Jean-René Roy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-René Roy
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeurs de thèse
David Rust (d), J. Landstreet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Jean-René Roy (1943 à Saint-Hyacinthe, Québec) est un astronome canadien (québécois). En 2011, il est directeur scientifique de l'observatoire Gemini[1] et est basé au Chili.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jean-René Roy naît en 1943 à Saint-Hyacinthe, au Québec. Il obtient son baccalauréat de l'Université de Montréal en 1969 puis déménage à l'Université de Western Ontario de London, où il décroche sa maîtrise en 1971 et son doctorat en 1973. Roy s'initie dès 1970 à l'étude des vents stellaires avant de se spécialiser dans la recherche sur les éruptions solaires pour sa maîtrise et son doctorat. Il passe d'ailleurs près d'un an à l'Observatoire Solaire de Sacramento Peak, au Nouveau-Mexique, pour collecter les données nécessaires à l'obtention de ses diplômes.

En 1973, il rejoint comme chercheur post-doctoral le Groupe de recherches solaires du California Institute of Technology (CalTech) où il étudie les éruptions solaires de rayons X. En 1974, il poursuit ses travaux sur les éruptions de rayons X au Laboratoire de recherches spatiales d'Utrecht, aux Pays-Bas. Il revient au Canada en 1975, où on le retrouve comme associé de recherche au nouvel Institut Herzberg d'astrophysique, à Ottawa. Il réalise alors des travaux sur le Soleil dans les domaines des ondes radio, du visible et des rayons X. En 1977, il organise un atelier sur les causes de l'extinction massive du Crétacé-Tertiaire à l'origine de la disparition des dinosaures.

Toujours en 1977, il devient professeur d'astronomie au département de physique de l'Université Laval à Québec. Il contribue alors à la création de l'observatoire du Mont-Mégantic (inauguré en 1978) et commence à délaisser l'astronomie solaire pour s'intéresser à l'astronomie du milieu interstellaire. En 1982, il publie un premier livre L'Astronomie et son histoire. La même année, il conçoit avec Yvon Georgelin et Jacques Boulesteix, un nouvel interféromètre de Fabry-Perot pour l'observatoire du Mont-Mégantic. D'autres appareils suivront par la suite.

En 1997, il devient membre du conseil d'administration du projet Gemini qui vise à construire deux des plus grands télescopes au monde. Un des télescopes sera situé dans l'hémisphère nordHawaï), le second dans l'hémisphère sud (au Chili, près de l'observatoire interaméricain du Cerro Tololo). En 1998, il publie un essai critique sur la science intitulé Les héritiers de Prométhée. Il y traite du rôle joué par la science dans le développement de la culture et de la civilisation. En 2000, il quitte l'Université Laval pour devenir directeur scientifique de l'Observatoire Gemini Nord à Hawaï, et par la suite de Gemini sud, jusqu'en 2009. Il a ensuite travaillé au Large Facilities Office de la National Science Foundation de 2009 à 2011, Arlington, Virginie. En 2011-2012, il fut en poste à Baltimore (Maryland) au Science Mission Office du Space Telescope Science Institute qui opère le télescope spatial Hubble. En 2017, il a publié Unveiling Galaxies : The Role of Images in Astronomical Discovery.

Ses travaux de recherche ont embrassé la dynamique du Soleil, l’évolution des galaxies spirales, la formation des étoiles massives et la dispersion des éléments dans le milieu interstellaire. Il s’est constamment efforcé de mettre les merveilles du cosmos à la portée du grand public par divers moyens : livres, articles, chroniques radiophoniques, conférences, etc.

En 2017, il a été nommé chevalier de l’Ordre national du Québec.

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-François Cliche, « L'Observatoire du mont Mégantic de nouveau menacé », Le Soleil,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]