Université d'Auvergne

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Université d'Auvergne
(Clermont-Ferrand-I)
Histoire
Fondation
1976[1]
Dissolution
2016[2]
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Président
Philippe Dulbecco (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Chiffres-clés
Étudiants
16 644 en 2015
Localisation
Pays
Ville
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(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Clermont Auvergne Métropole
(Voir situation sur carte : Clermont Auvergne Métropole)

L'université d'Auvergne (selon les décrets université Clermont-Ferrand 1) était un établissement d'enseignement supérieur français ayant existé entre 1976 et 2016. Elle a fusionné le [3] avec l'université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand 2) pour donner l'université Clermont-Auvergne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Clermont-Ferrand ne comptait qu'une unique université au XIXe siècle, mais de fortes divergences notamment politiques sont intervenues dans l'application de la réforme de 1969 (loi Faure). En 1976, l'université clermontoise est scindée en deux établissements distincts, l'Université Clermont 2 récupérant les lettres, les sciences humaines ainsi que les sciences exactes, les naturelles et la technologie, l'Université Clermont 1 conservant quant à elle le droit, l'économie, la médecine et un IUT[1].

Au départ timides voire inexistantes, les relations entre les deux universités se sont progressivement améliorées. Les deux établissements se sont peu à peu rapprochés avec des collaborations sur certaines formations et la création en 2008 du pôle de recherche et d'enseignement supérieur Clermont Université par l’Université d’Auvergne, l’Université Blaise Pascal, l'École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand (ENITA), l'École nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF) et l’Institut français de mécanique avancée (IFMA).

Ultime étape de ce rapprochement, l'Université d'Auvergne et l'Université Blaise-Pascal ont fusionné le pour former l'Université Clermont Auvergne[2].

Autonomie[modifier | modifier le code]

L'Université d'Auvergne s'est engagée sur la voie de l'autonomie en septembre 2007 avec le vote d'une motion par son conseil d'administration. Elle crée la première fondation universitaire française en avril 2008 et fait partie des vingt premières universités françaises à accéder à l'autonomie en . Elle devient la première université française à devenir propriétaire de ses locaux en 2011[4].

Composantes[modifier | modifier le code]

L'université d'Auvergne se composait de cinq unités de formation et de recherche et de trois écoles universitaires.

Unités de formation et de recherche[modifier | modifier le code]

Instituts universitaires[modifier | modifier le code]

  • IUT (sciences de l'Ingénieur, informatique, réseaux, multimédia, biologie, gestion)

Écoles universitaires[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Présidée[Quand ?] par Henri Chibret, président de la Holding Laboratoires Théa, la fondation de l'université d'Auvergne a été inaugurée par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche le 20 juin 2008[réf. nécessaire].

Formation et recherche[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

  • administration publique
  • AES
  • droit (international, privé, public)
  • science politique
  • économie
  • gestion

Relations internationales[modifier | modifier le code]

L'Université d'Auvergne comptait de nombreux partenariats avec des universités étrangères (en 2016, 160 partenariats avec environ 55 pays), et accueillait environ 2300 étudiants étrangers chaque année[5].

Entre autres :

Centres de recherche[modifier | modifier le code]

Avec vingt-trois laboratoires à titre d’établissement principal dont quatre UMR (2 INSERM, 1 CNRS, 1 INRA), le potentiel de recherche était majoritairement concentré sur les sciences de la vie et de la santé (61,3 %). Le secteur tertiaire représentait 34,4 % et le secteur technologique 4,3 %[6].

Biologie, médecine et santé
  • Conception, Ingénierie et Développement de l'Aliment et du Médicament (CIDAM)
  • Biophysique des Handicaps sensoriels
  • Équipe de Recherche en signal et Imagerie Médicale (ERIM)
  • Unité de Nutrition Humaine (UNH) : UMR 1019 (INRA)
  • Neurobiologie de la Douleur trigéminale : UMR 929 (Inserm)
  • Évolution des bactéries pathogènes et susceptibilité de l'hôte
  • Neuro-psycho-pharmacologie des systèmes dopaminergiques sous-corticaux
  • Pharmacologie fondamentale et clinique de la Douleur : UMR 766 (Inserm)
  • Fertilité humaine: environnement séminal, endométrial, péritonéal et spermatozoïdes
  • Déficiences, incapacités et désavantages en Santé orale
  • Génétique, variabilité et pouvoir pathogène des virus à ARN à partir de 2 modèles d'études: entérovirus et virus de l'hépatite C
  • Imagerie moléculaire et thérapie vectorisée
  • Nutrition, cancérogénèse et thérapie anti-tumorale
  • Génétique, Reproduction et Développement (GReD) : UMR 6247 CNRS - UMR 931 Inserm UdA/UBP[7]
  • Thérapie ciblée combinatoire en onco-hématologie
Sciences de la société
Sciences de l'information et de la communication
  • Laboratoire d'Algorithmique et d'Image de Clermont-Ferrand (LAIC)

Les articles scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, et de thèses, émanant des laboratoires de l'Université Clermont-Ferrand-I sont disponibles en ligne sur Hyper articles en ligne.

Valorisation[modifier | modifier le code]

Parmi les actions menées pour favoriser la valorisation de la recherche effectuée en son sein, l'Université d'Auvergne était membre de la Société d'accélération du transfert de technologies (SATT) Grand-Centre, au même titre que d'autres universités (Université Blaise Pascal, Université François Rabelais, etc.), des pôles de compétitivité (ViaMéca, Céréales Vallée, Cosmetic Valley, etc.), etc[8].

Vie étudiante[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la population universitaire
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
11 698[9]11 479[10]11 769[11]12 666[12]12 969[13]13 228[14]13 347[15]14 127[16]
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
14 553[17]15 279[18]15 663[19]16 909[20]15 186[21]14 859[22]14 757[23]14 690[24],[25]

Personnalités liées à l'université[modifier | modifier le code]

Présidents[modifier | modifier le code]

  • Louis Joyon
  • Michel Doly (1992-1997)
  • Dominique Turpin (1997-2002)
  • Annie Veyre (2002-2007)
  • Philippe Dulbecco (2007-2015)[26],[27]
  • Alain Eschalier (2016)[28],[27]

Enseignants[modifier | modifier le code]

Enseignants en droit et en science politique[modifier | modifier le code]

  • Dominique Turpin : professeur agrégé de la faculté de droit, ancien président de l'Institut français de droit humanitaire et des droits de l'homme, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ancien doyen honoraire de la faculté de droit de Clermont-Ferrand, ancien président honoraire de l'université d'Auvergne et fut premier adjoint au maire de Chamalières. Professeur de libertés publiques à l'École nationale supérieure de police.
  • Frédéric Charillon : universitaire français. professeur de science politique à l’université d'Auvergne I, il enseigne également à Sciences-Po (Paris), ainsi qu'à l'ENA.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Décret no 76-242 du 16 mars 1976 portant création de deux universités dans l'académie de Clermont-Ferrand.
  2. a et b Décret no 2016-1217 du 13 septembre 2016 portant création de l'université Clermont Auvergne.
  3. Centre France, « Fusion des universités à Clermont-Ferrand : ce qui va changer au 1er janvier 2017 », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  4. Marie-Estelle Pech, « L'Université d'Auvergne accède à la propriété », sur Le Figaro, (consulté le ).
  5. Page web de l'Université d'Auvergne : Relations internationales
  6. « Rapport d'évaluation de l'université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I » [PDF], .
  7. site web GReD
  8. Carte d'identité de la SATT Grand-Centre
  9. Jean-Richard Cytermann (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne [PDF]), p. 161, consulté le 10 août 2010.
  10. Jean-Richard Cytermann (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-092152-8, lire en ligne [PDF]), p. 159, consulté le 10 août 2010.
  11. Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-093455-7, lire en ligne [PDF]), p. 155, consulté le 10 août 2010.
  12. Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-094345-9, lire en ligne [PDF]), p. 159, consulté le 10 août 2010.
  13. Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-095390-X, lire en ligne [PDF]), p. 175, consulté le 10 août 2010.
  14. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne [PDF]), p. 179, consulté le 10 août 2010.
  15. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne [PDF]), p. 181, consulté le 10 août 2010.
  16. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne [PDF]), p. 173, consulté le 10 août 2010.
  17. Daniel Vitry (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l'Est, (ISBN 978-2-11-097805-9, lire en ligne [PDF]), p. 175, consulté le 10 août 2010.
  18. Michel Quéré (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l'Est, (ISBN 978-2-11-097819-6, lire en ligne [PDF]), p. 173, consulté le 17 septembre 2010.
  19. Michel Quéré (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l'Est, (ISBN 978-2-11-097810-3, lire en ligne [PDF]), p. 175, consulté le 16 septembre 2016.
  20. Michel Quéré (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l'Est, (ISBN 978-2-11-099368-7, lire en ligne [PDF]), p. 177, consulté le 16 septembre 2016.
  21. Catherine Moisan, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, (ISBN 978-2-11-099382-3, lire en ligne [PDF]), p. 179, consulté le 16 septembre 2016. À l'exclusion des étudiants IFSI.
  22. Catherine Moisan, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, (ISBN 978-2-11-138622-8, lire en ligne [PDF]), p. 179, consulté le 16 septembre 2016.
  23. Catherine Moisan, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, (ISBN 978-2-11-139145-1, lire en ligne [PDF]), p. 173, consulté le 16 septembre 2016.
  24. « 6.6. La population universitaire par établissement et académie » [xls], Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, (consulté le ).
  25. Ou 16 644 selon Université d'Auvergne 2007-2015, Un bilan, consulté le 27 novembre 2015.
  26. « Biographie de Philippe Bulbecco », sur Educpros (consulté le ).
  27. a et b « Alain Eschalier élu président de l'Université d'Auvergne », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Biographie de Alain Eschalier », sur Educpros (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yves Chaigneau, Jean Vincens et Jean Flahaut (dir.), L'université d'Auvergne Clermont I (rapport d'évaluation), Paris, Comité National d’Évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, (lire en ligne).
  • Alain Kergomard, La mutation universitaire. Clermont 1948-1993, Paris, L'Harmattan, (ISBN 2-7384-3504-1).

Liens externes[modifier | modifier le code]