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Hervé Budes de Guébriant

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Hervé Budes de Guébriant
Fonction
Président
Office central
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Hervé Marie Paul Budes de GuébriantVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Alain Budes de Guébriant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Alain Budes de Guébriant (d)
Anne-Marie de Budes de Guebriant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflit
Mouvement
Distinctions
Blason

Hervé Budes de Guébriant, né le à Saint-Pol-de-Léon et mort le dans la même ville, au château de Kernévez, est un ingénieur agronome (diplômé de l’institut agronomique de Paris).

Biographie

Acquis aux idées du catholicisme social, il fonde en 1906 à Saint-Pol-de-Léon « l’œuvre des jardins ouvriers », puis en 1911 une caisse d’assurance agricole.

Il préside de 1919 à 1941 l'Office central agricole de Landerneau. (à l'origine de Triskalia, Groupama et du Crédit mutuel de Bretagne). Il est en 1941, président de l'Union des syndicats agricoles du Finistère et des Côtes-du-Nord, et de la Chambre d'agriculture du Finistère (il en fut le président pendant 32 ans).

Il encouragea l'émigration de jeunes paysans bretons, notamment du Léon, sans perspectives d'avenir sur place, à émigrer, principalement vers le Périgord dans les décennies 1920 et 1930. Le se tient à Bergerac le premier "Congrès général des Bretons d'Aquitaine" ; Hervé Budes de Guébriant en est l'invité d'honneur et 300 délégués viennent l'écouter.

Le , il est nommé par le gouvernement de Vichy, président de la Commission Nationale d'Organisation de la Corporation agricole. Ses opinions sont assez avancées sur le régionalisme, et le préfet Jouany l'avait sollicité en juillet 1940 pour le poste de gouverneur de Bretagne[réf. nécessaire], en qualité de Breton et de bon Français, pour éviter une initiative allemande de gouvernement autonome avec un séparatiste à la tête[1].

Emprisonné en pour collaboration, il fut libéré en faute de preuve suffisante. Il demanda et obtint en 1952, auprès du Conseil d'État, le versement d'indemnités pour internement abusif[2].

Publications

  • Deux conférences sur l'évolution agricole en Bretagne sous l'égide du Bleun-brug. 1953.

Notes et références

  1. Docteur Patay, Mémoires d'un Français moyen, 1974
  2. Jean Marie Mayeur, Yves Marie Hilaire, Michel Lagrée : Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Loup Avril, Mille Bretons : dictionnaire biographique, p. 183, Les Portes du large, Saint-Jacques-de-la-Lande, 2002, (ISBN 2-914612-10-9)
  • Emmanuel Salmon-Legagneur, Les noms qui ont fait l’Histoire de Bretagne, p. 169, Coop Breizh/Institut Culturel de Bretagne, 1997, (ISBN 2-84346-032-8) et (ISBN 2-86822-071-1)
  • René Patay, Mémoires d'un Français moyen, 1974, p. 131 et 133
  • Étienne Maignen, De 1940 à 1941, réapparition d'une Bretagne provisoirement incomplète, un provisoire destiné à durer, Bulletin et mémoires, SAHIV, tome CXIV, 2010, p. 241 et 242

Liens externes