Futuropolis (maison d'édition)

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Futuropolis
Repères historiques
Création 1972
Dates clés 1987 : rachat par les Éditions Gallimard
Fondée par Étienne Robial
Fiche d’identité
Siège social Paris (France)
Collections 30x40, Copyright, X, Gros Nez, H2O, Hic et Nunc, Marracas, Nouvelle
Langues de publication français
Société mère Éditions Gallimard
Site web futuropolis.fr
Préfixe ISBN 978-2-7548Voir et modifier les données sur Wikidata

Futuropolis est une maison d'édition de bandes dessinées fondée en 1972 par Étienne Robial et Florence Cestac, qui privilégie depuis l'origine la création d'auteur. L'Association s'en réclame à sa fondation en 1990. Cédée en 1988 aux Éditions Gallimard, l'ancienne maison d'édition, devenue un peu orpheline après le départ de Robial en 1994, est activement relancée en 2004 d'abord en partenariat avec Soleil Productions, puis uniquement par Gallimard.

Historique

Futuropolis, l'ère Robial : de 1972 à 1994

Logo de 1972 à 1988.

Trouvant son nom dans l'œuvre de Pellos, le couple Étienne Robial et Florence Cestac créaient en 1972 Futuropolis, c'est est d'abord une librairies spécialisées en bande dessinée, (établie rue du Théâtre dans le 15e arrondissement de Paris), il s'agit d'une des premières du genre[1]. En 1974 les premières publications des Éditions Futuropolis sont la redécouverte de Calvo (Patamousse en 30 x 40), Popeye de Segar, Krazy Kat de George Herriman ou encore La véritable histoire du soldat inconnu de Tardi[1]. Au fur et à mesure du développement de la « marge » de l'époque (née des revues L'Écho des savanes, Métal Hurlant, Fluide glacial, etc.), Futuropolis étend son activité de distributeur.

Lancement de la collection Copyright, qui rend hommage aux grand auteurs de la bande dessinée en 1980, puis de la collection X en 1985[1].

En rééditant les bandes de l'âge d'or américain (Charlie Chan, Terry et les Pirates) dans la collection Copyright, en sortant des livres portant uniquement le nom de leurs auteurs (collection 30x40, de son format) ou en dénichant les jeunes talents d'alors (Jean-Christophe Menu, Götting, Stanislas, Petit-Roulet, Denis Jourdin, Bazooka, Edmond Baudoin, Frank, Golo, Chauzy), Futuropolis s'est fait le chantre d'une bande dessinée d'art, tant par le fond que par la forme luxueuse des ouvrages. Futuropolis, c'est aussi l'extraordinaire travail de maquette d'Etienne Robial, apôtre de la sobriété.

Logode 1988 à 2004.

À la fin des années 1980, la structure connaît des difficultés, tout comme l'ensemble du secteur de la bande dessinée avec notamment l’arrêt des revue phare Journal de Tintin et Pilote. En 1988, Futuropolis trouve un nouveau souffle avec l'entré au capital des Éditions Gallimard qui deviennent actionnaires majoritaire, l'année suivante en 1987 le festival international de la bande dessinée d'Angoulême réalise une rétrospective, Robialopolis, sur Étienne Robial[1].

Quelques classiques de la NRF ressortent en grand format, illustrés par les auteurs de la maison (Götting illustre Kafka, Tardi s'empare de Céline). En 1994, alors que l'activité éditoriale de Futuropolis s'est considérablement ralentie, Étienne Robial quitte la maison d'édition qu'il avait fondé, 488 livres ont été publiés sous sa direction.

Le renouveau des Éditions Futuropolis à partir de 2004

Gallimard maintient l'activité tout en cherchant activement un successeur à Étienne Robial. Après différentes rencontres, le projet retrouve vie une première fois en 1999 avec la parution de La Débauche, de Jacques Tardi et Daniel Pennac. Suit La Boîte Noire de Jacques Ferrandez et Tonino Benacquista.

Mais c'est en 2004 que Gallimard peut annoncer le redémarrage du label et son alliance avec Soleil Productions, un éditeur toulonnais, jusqu'ici connu pour le succès de Lanfeust de Troy, et de bandes dessinées presque exclusivement de genre (hormis le Petit Polio de Farid Boudjellal).

Les premiers titres de son catalogue reparaissent à partir [1] : Blutch (C'était le bonheur), David B. (Les Complots nocturnes) et Nicolas de Crécy (Période glaciaire en coédition avec le Musée du Louvre). Depuis, Futuropolis, avec la publication d'une quarantaine de titres par an, a retrouvé sa place sur le marché de la bande dessinée.

Première Collections de Futuropolis

  • 30x40
  • Copyright
  • X, collection dirigée par Jean-Marc Thévenet
  • Gros Nez
  • H2O
  • Hic et Nunc
  • Marracas
  • Nouvelle

Notes et références

  1. a b c d et e « Dix dates qui ont fait Futuropolis » (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Florence Cestac, La véritable histoire de Futuropolis, Dargaud, 2007 (en bandes dessinées)

Article connexe

Liens externes