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František Peřina

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František Peřina
František Peřina en décembre 2005.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Frantisek PérinaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Allégeances
Activités
Autres informations
Membre de
Czechoslovak Squadron in the RAF (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Armes
Armée tchécoslovaque en exil (d) (à partir de ), Force aérienne tchèque, Royal Air Force, Armée de l'airVoir et modifier les données sur Wikidata
Grades militaires
Warrant officer
Lieutenant general (d)
Sous-officierVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions
Liste détaillée
Olomouc city award ()
Commemorative medals of the Czechoslovak army abroad (d)
Croix de guerre
Croix de guerre 1939-1945
Medal "For Bravery Before the Enemy" (d)
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Croix de guerre 1939-1945
Officier de l'ordre du Lion blanc
Honorary citizen of Hustopeče (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

František (François) Peřina, né le à Morkůvky et mort le à Prague, est un aviateur tchécoslovaque qui, en 1939-1940, combattit au sein de l’Armée de l'air française avant de rejoindre les rangs de la Royal Air Force. Il fait partie des as de l'aviation française.

Biographie

Après l’invasion de son pays par l’Allemagne en 1938, François Périna rejoignit l’aviation française. Après une période de formation à Chartres, il intégra le groupe de chasse I/5 stationné sur la base aérienne 112 de Reims durant la campagne de France. Plusieurs fois coéquipier du capitaine Jean Accart, son chef (qu’il avait rencontré en 1937 en Suisse, lors du fameux meeting de Zurich-Bübendorf), et pilotant comme lui un Curtiss H75, il abattit avec lui quatre Dornier 17 le . En vingt jours, il abattit onze appareils et deux probables. Il était avec Accart lorsque celui-ci fut touché le au-dessus de Frasne. Blessé le , il ne put continuer le combat. Lorsque, après l’armistice, son groupe s’installa en Afrique française du Nord, il préféra gagner la Grande-Bretagne pour y continuer la lutte et se battit au sein du Squadron 312 (en).

Après la guerre, il quitta la Royal Air Force pour travailler au Canada, dans l’aviation civile, en tant que commandant de bord au sein de compagnies aériennes canadiennes. Il se fixa ensuite, au début des années soixante, aux États-Unis.

Distinctions

Liens externes