Fernand Xau
| Directeur Le Journal | |
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| - | |
Charles-Alexis Lauze (d) |
| Naissance | |
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| Décès |
(à 46 ans) Grasse |
| Sépulture | |
| Nom de naissance |
Fernand Arthur Pierre Xau |
| Nationalité |
française |
| Domicile | |
| Activité | |
| Rédacteur à |
Le Phare de la Loire, La Cravache (d), Le Voltaire, Les Droits de l'homme, Le Mot d'ordre, Le Radical, La Marseillaise, L'Homme libre, Gil Blas, L'Écho de Paris |
| A travaillé pour | |
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| Propriétaire de | |
| Idéologie |
Républicanisme, antidreyfusisme (d) |
| Membre de |
Association des journalistes parisiens (d) Syndicat de la presse parisienne (d) Les Hydropathes Association syndicale professionnelle des journalistes républicains français |
| Distinction |
Fernand Arthur Pierre Xau est un journaliste français. Né à Nantes le , il est mort le à Grasse. Il est le fondateur du quotidien Le Journal.
Biographie
Secrétaire du député Charles-Ange Laisant, puis imprésario de Buffalo Bill lors de la tournée française du Buffalo Bill's Wild West Show, il commence sa carrière à Le Phare de la Loire, à La Lorgnette et au Foyer puis vient à Paris où il entre à Voltaire (1er avril 1880), au Gil Blas puis à L’Écho de Paris. Il se spécialise dans l'interview et se rend célèbre avec celle d'Émile Zola à domicile, en 1880.
Il a ensuite l'idée de créer un « journal littéraire d’un sou » destiné aux petits commerçants, aux instituteurs, aux ouvriers et aux employés et fonde le 18 septembre 1892 Le Journal. Il s’entoure alors de grands noms : Octave Mirbeau, Maurice Barrès, Émile Zola, Bernard Lazare, Paul Adam, Remy de Gourmont, Léon Daudet, Jules Renard, Raoul Ponchon, Paul Brulat, Alphonse Allais, Georges Courteline ou encore Georges Clemenceau. En 1893, il lance un supplément illustré, Le Journal pour tous et rachète Gil Blas.
En 1887, il fait partie des défenseurs de La Terre d'Émile Zola, face à l'attaque du Manifeste des cinq contre le roman[1].
Anti-dreyfusard, il se brouille avec son ami Octave Mirbeau et estime que Zola a été malhonnête en publiant J'accuse le 13 janvier 1898, ce qui lui vaut cette réplique de Mirbeau : Xau a commis envers Zola un acte d’inconvenance[2].
En janvier 1899, il adhère à la Ligue de la patrie française[3].
Il meurt alcoolique en 1899. Alexis Lauze lui succède à la tête du Journal.
Une plaque commémorative du fondateur du Journal est apposée sur la porte cochère de sa maison natale, sise au 20, rue Franklin au centre-ville de Nantes[4].
Œuvres
- Histoire biographique illustrée de nos députés (1877)
- Émile Zola (Flammarion, 1880)
Bibliographie
- Michel Golfier et Jean-Didier Wagneur, Émile Goudeau. Dix ans de bohème, Champ Vallon, 2000, p. 546.
- Pierre Michel et Jean-François Nivet, Octave Mirbeau. L'affaire Dreyfus, Séguier, 1991, p. 50.
- Marc Martin, Les grands reporters : les débuts du journalisme moderne, Audibert, 2005, p. 23.
- Jean-Charles Cozic et Daniel Garnier, La Presse à Nantes. Les années Schwob, 2008, p. 83.
Notes et références
- La Terre, article d’Anatole France paru dans Le Temps.
- L'Aurore du 16 janvier 1898, p.1
- « La Ligue pour la Patrie française », Le Temps, 13 janvier 1899, p. 3 (document consultable sur Gallica).
- Ouest-France du lundi 22 avril 2019, édition de Nantes, article titré Fernand Xau, ce Nantais qui polémiquait avec Zola, adorné de 3 photos.
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
