Jacques Bouxin

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Jacques Félix Emmanuel Bouxin
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Félix Emmanuel BouxinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Auguste Georges Bouxin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Jacques Félix Emmanuel Bouxin (La Tour-en-Jarez, Paris 7e, )[1], est un officier de marine français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du contre-amiral Auguste-Georges Bouxin (1853-1924) qui avait participé en 1873 comme aspirant à l'expédition au Tonkin de Francis Garnier, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il embarque alors sur le croiseur cuirassé Jules-Ferry en escadre de Méditerranée puis, en , sur le cuirassé Voltaire.

Enseigne de vaisseau en , il sert à la station d'Islande sur le Lavoisier en 1912. Officier de manœuvre et instructeur sur l'aviso-école de pilotage Chamois, obtient en un témoignage de satisfaction pour la qualité de son enseignement.

En , il est officier élève à l’École des canonniers de Toulon à bord du croiseur cuirassé Pothuau.

En , il embarque sur le croiseur Châteaurenault puis est affecté sur le cuirassé Bretagne à Brest en affecté au service artillerie et conduite de tir. Il participe à la mise au point des nouvelles tourelles de 340 mm et du poste central de conduite de tir.

Lieutenant de vaisseau en , chef du service artillerie, il reçoit du ministre, en , des remerciements pour la mise au point de l'artillerie de la Bretagne et devient en , chef du service artillerie sur le croiseur-école Pothuau ainsi que membre de la Commission d'études pratiques de l'artillerie navale.

Capitaine de corvette en , il commande le torpilleur Bisson en Méditerranée et reçoit un nouveau témoignage de satisfaction pour les tirs d'honneur de 1924.

En , il est chargé de superviser les travaux d'achèvement du torpilleur d'escadre de 1.500 tonnes Tornade dont il prend le commandement. Promu capitaine de frégate en janvier 1928 puis chef du service artillerie de la 1re escadre sur le Jean-Bart puis sur la Bretagne (mars), il commande en le contre-torpilleur Jaguar et est nommé capitaine de pavillon de l'amiral Charles Drujon.

Auditeur à l’École de guerre et au Collège des hautes études navales en , il y enseigne la tactique de surface.

Capitaine de vaisseau en , commandant du croiseur Algérie comme capitaine de pavillon de l'amiral Georges Mouget, il met au point l'artillerie de ce bâtiment. En , il est chargé de l'achèvement du cuirassé Strasbourg puis rallie l'escadre de l'Atlantique.

Contre-amiral en , il commande en décembre la 2e division de ligne en Atlantique et est intégré au printemps 1940 ) la force X de l'amiral Godfroy à Alexandrie. Avec la Bretagne et la Provence, il rallie la Méditerranée et se trouve à Mers el-Kébir le 3 juillet au moment de l'attaque britannique. Il est ensuite chargé de la remise en état des bâtiments mis hors de combat pour qu'ils puissent regagner Toulon.

En , il commande la 1re division de croiseurs sur l'Algérie à Toulon puis la Marine en , il dirige la Direction du personnel militaire de la marine en , il organise le "camouflage" des officiers et marins sans affectation après le sabordage de la flotte.

Vice-amiral en , il quitte le service actif en mai 1943 tout en restant à la disposition du Ministre. Il est versé dans la 2ème section en et meurt à Paris le .

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]