Jean Assollant

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Jean Assollant
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Abel Charles Auguste Bremens
Père
Charles Assolant
Mère
Hermance Bremens
Autres informations
A travaillé pour
Conflit
Distinction

Jean Assollant ou Bernache-Assollant ( - ) est un aviateur français. Comptant parmi les pionniers de l’aviation, il est célèbre pour sa participation comme pilote au vol de l’Oiseau Canari en 1929, marquant la première traversée française de l’Atlantique Nord.

Biographie[modifier | modifier le code]

Esquisse de l'Oiseau Canari et les signatures d'Assollant, Lefèvre et Lotti.

Jean Charles Abel Bernache-Assollant, dit Jean Assollant, naît à Versailles le [1].

En 1924, après s'être engagé dans la Marine nationale, il s’engage à 19 ans dans l’aéronautique militaire[2]. Il est sergent-chef du 34e régiment d’aviation du Bourget quand Armand Lotti le recrute comme pilote de l’expédition, aux côtés de René Lefèvre comme second pilote[3]. La traversée a lieu le , avec la présence à bord du premier passager clandestin de l’histoire de l’aviation, Arthur Schreiber.

Devenu pilote de ligne, il œuvre d'abord à la Franco-Roumaine puis il décide de rejoindre Madagascar où il s'occupe, avec son compagnon René Lefèvre, de la Régie Malgache. Il y était venu en compagnie de ce dernier après avoir convoyé depuis la métropole les deux premiers avions de la régie: deux SPCA 218 C.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Volontaire en 1939 contre l’Allemagne nazie, il intègre le Groupe de chasse III/6. Il est crédité de deux victoires en combat aérien. Il est ainsi cité à l’ordre de l’Armée de l’air. Après l’armistice de , il est démobilisé et retourne à Madagascar où il ouvre une liaison aérienne avec l’île de La Réunion.

Mort[modifier | modifier le code]

Le , lors de l'attaque de Diégo-Suarez aux commandes d'un Morane-Saulnier MS.406 (immatriculé 995) de l'Escadrille de Chasse N°565, il se heurte à un groupe de neuf chasseurs embarqués Martlet britanniques du Squadron 881 de la Fleet Air Arm ayant décollé du porte-avions HMS Illustrious. Son avion abattu tombe en flammes, il n’en réchappe pas[4].

Sports[modifier | modifier le code]

Sociétaire du Stade français dans les années 1920 et 1930, Jean Assollant participe aux rencontres des sections rugby à XV, hockey sur glace et bobsleigh du club parisien[5],[6],[7]. Après sa disparition, la journée de championnat de France de rugby du est consacrée à sa mémoire[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jean Assollant avait épousé en premières noces une jeune Américaine, Pauline Parker, rencontrée à New York treize jours seulement avant leur mariage[9]. Il divorcera peu après et se remariera avec Suzanne Vigaud en 1934.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Faire une recherche - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  2. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  3. Cassagne 2009, p. 8
  4. Page sur Jean Assollant
  5. « L'Ouest-Éclair », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Jean ASSOLLANT - Pilote de l'Oiseau Canari - GC III/6 (3/6) - BIOGRAPHIE », sur www.bibert.fr (consulté le )
  8. « L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange », sur Gallica, (consulté le )
  9. Cassagne 2009, p. 42

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Cassagne, Mimizan-les-Bains : première traversée française de l'Atlantique nord, Biarritz, Atlantica, , 47 p. (ISBN 978-2-7588-0244-0)
  • Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 45.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]