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Jan Belle

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Jan Belle
Description de cette image, également commentée ci-après
Chanson Fluer van alle vrouwen soet de Jan Belle dans 'Een Duytsch musyck boeck'

Naissance Louvain ( ? )
Activité principale compositeur
maître des enfants de chœur
Style école franco-flamande
Lieux d'activité Liège
Saint-Trond
Drapeau de la principauté de Liège Principauté de Liège
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique
Années d'activité actif vers 1545 - 1566
Éditeurs Petrus Phalesius (Louvain)/Jan Bellerus (Anvers)
Jacob Baethen (Maastricht)

Jan Belle, actif vers 1545 - 1566, est un compositeur de l'école polyphonique néerlandaise.

Vie et Œuvre

En 1546-1547, Belle fut maître des enfants de chœur (magister duodenorum) à la collégiale Sainte-Croix de Liège et était apparemment considéré comme originaire de Louvain (de Lovanio)[1].

L'imprimeur et éditeur Jacob Baethen, alors établi à Maastricht, publia en 1552 ce que fut probablement sa première publication musicale : Musices encomion, un ouvrage sur la théorie de la musique[2].

Belle peut avoir été maître de chapelle (succentor) de l'église Notre-Dame de Saint-Trond entre 1563 et 1566[1].

Six compositions à quatre voix ont paru, en 1572, chez l'imprimeur Peeter Phalesius de Louvain, dans un recueil de chansons néerlandaises, le Duijtsch musijck boeck, publié en collaboration avec Jan Bellerus d'Anvers[3]. Ces chansons sont :

  • (nl) Fluer van alle vrouwen soet (Fleur parmi toutes les femmes douces) ;
  • (nl) Ick en can mij niet bedwinghen (Je ne peux pas résister) ; attribuée à Joannes Zacheus dans le recueil de 1554 de Jacob Baethen ;
  • (nl) Int groen, int groen, met u alderliefste (Dessus l’herbette, dessus l'herbette, ma plus douce amie) ; réapparaît dans l'édition de 1636 du Septiesme livre des chansons à quatre parties, publié par les héritières de Pierre Phalèse[4] ;
  • (nl) Laet ons nu al verblijden in desen soeten tijt (Réjouissons-nous, maintenant, en ce doux temps) ; réapparaît dans l'édition de 1636 du Septiesme livre des chansons à quatre parties, publié par les héritières de Pierre Phalèse[5] ;
  • (nl) O amoureusich mondeken root (Ô, bouche rouge et amoureuse) ;
  • (nl) O doloreux herte met druck beladich (Ô, cœur douloureux tant accablé)[3].

Ressources

Notes et références

Bibliographie

Lien externe