Louis Eugène Robert

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Louis-Eugène Robert
Fonction
Maire de Meudon
-
Charles-François Verd de Saint-Julien (d)
Felix Aubry (d)
Biographie
Naissance
Décès
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SézanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
signature de Louis Eugène Robert
Signature d'Eugène Robert[1]

Eugène Robert ou Louis Eugène Robert[2],[3](Meudon le [4] - Sézanne le [5],[6]) est un naturaliste plus précisément un géologue qui habite la Ville de Meudon située à l'époque en Seine-et-Oise, aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine. Il est maire de Meudon de 1870 à 1871.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Louis Eugène Robert fait divers voyages scientifiques dans l'Amérique centrale, en Islande, au Groenland, en Scandinavie et en Laponie notamment comme attaché à la mission.

Il participe en tant que naturaliste en 1836 au second voyage de La Recherche ; le premier voyage avait eu lieu en 1835. Ces deux voyages sont organisés par le lieutenant François Thomas Tréhouart (1798-1873) qui dirige les deux expéditions sur les côtes d'Islande et du Groenland. Le but est de retrouver la trace de la Bordelaise commandée par Jules de Blosseville (1802-1833) et disparue depuis 1833. Pendant le second voyage, Louis Eugène Robert avec Charles René Augustin Léclancher (1804-1857), assistent le Médecin-naturaliste : Joseph Paul Gaimard (1796-1858).

Il est docteur et membre des Commissions scientifiques du nord.

Œuvres[modifier | modifier le code]

1834 - Thèse[modifier | modifier le code]

Il publie sa thèse de médecine en  : Considérations géologiques relatives à la médecine[7],[8].

1843 - Monographie sur Meudon[modifier | modifier le code]

Page du livre Histoire et description naturelle de la commune de Meudon[9]

Il publie cette monographie en 1843 : Histoire et description naturelle de la commune de Meudon (disponible dans Wikisource), livre qui décrit en détail l'histoire et l'histoire naturelle de la ville. C'est un ouvrage d'un genre nouveau que propose Louis Eugène Robert. Tout au long de ces pages, il traite, avec son esprit scientifique, de l'évolution historique de Meudon, de son économie, de sa population mais aussi, car il est naturaliste, de sa forêt, de la faune, de la flore, de son sous-sol et de son climat. C'est l'histoire naturelle qui occupe le cœur de cet ouvrage qui s'attache à éduquer le lecteur pour qu'il sache prendre soin des ressources naturelles dont il dispose. Autant passionné par des expéditions au Groenland que par sa ville, il apporte un témoignage historique original. Ainsi, on peut être surpris de son jugement sur les habitants de cette ville : « La population n’est pas belle, je le dis à regret ; cela dépend d’une cause qui règne dans toute la banlieue, de l’excès de travail... ». Mais l’ensemble du livre porte un regard plus juste sur Meudon, son histoire, son évolution avant la révolution industrielle et donc sur les Meudonnais.

1852 - Voyage en Islande[modifier | modifier le code]

Louis Eugène Robert est coauteur avec Victor-Charles Lottin, Xavier Marmier, Eugène Louis Hugues Méquet de Voyage en Islande et au Groënland exécuté pendant les années 1835 et 1836 sur la corvette la Recherche, commandée par M. Tréhouart: dans le but de découvrir les traces de la Lilloise, Volume 10. Livre dont le rédacteur est Joseph Paul Gaimard et qui est illustré par Auguste Mayer et édité en 1852 par Arthus-Bertrand[10].

Autres écrits[modifier | modifier le code]

Il écrit aussi[11]:

  • 1840, Lettres sur la Russie à S. E. M. de Struve, Éditeur Arthus Bertrand.
  • 1841, Aperçu des Observations Géologiques faites dans le nord de l'Europe, principalement sur les traces anciennes de la mer, pendant les années 1837-1838.
  • 1843, Notice pittoresque et physique sur Saint-Valery-en-Caux, impr. Genets-Lemaitre, 40 pages[12].
  • 1844, Rapport sur les collections et observations géologiques recuellies en 1838 et 1839, pendant l'expédition nautique et scientifique du nord, Éditeur Arthus Bertand, 16 pages.
  • 1844, Recherches paléontologiques, métallurgiques et géologiques, concernant plusieurs localités du bassin tertiaire de Paris, impr. de Bourgogne et Martinet, 19 pages.
  • 1846, Moyens proposés pour préserver les statues et les marbres de toutes sortes, exposés à l'air..., impr. de Dondey-Dupré, 8 pages.
  • 1850, Analyse des Expériences sur la muscadine et les autres maladies des vers à soie en 1849, Annales de la Société Séricole, coauteurs avec Félix Édouard Guérin-Méneville.
  • 1851, Note sur le résultat le plus important des études séricoles faites avec le concours de M. Eugène Robert à la magnanerie expérimentale de Sainte-Tulle (Basses Alpes). Journal d'Observations scientifiques et pratiques de la campagne de 1851, coauteurs avec Félix-Édouard Guérin-Méneville.
  • 1856, Guide de l'éleveur de vers à soie; résumé du cours de sériculture pratique fait à la magnanerie expérimentale de Sainte-Tulle par MM. E. F. G. M. et E. R, coauteur avec Félix-Édouard Guérin-Méneville, 12 pages.
  • 1861, Instructions pratiques et sommaires pour la destruction des insectes les plus nuisibles aux arbres d'alignement et restaurer les arbres susceptibles de guérison réunies par ordre du Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, Éditeur Dunod, 22 pages.
  • 1863, Interprétation naturelle des pierres et des os travaillés par les habitants primitifs des Gaules, Éditeur E. Giroud, 24 pages.
  • 1864, Destinations principales des monuments celtiques avec quelques aperçus sur les ossements et les poteries contenus dans les hypogées faisant suite à l'âge présumable des monuments celtiques, Éditeur E. Giraud, 31 pages.
  • 1864, Âge présumable des monuments celtiques établi d'après des monuments de même nature dont il est principalement fait mention dans la Bible, faisant suite à l'Interprétation naturelle des pierres et des os travaillés par les habitants primitifs des Gaules, Éditeur E. Giraud, 24 pages.
  • 1865, Paléontologie: Observations critiques sur l'âge de pierre, Éditeur E. Giraud, 14 pages.
  • 1866, Fait-on bien d'élever autant de chats qu'on le fait habituellement ? [Des Feuilles tombées. Du Rôle important que jouent les lombrics à la surface de la terre. Disposition remarquable des nids de la chenille chrysorhée. De l'Échenillage.], impr. de Vve Bouchard-Huzard, 22 pages.
  • 1867, Note sur le traitement des arbres affectés d'insectes xylophages, impr. de Vve Bouchard-Huzard, 4 pages.
  • 1867, Silex taillés, impr. de M. Loignon, 8 pages.
  • 1868, Toujours des silex taillés (station celtique de Luthernay). impr. de Walder, 8 pages.
  • 1868, Avis aux fumeurs, impr. de Walder, 3 pages.
  • 1869, Observations sur l'emplacement du camp romain de Mauchamps, typ. de Walder, 4 pages.
  • 1869, Préservation de la pierre de l'action dégradante des cryptogames, par l'emploi du deutoxyde ou des sels de cuivre, impr. de Walder, 8 pages.
  • 1870, Mortiers pour la confection des haches celtiques, impr. de Walder, 4 pages.
  • 1870, Physionomie de nos contrées et particulièrement du bassin de Paris avant et pendant la première apparition de l'homme, Éditeur les Mondes, 19 pages.
  • 1872, Considérations sur la silice, impr. de Walder, 5 pages.
  • 1872, Mélange de silex taillés et non taillés sur les pentes et dans les ravins, impr. de Walder, 4 pages.
  • 1873, Arboriculture. Cossus, impr. de Walder, 7 pages.
  • 1873, Agriculture. Lombrics, impr. de Walder, 4 pages.
  • 1873, Silex taillés en Islande, impr. de Walder, 4 pages.
  • 1873, Palmiers fossiles dans la vallée de l'Aisne, impr. de Walder, 4 pages.
  • 1876, Sézanne au point de vue géologique, Éditeur A. Patoux, 20 pages.
  • 1877, Sézanne au point de vue paléontologique, Éditeur A. Patoux, 14 pages.
  • 1879, Essai sur la topographie et la géologie du canton de Sézanne, impr. de Pessez, 40 pages.
  • 1880, Quelques mots sur la question glaciaire, Éditeur Secrétariat de l'Association.
  • ?, Note sur quelques recherches zoologiques, par M. E. Robert pendant un voyage au Sénégal, impr. de Decourchant, 4 pages.

Manuscrits[modifier | modifier le code]

Il écrit aussi trois manuscrits[13]:

  • Mémoire sur la culture de l'amandier (44 p. petit in-4).
  • Méthode facile et peu couteuse pour augmenter et ameliorer les engrais dans un métairie (16 p. petit in-4).
  • De la taille du murier (14 p. in-4).

Il entretient une relation épistolaire avec son oncle : plus de 10 lettres adressées à l'oncle, dont une de l'archevêque d'Aix (1826), et minutes autographes de lettres au sujet du Conseil de salubrité (Marseille 1829). Son oncle, médecin à Marseille a lui aussi laissé des manuscrits :

  • Relation historique de la mission de Marseille en janvier et .
  • Considérations générales sur les missions, et leur utilité après de grands troubles politiques (9 p. in-fol.).
  • Deux notes archéologiques sur les ruines d'une ancienne ville romaine et les sépultures découvertes à Sainte-Tulle (1840).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Signature sur l'exemplaire du livre "Histoire et description naturelle de la commune de Meudon" de la Bibliothèque du Michigan et scanné par Google Books
  2. Louis Eugène s'écrit sans tiret, il signait Eugène Robert, comme cela apparaît dans la publication de son livre sur Meudon.
  3. Il est à préciser que la Mairie de Meudon a écrit "Louis Robert" sur la plaque de marbre listant les Maires de Meudon. S'agit-il d'une erreur, ou bien était-ce son nom officiel ?
  4. Voir Google Books
  5. Chloroville
  6. Nécrologie dans la revue d'ethnographie, 1882
  7. P. Impr. de Didot le jeune 1834 in 4° br. 43 p. EAS sur la couverture bleue muette - (Paris 29.11.1834)
  8. Site de librairie citant l'ouvrage
  9. Tiré de l'exemplaire du livre "Histoire et description naturelle de la commune de Meudon" de la Bibliothèque du Michigan et scanné par Google Books
  10. Voir Google Books
  11. Voir Google Books
  12. Site Internet sur la Haute Normandie
  13. Vendus lors d'une vente spécialisée

Liens externes[modifier | modifier le code]

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