Frédéric Boccara

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Frédéric Boccara, né en 1964 à Paris (Île-de-France), est un économiste et statisticien français. Administrateur de l'INSEE, il est chercheur associé au Centre d'économie de l'université Paris-Nord (CEPN). Il s'inscrit dans le courant du marxisme économique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Frédéric Boccara est fils de l'économiste Paul Boccara, mort en novembre 2017[1], et de Danièle Cohen-Tanugi, morte en mai 1973.

D'abord licencié en histoire de l'Université Panthéon Sorbonne-Paris 1, il intègre ensuite l'ENSAE, composante de l'Institut polytechnique de Paris [2]. Docteur en économie de l'Université Sorbonne Paris Nord, il est également diplômé en comptabilité du Conservatoire national des arts et métiers[3].

En 2013, il soutient sa thèse de doctorat, préparée sous la direction de Dominique Plihon, Firmes multinationales et balance des paiements française dans la globalisation financière et la révolution technologique informationnelle : une analyse théorique et appliquée[4]. Il y propose une nouvelle théorisation des multinationales[5].

Parcours universitaire[modifier | modifier le code]

Il est administrateur de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) depuis 1990[6].

Frédéric Boccara est maître de conférences associé à l'université Sorbonne Paris Nord[7], ainsi que chercheur associé au Centre d'économie de l'université Paris-Nord (CEPN)[8].

Il est nommé au Conseil économique, social et environnemental (CESE) en 2015, au titre des personnalités qualifiées dans le domaine économique[9].

Il est membre du Conseil national du Parti communiste français et membre fondateur du conseil d'administration des Économistes atterrés[10].

Il participe à l'animation de la revue Économie & Politique, revue marxiste d'économie[11].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Il est en faveur d'un SMIC européen qui soit égal à 60 % du salaire moyen de chaque pays. Il est également favorable à une réforme de la Banque centrale européenne, qui prête à 0 % aux États qui développent leur service public[12].

Il soutient une réforme de la politique agricole commune qui permette de sortir d'un régime qu'il qualifie de productiviste[12].

Publications[modifier | modifier le code]

En collaboration :

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Ivorra, « Décès. Paul Boccara dans les pas de la pensée de Marx », sur humanite.fr, l'Humanité, (consulté le ).
  2. « Frédéric Boccara | Les Économistes Atterrés », sur atterres.org (consulté le )
  3. « Fiche de M. Frédéric Boccara (extrait) », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  4. Notice catalogue Sudoc.
  5. Frédéric Boccara, Firmes multinationales et Balance des paiements dans la globalisation financière et la révolution technologique informationnelle - Une analyse théorique et appliquée, Paris, (lire en ligne).
  6. « Nominations au Journal officiel de la République française ».
  7. (en) « Frederic BOCCARA | Université Paris 13 - Academia.edu », sur univ-paris13.academia.edu (consulté le )
  8. « Enseignants-chercheurs et chercheurs », sur le site cepn.univ-paris13.fr
  9. « Frédéric BOCCARA | Les conseillers | Découvrir le CESE », sur www.lecese.fr (consulté le )
  10. « Frédéric Boccara | Les Économistes Atterrés », sur www.atterres.org (consulté le )
  11. « ACCUEIL ECONOMIE ET POLITIQUE », sur PCF.fr (consulté le ).
  12. a et b Centre France, « Elections européennes - 5 questions à l'économiste du parti communiste, Frédéric Boccara, en visite à Vichy », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  13. Martine Bulard, « Les Retraites. Un bras de fer avec le capital », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  14. Jérôme Cucarull, « Jean-Marie Chanut et al. (dir.), L’industrie française au milieu du xixe siècle », Histoire & Mesure, no XVI - 3/4,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]