Georges Spillmann

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Georges Spillmann
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NiortVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges Joseph Roger André SpillmannVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
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Le général Georges-Joseph-Roger-André Spillmann, né le à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), décédé le [2] à Niort (Deux-Sèvres), était un militaire et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Spillmann est né le , à Saint-Lunaire en Ille-et-Vilaine. À la sortie de l'École de Saint-Cyr, il part, en 1920, comme volontaire pour le service des renseignements et des affaires indigènes, au Maroc et sert sous les ordres du maréchal Lyautey, puis du général Noguès. En 1943, il est choisi comme directeur du cabinet par le nouveau gouverneur général de l'Algérie nommé par le général de Gaulle, le général Catroux. Il prend part, en 1944, aux travaux de la conférence de Brazzaville, puis il est chargé d'une mission diplomatique en Irak, en 1944, avec le titre de ministre plénipotentiaire[3]. En 1945, il devient secrétaire général du comité interministériel de l'Afrique du Nord, auprès du général de Gaulle, dans un premier temps puis des présidents successifs du conseil des ministres, Félix Gouin et Georges Bidault[3].

Il est ensuite affecté en Indochine, à l'état-major du général De Lattre de Tassigny. Nommé général de brigade en 1950, il devient chef de la mission militaire française au Vietnam[3]. En 1954, il est en poste à Constantine en Algérie[4]. En 1955, il est chargé de «mettre en place un réseau d'administrateurs et d'officiers pour mener l'action politique et la recherche du renseignement»[5]. Nommé général de division et conseiller militaire d'Edgar Faure, président du conseil, dans la seconde partie des années 1950, il devient, le , officier de réserve[3].

Il épouse l'avocate et femme de lettres Suzanne Blum, en 1967. Il est élu membre de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1973[6].

Il a aussi publié sous le nom de Georges Draque[7].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Ait Atta du Sahara et la pacification du Haut Dra, Publication de l’Institut des Hautes Études Marocaines, t. XXIX, Rabat, 1936[8]
  • Villes et tribus du Maroc, vol. IX. Tribus berbères, Districts et tribus de la haute vallée du Dra. Honoré Champion éditeur, Paris, 1931
  • Esquisse d'histoire religieuse du Maroc : les zaouias et les confréries marocaines, 1945
  • Du protectorat à l'indépendance : Maroc, 1912-1955, Plon, 1967
  • Souvenirs d'un colonialiste, 1968[9]
  • Les Cas de conscience de l'Officier, Perrin, 1970
  • Napoléon III prophète méconnu, 1972, qui remporte le Prix Broquette-Gonin.
  • De l'Empire à l'Hexagone - Colonisation et Décolonisation, 1981

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Notice « Spillmann Georges Joseph Roger André », p. 909, in François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Khartala, 2008, [1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. a b c d e et f « Mort du général Georges Spillmann », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Les combattants musulmans dans la Guerre d'Algérie, Maurice Faivre, Paris, L'Harmattan, 1995
  5. Etudes et actions sociales de terrain des officiers de SAS et des personnels des Affaires algériennes, Jean-Charles Jauffret, Paris, Complexe, 2000
  6. « SPILLMANN Georges », sur le site de l'Académie des sciences d'outre-mer
  7. « Georges Spillmann (1899-1980) », sur BnF
  8. Cne Georges Spillmann, Les Ait Atta du Sahara et la pacification du Haut Dra
  9. Hubert Deschamps, « Georges Spillman, Souvenirs d'un colonialiste », Revue française d'histoire d'outre-mer, t. 55,, no 200,‎ , p. 363-364 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]