Jean Uhrich
Jean-Jacques-Alexis Uhrich | ||
Naissance | Phalsbourg |
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Décès | (à 84 ans) Paris |
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Origine | France | |
Allégeance | Empire français République française |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Commandement | gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la 6e division militaire | |
Distinctions | grand-croix de la Légion d’honneur | |
Hommages | à Paris, l'avenue du Général-Uhrich, devenue en 1929, l'avenue Foch | |
Famille | Maurice Gamelin, son petit-neveu | |
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Jean-Jacques Alexis Uhrich né à Phalsbourg (Moselle) le et mort à Paris le est un général de division français.
Gouverneur militaire de la ville de Strasbourg en 1870, il est le grand oncle de Maurice Gamelin (1872–1958).
Biographie
Jean-Jacques Uhrich appartient à la première promotion de Saint-Cyr (1818–1820)[1], à laquelle figurent notamment Roch Pâris de Bollardière (1803–1866), arrière-grand-père de Jacques Pâris de Bollardière, le journaliste et écrivain Armand Carrel (1800–1836, mort en duel) ou Prudent de Chasseloup-Laubat (1802–1863).
Il sort de l'École dans l'Infanterie et en 1848 il est colonel du 3e régiment d'infanterie légère.
Il est conseiller général du canton de Phalsbourg jusqu'en 1871.
Il commande une division du 5e corps d’armée pendant la campagne d’Italie de 1859.
Il est rappelé au service, en 1870, comme gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la 6e division militaire. Le général Uhrich décide alors de rendre la ville pour éviter le sac par les Prussiens, le . Cette capitulation lui sera vivement reprochée.
Le général Uhrich est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (50e division)[2].
Descendance
Sa nièce Pauline, fille de son frère Gustave, intendant général de l'armée, épouse Auguste Gamelin (1837–1921), père de Maurice Gamelin (1872–1958), qui commande l'Armée française pendant la drôle de guerre (1939–1940).
Distinctions
- Grand-croix de la Légion d’honneur.
- Compagnon de l’ordre du Bain (Grande-Bretagne).
Hommages
À Paris, l'avenue du Général-Uhrich[3] rappelle brièvement son action (1870–1872), avant d'être rebaptisée avenue du Bois-de-Boulogne. Cette avenue est l'actuelle avenue Foch.
À Nantes, le quai de la Bourse est baptisé « quai Uhrich » le . Il a toujours ce nom en 1906[4], et a retrouvé le nom de « quai de la Bourse » depuis.
À Illkirch-Graffenstaden, l'un des forts de la place fortifiée de Strasbourg porte son nom depuis 1918.
Notes et références
- Cette première promotion de Saint-Cyr (d'après la Restauration) sera présentée au roi Louis XVIII, à Saint-Cloud le . En cette occasion, et alors qu'on présentait au roi quelques saint-cyriens, il leur dit : « Mes enfants, je suis très content de vous, il n'y en a pas un, dans vos rangs, qui n'ait dans sa giberne, le bâton de maréchal de France de M. le duc de Reggio, […] , il ne tient qu'à vous de l'en faire sortir ». Cité sur La Saint-Cyrienne.
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 757
- Par décision du , sous la houlette d'Étienne Arago, alors maire de Paris. Après la capitulation de Strasbourg, le général Uhrich sera blâmé, et dès 1875, l'avenue est débaptisée et devient alors avenue du Bois de Boulogne.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 321 p., p. 304.
Bibliographie
- Gustave Fischbach, Guerre de 1870 : Le siège et le bombardement de Strasbourg. Strasbourg, 1871.