Doogal (film de 2006)

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Doogal

Titre québécois Pollux : Le Manège enchanté
Réalisation Jean Duval
Dave Borthwick
Frank Passingham
Scénario Paul Bassett Davies
Stéphane Sanoussi
Raoff Sanoussi
Acteurs principaux
Sociétés de production Films Action
SPZ Entertainment
Bolex Brothers
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Animation 3D
Durée 78 minutes
Sortie 2006

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Doogal est un film d’animation en images de synthèse sorti en 2006. Le film est une adaptation américaine du film Pollux : Le Manège enchanté de 2005, considéré comme l'un des pires films d'animation jamais réalisés.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Une belle journée commence au Bois-Joli, un monde imaginaire protégé par la magie du Manège enchanté et du bienveillant Zébulon. Y vivent Ambroise, l’escargot savant, Azalée, une vache à pois roses et au caractère de diva exubérante, Flappy, un lapin sympathique et narcoleptique ainsi que Pollux, un chien à la grosse fourrure soyeuse et au caractère bien trempé dont les deux passions dans la vie sont les sucreries et sa meilleure amie Margote.

Pollux génère involontairement une catastrophe dans le monde paisible et joyeux du Bois-Joli : sa gourmandise le conduit à libérer par mégarde le terrible Zabadie, un sorcier démoniaque maintenu captif sous le Manège enchanté depuis une lointaine époque glaciaire. Celui-ci utilise immédiatement ses pouvoirs pour ensevelir le Bois-Joli sous la glace, emprisonnant Margotte, Père Pivoine, Basile et Coralie, à l’intérieur du Manège.

Zabadie s’attèle ensuite à son objectif ultime : réunir en trois jours les trois diamants qui lui permettront de geler le soleil et le reste du Monde pour toujours. Pollux et ses amis doivent récupérer les trois diamants avant le sorcier et le ramener dans sa prison au plus vite. Sans hésiter, les compagnons entament un voyage semé d’embûches à bord du petit train magique du Bois-Joli.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Doogal (États-Unis)
  • Réalisation : Jean Duval, Dave Borthwick, Frank Passingham
  • Scénario : Paul Bassett Davies (en), Stéphane Sanoussi et Raoff Sanoussi d'après la série télévisée Le Manège enchanté de Serge Danot
  • Dialogues : Tad Safran
  • Direction artistique : Lilian Fuentefria
  • Animation : Frédéric Bonometti
  • Montage : Mathieu Morfin
  • Musique : Mark Thomas
    • Chansons : Henri Salvador, Lydia Martinico, Andrea Remanda, J.-Y. D’Angelo, Dominique Bertram, D. Cravic, Christophe Deschamps, Ray Davies, Edward Kassner
    • Direction musicale : Lydia Martinico
  • Production : Laurent Rodon, Pascal Rodon, Claude Gorsky
    • Co-production : François Ivernel, Jake Eberts, Cameron McCracken, Jill Sinclair
    • Production associée : Léonard Glowinski, Vertigo Productions, Linda Marks, Bruce Higham, Andy Leighton
  • Sociétés de production : Films Action, SPZ Entertainment, Bolex Brothers
  • Sociétés de distribution : The Weinstein Company
  • Budget : 18 M€
  • Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langues : Anglais
  • Genre : Animation 3D (images de synthèse)
  • Format : couleur - 35mm - 1,66:1 - Dolby Digital
  • Durée : 78 minutes
  • Classification : tous publics
  • Dates de sortie :

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Sorti l'année suivante aux États-Unis sous le titre Doogal, il constitue avec 2 300 copies une des plus grosses sorties pour un film français sur le territoire américain. Le distributeur américain, Harvey Weinstein, estimant que les voix anglaises n'étaient pas adaptées au public américain, a non seulement fait réenregistrer la plupart des rôles par d'autres acteurs mais a également confié la réécriture des dialogues et le remontage du film aux auteurs de La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge.

Éreinté par les critiques[1] et mal noté par les spectateurs[2], voire considéré comme un des « pires films d'animation de tous les temps »[3], le film a toutefois engrangé 7 millions de dollars et a écoulé un million en DVD[réf. nécessaire][4].

En 2017, le scénariste et producteur exécutif de la version américaine Butch Hartman a révélé dans une interview, à la suite du scandale Weinstein, que le film était à l'origine censé inclure une partie live similaire à Princess Bride, mais que celle-ci avait été abandonnée en raison de coupes budgétaires et remplacée par la narration de Judi Dench. De plus, l'affiche du film mentionnait son nom et celui de sa société de production Billionfold jusqu'à ce qu'ils soient supprimés - pour des questions de droits d'auteur - au profit des sociétés de production Pathé et Action Synthèse. Il a également affirmé que seul 3% de son script original avait été conservé dans le montage final après sa réécriture sans son consentement par Harvey Weinstein et sa société de distribution et de production The Weinstein Company, avec un scénario de La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge codirecteur Cory Edwards[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il reçoit un F dans Entertainment Weekly[réf. nécessaire]
  2. 2,8/10 sur IMDb et 3,1/10 sur Rotten Tomatoes
  3. (en) flickchart.com
  4. Au Canada, le DVD propose la version anglaise remontée par Harvey Weinstein, en France la version originale.
  5. (en) Butch Hartman, « Let's talk about Doogal », YouTube,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]