Emmanuel Ariès

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Louis-Marie-Joseph-Emmanuel Ariès (, Le Carbet - , Versailles) est un militaire et thermodynamicien français[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Joseph Ariès, négociant à La Martinique, et de Céleste Dert, il est élève à l'École polytechnique, puis à l'École d'application de Metz en 1868.

Il passe sous-lieutenant en 1868, lieutenant en 1870 et capitaine en 1873.

Il occupe les fonctions de chef du génie successivement à Orléansville en 1882, à Médéa en 1883, à Remiremont en 1888, à Poitiers en 1889 et à Marseille en 1897.

En 1899, il est promu officier de la Légion d'honneur[2].

Il est promu chef de bataillon, puis lieutenant-colonel du Génie.

Occupé à des travaux sur la thermodynamique, il reçoit le Prix Hughes, décerné par l'Académie des sciences, pour ses travaux[3],[4]. Il est élu membre correspondant[5] de l'Académie des sciences (section de mécanique) le [6], en remplacement d'Armand Considère.

Marié à Élisabeth Conilh de Beyssac, petite-fille du général Jean Romain Conilh de Beyssac, il est le père de Nel Ariès, ainsi que l'oncle de José Ariès et le grand-oncle de Philippe Ariès[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Thermodynamique des systèmes homogènes (Gauthier-Villars, 1897)
  • Chaleur et énergie, Masson et cie [etc] (Paris), 1898, Texte disponible en ligne sur IRIS
  • La Statique chimique basée sur les deux principes fondamentaux de la thermodynamique (1904)
  • L'électricité considérée comme forme de l'énergie (1906)
  • Les faux équilibres chimiques et la thermodynamique classique (1913)
  • Chimie physique élémentaire. Tome 1er. Les principes généraux de la statique chimique (1914)
  • Thermodynamique : propriétés générales des fluides (1920)
  • L'œuvre scientifique de Sadi Carnot : introduction à l'étude de la thermodynamique (Payot, 1921)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice sur le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS)
  2. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. Genie Civil, Volume 46, 1904
  4. Science progrès découverte, 1904
  5. Le Moniteur scientifique du docteur Quesneville: journal des sciences pures et appliquées, Volumes 84 à 85, 1917
  6. « Académie des sciences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF]
  7. Philippe Ariès et Michel Winock, Un historien du dimanche (Éditions du Seuil), Paris, Seuil, , 218 p. (ISBN 978-2-020-05543-7)

Liens externes[modifier | modifier le code]