Doris (Q135)
Doris | |||
Type | Sous-marin | ||
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Classe | Circé | ||
Histoire | |||
A servi dans | Marine nationale | ||
Chantier naval | Chantiers de la Gironde, Bordeaux | ||
Quille posée | 1924 | ||
Lancement | 1927 | ||
Armé | 1930 | ||
Statut | coulé en 1940 | ||
Équipage | |||
Équipage | 45 hommes | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | 62,50 m | ||
Maître-bau | 5,4 m | ||
Tirant d'eau | 3,9 m | ||
Déplacement | 615 t en surface, 776 t en plongée | ||
Propulsion | en surface : 2 moteurs diesels Schneider de 625 ch en plongée : 2 moteurs électriques de 500 ch 2 hélices |
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Vitesse | 14 nœuds en surface 7,5 nœuds en plongée |
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Caractéristiques militaires | |||
Armement | 1 canon de 75 mm 1 mitrailleuse de 13,2 mm 7 tubes lance-torpilles de 550 mm 1 torpille de réserve. |
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Rayon d'action | En surface : 2 000 nautiques à 10 nœuds. En plongée: 85 nautiques à 5 nœuds. | ||
Carrière | |||
Pavillon | France | ||
Indicatif | Q135 | ||
Localisation | |||
Coordonnées | 52° 47′ 18″ nord, 3° 49′ 06″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
Géolocalisation sur la carte : mer du Nord
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La Doris est un sous-marin français entré en service en 1930 et appartenant à la classe Circé, appelée aussi « sous-marin côtier » ou de 2e classe et plus familièrement, « 600 tonnes ». Ce type de sous-marins était destiné aux opérations près des côtes.
Détaché par l'Amirauté française auprès de la Royal Navy, il a été coulé au début de la Seconde Guerre mondiale par le sous-marin allemand U-9 au large des Pays-Bas le à 23 h 14[1].
Son équipage se composait de 42 marins, sous les ordres du lieutenant de vaisseau Favreul, plus une équipe de liaison de 3 marins britanniques. Le sous-marin a disparu corps et biens[1].
L'épave
[modifier | modifier le code]L'épave a été trouvée par deux plongeurs hollandais en juin 2003 à 36 m de fond. La position exacte de l'épave a été déterminée par le chasseur de mines Cassiopée en et le bâtiment a ainsi été formellement identifié le [1].
Hommage
[modifier | modifier le code]- Le a lieu une cérémonie en mer au-dessus de l'épave à bord du patrouilleur Pluvier. Il est accompagné par le sous-marin Dolfijn de la Marine royale néerlandaise.
- Le a eu lieu à l'escadrille des sous-marins de Brest une cérémonie d'hommages aux disparus en présence de leurs familles.
- Une plaque commémorative est visible dans l'église de Berlancourt (Aisne), en souvenir de G. Rebouté, membre de l'équipage en 1940, disparu en mer.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Moulin, « Les sous-marins de type Circé : Schneider, budgets 1922 et 1923 », SUB-MARINE, Éditions Heimdal, no 17, , p. 69-73 (ISSN 2271-9091).
Sources
[modifier | modifier le code]- Dossier du naufrage de la Doris (Marine nationale, 2004).
- François-Emmanuel Brézet, Histoire de la marine allemande : 1939-1945, Paris, Perrin, , 398 p. (ISBN 978-2-262-01337-0 et 2-262-01337-3, OCLC 319904807).
- Jacques Favreul (le fils du Cdt de la Doris) (préf. amiral Bernard Louzeau), La "Doris" : 1930-1940 : histoire d'un sous-marin perdu, Rennes, Marines Éditions, , 111 p. (ISBN 978-2-915379-99-0 et 2-915-37999-8, OCLC 470654222, BNF 41395738).