Jacques Reverchon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jacques Reverchon, né le à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, décédé le à Nyon, dans le canton de Vaud, en Suisse, est un homme politique français. Il représente la Saône-et-Loire dans les assemblées parlementaires nationales de 1792 jusqu'au coup d'État du 18 brumaire an VIII ().

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est propriétaire dans le Mâconnais et négociant en vins à Vergisson (Saône-et-Loire) sous l'Ancien Régime.

Un élu révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Il est élu député à l'Assemblée législative en 1791. Il est réélu en 1792 député à la Convention par les électeurs du département de Saône-et-Loire. Lors du procès de Louis XVI, il se prononce « pour la mort, sans sursis ».

Membre du club des Jacobins, la Convention l'envoie souvent en mission dans les départements du centre est de la République : Loire, Rhône, Ain, Isère.

C'est un homme d'une envergure moyenne, calme, mais fervent montagnard. Sous la crise thermidorienne il reste neutre et se met du côté du vainqueur[1]. Comme représentant en mission, il fait preuve de modération et semble ensuite se situer loin de tout opportunisme personnel[2].

En 1795 il est réélu député et siège au Conseil des Cinq-cents. Parallèlement, il occupe des fonctions importantes en Saône-et-Loire, dont il est nommé administrateur en l'an V. Il est réélu député lors de chacun des renouvellements des assemblées du Directoire

Sous le Consulat, le premier Empire et la Restauration royaliste[modifier | modifier le code]

Hostile à Bonaparte, condamnant le coup d'État du 18 brumaire, il se retire de la vie politique et il reprend sa profession de commerçant à Vergisson. Le retour des Bourbons en 1815 le sort de sa retraite. En tant que régicide ayant soutenu les Cent-Jours, il est contraint à l'exil par la loi du 12 janvier 1816. Il s'installe en Suisse où il meurt en 1828 [1].

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le grand-père de Jacques Édouard Reverchon, élu député de Saône-et-Loire en 1848.

Sources[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jules Michelet, Révolution française.
  2. Robert, Bourloton et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, s.v. « Reverchon ».

Liens externes[modifier | modifier le code]