José Roig Armengote

Biographie
Naissance	26 décembre 1880 Castelló de la Plana
Décès	1^er août 1941 (à 60 ans) Fort d'Ivry
Sépulture	Cimetière parisien de Bagneux
Nationalité	espagnole
Activités	Entrepreneur, résistant

Autres informations
Membre de	Croix-Rouge française Parti communiste français Grande Loge de France Résistance intérieure française
Distinctions	Mort pour la France Conseil de Paris

José Roig Armengote, né à Castelló de la Plana le 26 décembre 1880 et mort le 1^er août 1941 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), est un républicain espagnol engagé dans la résistance française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de la Province de Castellón, José Roig s'installe durant la guerre d'Espagne dans la région parisienne où il participe aux actions de la Croix-Rouge et est membre de la Grande Loge de France^[1].

Il crée une usine de textile à Dourdan (au 13 rue de l’Abreuvoir) et vit à Paris, rue Montorgueil.

Engagé dans la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale^[2], il cache notamment à son domicile des aviateurs alliés qu'il parvient à faire passer en zone libre. Dénoncé, il est arrêté par les nazis et condamné à mort^[3].

Il est fusillé le 1^er août 1941 au Fort d'Ivry par les autorités allemandes^[4] qui affichent une pancarte sur les murs de Paris indiquant : «Le nommé ROIG José DE PARIS a été condamné à mort pour AIDE A L’ENNEMI par recrutement en faveur de l’armée de l’ex GÉNÉRAL DE GAULLE^[5]. Il a été fusillé aujourd’hui. Paris, le 1^er aout 1941. LE TRIBUNAL MILITAIRE^[6]».

Postérité[modifier | modifier le code]

D'abord enterré au cimetière parisien d'Ivry, dans le carré des fusillés, il est réinhumé au cimetière de Bagneux en 1945.

Un square a été nommé en sa mémoire à Meudon (Hauts-de-Seine)^[7].
En juillet 2022, le Conseil de Paris vote pour l'apposition d'une plaque en sa mémoire située rue Montorgueil^[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Henri Farreny, Le sang des Espagnols : Mourir à Paris, Espagne au cœur, 2019, 120 p. (ISBN 9782956734109)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ (es) Redacción, « "La sangre de los Españoles, Morir en Paris" un libro de Henry Farreny », sur Burgos Dijital, 18 avril 2019.
↑ « Document. De Madrid à Paris, l’engagement héroïque »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur L'Humanité (consulté le 4 juin 2022).
↑ Par T. B. Le 24 novembre 2001 à 00h00, « Un résistant honoré 60 ans après sa mort », sur leparisien.fr, 23 novembre 2001.
↑ « Six portraits d’antifascistes tombés pour la France », sur L'Humanité.
↑ « Le nommé José Roig de Paris, condamné pour aide à l'ennemi par recrutement en faveur de l'armée de l'ex-Gal de Gaulle, a été fusillé aujourd'hui | Paris Musées », sur parismuseescollections.paris.fr.
↑ « ROIG José - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr.
↑ « Square José Roig », sur meudon.fr.
↑ « Conseil de Paris ».

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la vie publique :
- « Maitron »

[1] (es) Redacción, « "La sangre de los Españoles, Morir en Paris" un libro de Henry Farreny », sur Burgos Dijital, 18 avril 2019.

[2] « Document. De Madrid à Paris, l’engagement héroïque »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur L'Humanité (consulté le 4 juin 2022).

[3] Par T. B. Le 24 novembre 2001 à 00h00, « Un résistant honoré 60 ans après sa mort », sur leparisien.fr, 23 novembre 2001.

[4] « Six portraits d’antifascistes tombés pour la France », sur L'Humanité.

[5] « Le nommé José Roig de Paris, condamné pour aide à l'ennemi par recrutement en faveur de l'armée de l'ex-Gal de Gaulle, a été fusillé aujourd'hui | Paris Musées », sur parismuseescollections.paris.fr.

[6] « ROIG José - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr.

[7] « Square José Roig », sur meudon.fr.

[8] « Conseil de Paris ».

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