Lewis Strauss

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2014 à 21:36 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Lewis Lichtenstein Strauss.
Eisenhower et Strauss discutant de l'Opération Castle, 1954.

Lewis Lichtenstein Strauss (né le 31 janvier 1896 - mort le 21 janvier 1974) est un homme d'affaires, un philanthrope, un officier de l’United States Navy et un homme politique américain. Il est une figure marquante du développement de l'énergie nucléaire et des armes nucléaires aux États-Unis[1]. Il a activement participé à l'audition tenue en avril 1954 par le bureau de sécurité de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis, où l'on a retiré l'habilitation de Robert Oppenheimer

Jeunesse

Lewis Strauss est né à Charleston (Virginie-Occidentale). Son père est un vendeur de chaussures. À l'âge de 10 ans, Strauss perd l'usage de l'œil droit lors d'une bagarre, ce qui lui évitera le service militaire « normal » plus tard.

Sa famille déménage à Richmond (Virginie). Il est valedictorian de sa classe à l'école secondaire. Cependant, en raison d'une fièvre typhoïde, il n'en sortira pas diplômé[2].

Strauss prévoyait étudier la physique à l'Université de Virginie[2]. Cependant, sa famille vivant des difficultés financières, elle n'a pas pu lui offrir cette formation universitaire à la fin de ses études secondaires[3]. Strauss travaille pendant trois ans sur la route comme vendeur de chaussures pour son père. Il est le meilleur vendeur de la compagnie et réussit à économiser suffisamment d'argent pour payer les frais d'inscription à l'université.

Cependant, la mère de Strauss encourage son fils à faire du travail humanitaire ou public. Ainsi, en 1917, Strauss offre son bénévolat à Herbert Hoover, chef de la Commission for Relief in Belgium (CRB). Grâce à son bon travail, Strauss devient le secrétaire privé de Hoover. Il termine son travail au CRB en 1919.

Devenu un homme ayant une certaine influence, Strauss persuade Hoover de convaincre le président Woodrow Wilson de reconnaître l'indépendance de la Finlande de la Russie.

Parallèlement à son travail au CRB et au successeur de ce dernier, l'American Relief Administration (en), Strauss travaille avec l’American Jewish Joint Distribution Committee (JJDC) afin d'aider les réfugiés juifs. Témoin de mauvais traitements des juifs polonais et russes, il développe un puissant sentiment anti-communiste. Son travail au JJDC attire l'attention de Felix M. Warburg, partenaire de la banque d'investissement Kuhn, Loeb & Co. (en) de New York.

Warburg amène Strauss à Kuhn Loeb, où ce dernier devient partenaire à part entière en 1929. Il y sera actif jusqu'en 1941 et deviendra prospère durant cette période.

Strauss devient également un leader de la communauté juive. En 1933, il est membre du comité exécutif de l’American Jewish Committee. Il n'est cependant pas sioniste et s'oppose à l'établissement d'un État juif en Palestine. Il prône plutôt l'intégration des juifs comme citoyens des pays où ils vivent.

Malgré qu'il soit borgne, Strauss rejoint l'United States Navy Reserve en 1925. Il est recruté comme officier de renseignement. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il se porte volontaire pour le service actif. En 1941, il est appelé et assigné aux Bureau of Ordnance, où il aide à organiser et gérer les munitions de la Navy[1]. Son travail est remarqué par le secrétaire d'État à la Marine des États-Unis Frank Knox, pour qui il travaillera un temps.

Lorsque Knox est remplacé par James Forrestal en 1944, ce dernier emploie Strauss comme adjoint. Après la guerre, en novembre 1945, il est nommé contre-amiral par le président américain Harry S. Truman[4].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lewis Strauss » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes