la ville de Lausanne crée la Société industrielle de Sébeillon- Lausanne (SISL) afin de développer le commerce et l'industrie à Lausanne. Cette société fait construire la gare de Lausanne-Sébeillon afin d'avoir un pôle logistique. La gare est inaugurée en 1927 en même temps que la ligne qui la raccorde au réseau de chemin de fer, aussi bien à Renens qu'à Lausanne. Dès son origine, la ligne est exclusivement affectée au trafic de marchandises et n'a jamais été utilisée pour le trafic voyageurs. À Sébeillon, se trouvait, jusqu'en 1971 des quais de transbordement pour transférer les marchandises provenant de la ligne Lausanne – Bercher à voie métrique vers le reste du réseau suisse à voie normale[1].

Avec le transfert des activités marchandises du LEB à la gare de Chavornay, puis avec l'abandon du service marchandises à la gare de Lausanne-Flon, la ligne perd de son attractivité, un centre logistique au cœur de Lausanne n'étant pas commode pour du ferroutage. Néanmoins, avec la création de l'usine d'incinération Tridel dans les hauts de Lausanne, l'ancien embranchement qui menait à la gare du Flon est utilisé pour raccorder l'usine au réseau ferroviaire et la ligne regagne en intérêt avec la circulation quotidienne de trains de déchets ménagers. 44 % des déchets ménagers sont amenés à l'usine par le train, ce qui représente 68 000 t en 2014[2].

Parcours[modifier | modifier le code]

La ligne part de la gare de Lausanne où elle emprunte les voies parallèles des lignes Lausanne – Genève et Lausanne – Biel/Bienne. Après être passé sous le pont de l'avenue de Tivoli, au point kilométrique 1,13, elle prend la bifurcation de Lausanne et rejoint la gare de Lausanne-Sébeillon après un court tronçon de 390 m. À cette gare, où sont présents de nombreux faisceaux de voies, se trouve l'embranchement industriel menant à l'usine d'incinération Tridel située dans les hauts de Lausanne. La voie continue et passe au-dessus de l'avenue du Chablais en empruntant le pont du Galicien, long de 147 m. Elle entame ensuite une longue pente de 25  en longeant successivement la patinoire de Malley puis le dépôt de Perrelet des TL. Au point kilométrique 3,79, elle arrive à la bifurcation de Renens VD-est où elle reprend le kilométrage de la ligne Lausanne – Genève. La ligne arrive jusqu'à la gare marchandises de Renens où elle se termine[3],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Julien Sansonnens, La gare de Lausanne-Sébeillon, p. 6
  2. « TRIDEL Rapport de gestion 2014 » [PDF], sur tridel.ch, (consulté le ), p. 8
  3. Hans G. Wägli, Le rail suisse en profil, p. 31
  4. Carte nationale : Lausanne, Wabern, Swisstopo, coll. « 1:25 000 » (no 1243), (ISBN 978-3-302-01243-8, lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (fr + de) Hans G. Wägli, CH+ : Bahnprofil Schweiz (Le rail suisse en profil), Zurich, AS Verlag & Buchkonzept, , 2e éd., 206 p. (ISBN 978-3-909111-74-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Julien Sansonnens, La gare de Lausanne-Sébeillon : mini-recherche historique, Lausanne, , 21 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]