Jean-Baptiste Fiévet

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Jean-Baptiste Fiévet
Portrait de Jean-Baptiste Fiévet présent sur sa tombe.
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Vue de la sépulture.

Jean-Baptiste Fiévet Écouter, né le à Ressaix en Belgique et fusillé le à la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes, est un résistant communiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Fiévet naît le à Ressaix, dans la province de Hainaut, en Belgique[1]. Il épouse le 9 juillet 1927 à Erre Marie Hortense Lesur, née dans cette même commune le 6 novembre 1902[2]. Il a ensuite des enfants avec elle. Il vit à Somain, dans le Nord. Il est membre du Parti communiste français du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France et du groupe de Douai des Francs-tireurs et partisans français[1].

La gendarmerie française l'arrête le à Somain avec Alexandre Bisiaux et Émile Bouhour, tous trois sont alors accusés de « manœuvres bolcheviques et détention d’armes ». Le tribunal militaire de la Feldkommandantur de Valenciennes le condamne le 2 décembre à quinze ans de réclusion. Une section spéciale du tribunal du Gouvernement militaire en France, qui siège à Paris, le rejuge le 11 juin 1943 et le condamne à mort pour « activité en faveur de l’ennemi »[1].

Il est fusillé le à 16 h 40 à la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes avec Émile Bouhour et Alexandre Bisiaux[3]. Il est inhumé au cimetière de Somain, carré no 11, tombe no 173. Son nom apparaît sur le monument aux fusillés du Mont-Valérien ainsi que sur le monument aux morts de Somain situé dans le cimetière communal.

Son épouse Marie Lesur se remarie le 30 novembre 1946 à Somain avec Clotaire D.[2], et meurt dans cette commune le 21 janvier 1993 à l'âge de 90 ans. Le 15 décembre 1947, le ministère des Anciens Combattants le déclare Mort pour la France[1]. La commune de Somain renomme en sa mémoire la rue située à l'extrême nord de son finage, et la commune de Rieulay en fait de même pour la prolongation de la voie précitée dans son finage.

Jeannine Wantelet est la petite-fille de Jean-Baptiste Fiévet[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Dominique Tantin, « Notice FIÉVET Jean-Baptiste », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Acte de naissance de Marie Hortense Lesur, son épouse, à Erre.
  3. Gobert 2005, p. 38.
  4. « Le 30 avril, les usagers du centre socioculturel municipal au Mont-Valérien », La Vie Somainoise, no 438,‎ , p. 13

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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