Edmond Audran

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Edmond Audran
Description de cette image, également commentée ci-après
Edmond Audran par Pierre Petit,
Bibliothèque nationale de France.

Naissance
Lyon, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 61 ans)
Bazincourt-sur-Epte, Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur
Style Opérette
Activités annexes Organiste
Formation École Niedermeyer
Maîtres Jules Duprato
Ascendants Marius Audran

Œuvres principales

  • Le Grand Mogol (1876)
  • La Mascotte (1880)
  • Gillette de Narbonne (1882)
  • Miss Helyett (1890)
acte de naissance
Transcription des actes de naissance

Edmond Audran est un compositeur français né le [1] à Lyon et mort le au hameau de Thierceville, à Bazincourt (Eure).

La Mascotte fut son plus grand succès parmi ses nombreuses œuvres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Affiche de Gillette de Narbonne, opéra de Edmond Audran sur un texte de Alfred Duru et Henri Chivot. Vers 1883.

Son père Marius Audran (1816-1887) était ténor à l'Opéra-Comique. Edmond Audran a étudié avec Jules Duprato la musique à l'École Niedermeyer[2]. Il en a remporté le prix de composition en 1859. En 1861, sa famille s'installe à Marseille, où son père est devenu professeur de chant et, plus tard, directeur du conservatoire. Audran accepte le poste d'organiste de l'église de Saint-Joseph. Il l'occupera jusqu'en 1877. Pour cette église, il écrit de la musique religieuse dont une messe, en 1873 qui sera exécutée également à Paris, à l'église Saint-Eustache. Audran a composé une messe pour les funérailles du compositeur Giacomo Meyerbeer qui a connu un certain succès, diverses autres pièces sacrées dont un oratorio, La Sulamite (Marseille, 1876), ainsi que des chansons en dialecte provençal et de nombreuses pièces brèves.

Il est cependant connu presque exclusivement comme compositeur d'opéras-comiques et d'opérettes. Sa première incursion dans le genre de la musique légère a lieu en 1862 avec L'Ours et le Pacha, composé pour un des vaudevilles d'Eugène Scribe. Vient ensuite La Chercheuse d'Esprit (1864), un opéra-comique, également produit à Marseille. Il connaît son premier succès parisien avec Les Noces d'Olivette en 1879. Cette opérette est reprise durant plus d'un an au Strand Theatre (en) de Londres (1880-1881) sous le titre Olivette et dans une traduction anglaise de Henry Brougham Farnie (en), à qui l'on doit la plupart des adaptations des œuvres d'Offenbach, Hervé, Lecocq et Planquette.

Les œuvres d'Audran ont connu autant de faveur en France qu'en Angleterre, nombre d'entre elles ayant été adaptées en anglais. Parmi celles-ci, on peut citer :

  • Le Grand Mogol (Marseille, 1876 ; Paris, 1884 ; Londres, 1884, sous le titre The Grand Mogul, version anglaise de H. B. Farnie)
  • Gillette de Narbonne (Paris, 1882 ; Londres, 1883 sous le titre Gillette)
  • La Cigale et la Fourmi[3] (Paris, 1886 ; Londres, 1890 sous le titre La Cigale, version anglaise de F. C. Burnand)
  • Miss Helyett (Paris, 1890 ; Londres, 1891, sous le titre Miss Decima, version anglaise de Burnand)
  • La Poupée[4] (Paris, 1896 ; Londres, 1897).

Mais la plus connue aujourd'hui encore reste La Mascotte (Paris, 1880 ; Londres, 1881 sous le titre The Mascotte, version anglaise de H. B. Farnie[5]) et son célèbre « duo des dindons et de moutons ».

Audran a été un des principaux successeurs de Jacques Offenbach dans le genre de l'opéra-bouffe et de l'opérette.

Œuvres principales[modifier | modifier le code]

  • La Chercheuse d'esprit[6] (1864)
  • La Nivernaise (1866)
  • Adieux à l'Hirondelle (1875)
  • Le Grand Mogol (1877)
  • Les Noces d'Olivette (1879)
  • La Mascotte (1880)
  • Gillette de Narbonne[7] (1882)
  • Les Pommes d'or (1883)
  • La Dormeuse éveillée (1883)
  • Serment d'amour (1886)
  • La Cigale et la fourmi (1886)
  • La Fiancée des verts poteaux (1887)
  • Le Puits qui parle (1888)
  • La Petite Fronde (1888)
  • La Fille à Cacolet (1889)
  • L'Œuf rouge (1890)
  • Miss Helyett (1890)
  • L'Oncle Célestin (1891)
  • Article de Paris (1892)
  • La Sainte Freya (1892)
  • Madame Suzette (1893)
  • Mon Prince (1893)
  • L'Enlèvement de la Toledad (1894)
  • La Duchesse de Ferrare (1895)
  • La Poupée (1896)
  • Monsieur Lohengrin (1896)
  • Les Petites Femmes (1897)
  • Les Sœurs Gaudichard (1898)

Sources[modifier | modifier le code]

  • Cet article est essentiellement une traduction de la version anglaise de Wikipédia, qui reprend le texte de l'Encyclopædia Britannica, onzième édition, une publication aujourd'hui dans le domaine public.
  • R. Traubner, Operetta: a Theatrical History, New York 1983.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Date de naissance selon le registre (voir ci-dessous)
  2. Fameuse école de chant religieux fondée par Louis Niedermeyer. En sont issus également Gabriel Fauré, André Messager et Claude Terrasse. Camille Saint-Saëns y fut enseignant.
  3. « La Cigale et la fourmi : opéra-comique en trois actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. « La Poupée : opéra-comique en 4 actes et 5 tableaux », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  5. C'est cette œuvre qui a introduit le mot « mascotte » en anglais.
  6. « La Chercheuse d'esprit : opéra-comique en un acte », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  7. « Gillette de Narbonne : opéra-comique en trois actes [sélection de mouvements] », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

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