Henry Varnier

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Henry Varnier
Henry Varnier par son frère Jules Varnier
Biographie
Naissance
Décès
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OranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie

Pierre, Henry, Léon Varnier, dit Henry Varnier, né le 9 décembre 1826 à Bourg-lès-Valence (Drôme) et mort le 28 août 1896 à Oran (Algérie), est un sculpteur français.

Il est connu pour des réalisations de grande taille que l'on peut voir dans des musées nationaux ou des établissements publics. Il a également réalisé de nombreux bustes dans le cercle familial, qui ont été transmis aux générations suivantes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ses parents, Jean-Pierre Varnier et Julie Destrés, l'inscrivent à l'école des beaux-arts[Quand ?].(Source La Gazette Dauphinoise).

Le 9 avril 1850, il épouse à Valence (Drôme) Aimée Milhot de Vernoux descendante de Antoine Guillin du Montet et de son frère Marie-Aimé Guillin du Montet[1] qui se sont manifestés pendant la révolution française de 1789. Ils auront trois enfants : Marcelle, Pierre et Julien.

À partir de 1851, il vit à Paris où il côtoie les milieux artistiques qui lui sont chers.

Elève de François Jouffroy (1806-1882) aux beaux-arts de Paris, il exerce comme professeur de dessin et expose dans divers salons.

Sa santé le contraint à se retirer en Algérie où il retrouve une partie de sa famille[2] (son frère Adolphe a épousé le même jour Sophie, sœur de Aimée) déjà installée depuis plusieurs années.

Henry Varnier meurt à Oran (Algérie) où il est enterré le 28 août 1896.

Œuvres de Henry Varnier[modifier | modifier le code]

  • une statue de «Chloris», belle naïade qui se trouve dans les jardins du musée de Valence et pour laquelle il reçoit une médaille en 1859.
  • une statue funéraire et des médaillons situés sur la tombe de Léontine Spiegel au cimetière Montparnasse.
  • autre sculpture représentant une jeune fille allongée sur la tombe de Marie-Louise Marin au cimetière Montparnasse.
  • une sculpture représentant «Callihroé» qui se trouve au musée de Vesoul.
  • un «homme assis» 1897 au musée de Valence.
  • un buste de «Choron» au musée de Valence.
  • «La Gloire» fronton sur la galerie du bord de l'eau au musée du Louvre.
  • une statue représentant «l'indépendance» dans le grand foyer de l'opéra Garnier.
  • un «Saint Jean» à l'église de la Sainte-Trinité de Paris.
  • Le fronton de l'hôtel de ville à Oran en Algérie.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Suzon Pulicani-Varnier, Pied-noir d'où viens-tu?, Poleymieux, Jean Curutchet, , 190 p. (ISBN 2-912932-14-9), pages 51 à78
  2. Suzon Pulicani-Varnier, Pied-noir d'où viens-tu?, Paris, Jean Curutchet, , 190 p. (ISBN 2-912932-14-9), pages 139, 140, 141, 150, 151

Nécrologie Henri Varnier sur La Gazette Dauphinoise «Le Gratin». N° 4 - p. 30

  • Acte de naissance n°111 - AD 26 - 1823-1832 p.235/705
  • Acte de mariage n° 30 - AD 26 - 1849-1852 p.323/884
  • Acte de décès n°1436 - Anom Oran 1896
  • L'Opéra de Charles Garnier. Editions du patrimoine. par Gérard Fontaine. Photos Jean-Pierre Delagarde et Jacques Moatti.p.150.