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Jean-François Defermon

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Jean-François Defermon
Fonctions
Conseiller général de la Mayenne
à partir de
Préfet du Var
Préfet de l'Yonne
-
Préfet des Hautes-Alpes
-
Député de la Mayenne
-
Procureur-syndic
District de Laval
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/158/7)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-François Defermon des Chapelières, né le à Châteaubriant[2] et mort le à Saint-Jean-sur-Erve, est un homme politique français, préfet et député français sous le Premier Empire.

Biographie

Ancien Régime

Il est le fils de Jacques Defermon, sieur des Chapellières[3], avocat, alloué puis maire de Châteaubriant, décédé en 1782, et de Marie Lambert. Il épouse Marie Angélique Even, fille d'un capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes. De leur mariage est issu Emmanuel Defermon, né en 1799 à Laval, qui sera sous-préfet de l'arrondissement de Château-Gontier[4]. Il est également le beau-père de l'amiral de France François Thomas Tréhouart et de Jean-Baptiste Bidault de Frétigné, ainsi que le grand-père de Jean Albert Riondel.

«Il entre au séminaire de Nantes puis il renonce»[5]. Il devient avocat au parlement de Rennes, où son frère, Jacques Defermon, est procureur[6].

Révolution française

Élu juge au tribunal du district de Laval en 1792[6], il est incarcéré en 1794 pour fédéralisme[7]. Condamné à mort, il ne doit son salut qu'à la chute de Robespierre en thermidor[7]. En l'an IV, il devient procureur-syndic au sein du même district[8].

Rallié à Bonaparte, il devient le 6 floréal an VIII () secrétaire général de la préfecture de la Mayenne[8].

Premier Empire

Désigné par le Sénat conservateur, le 18 brumaire an XII ()[8], pour représenter la Mayenne au Corps législatif, il y siège jusqu'au [8].

Le , il est nommé préfet des Hautes-Alpes puis passe à la préfecture de l'Yonne le [6]. Il perd son poste au retour du roi le . Pendant les Cent-Jours, il est nommé préfet du Var le . Destitué le [6], sa carrière prend fin avec la chute de l'Empire[8].

Distinctions

Jean-François Defermon est fait baron de l'Empire le [9], et chevalier de la Légion d'honneur le [8]

Notes

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_346 » (consulté le )
  2. Les dates de naissance et de décès indiquées dans le Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 sont inexactes.
  3. Il s'agit d'un domaine près de Maumusson, à mi-chemin d'Ancenis et de Candé, acquis par son père Jean Defermon, chirurgien-barbier. Il prête le serment d'avocat en 1741 et achète en 1752 la charge d'alloué à Châteaubriant dont il devient maire de 1759 à 1769. Il quitte sa fonction municipale pour raisons de santé.
  4. Archives nationales, base Leonore, dossier de Légion d'honneur d'Emmanuel Defermon, LH/686/68.
  5. «Mémoires inédits d'un grand commis des finances Jacques Defermon des Chapelières », Arnaud de Maurepas (éd.), Etudes et Documents CHEFF, 1993, p. 449.
  6. a b c et d Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 623
  7. a et b Jean-André Faucher et Achille Ricker, Histoire de la Franc-maçonnerie en France, Nouvelles Éditions Latines, (lire en ligne), p. 213
  8. a b c d e et f Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny) sur le site de l'Assemblée nationale
  9. Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 225

Sources

Bibliographie

  • « Jean-François Defermon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « Mémoires inédits d'un grand commis des finances Jacques Defermon des Chapelières », Arnaud de Maurepas (éd.), Etudes et Documents CHEFF, 1993, p. 365-460. Texte numérisé qui contient une généalogie de la famille archive