Discussion:Âge du fer

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Que pensez vous d'un déplacement vers Âge du Fer

jeffdelonge 4 jan 2004 à 19:56 (CET)

ok pour moi

Treanna 4 jan 2004 à 19:59 (CET)

je ne suis finalement pas certain que la majuscule soit nécessaire pour Fer

jeffdelonge 4 jan 2004 à 20:56 (CET)

Tout à fait de ton avis: Âge du fer me semble plus pertinent. Idem pour le bronze, le cuivre, la pierre, etc. Ce serait bien de décider ça rapidement, parce que j'ai d'autres articles de ce type en préparation...

Fphilibert 5 jan 2004 à 12:52 (CET)

Je préfère aussi Âge du fer; plus simple!

Hémant 5 jan 2004 à 12:55 (CET)

Normalement c'est même âge du fer ou âge du bronze en typo française seul Moyen Âge prend une majuscule à âge.

Treanna 5 jan 2004 à 14:42 (CET)

J'ai fait les modifications nécessaires

phe 25 jun 2004 à 12:07 (CEST)

La question de l’Âge du fer en Afrique[modifier le code]

Résumé :

Dès 1952, H. LHOTE avait montré, à l'encontre de la "théorie carthaginoise" de R. MAUNY, le caractère autochtone de l'industrie noire-africaine du fer, sans que son argumentation cohérente ait été retenue par les historiens de l'Afrique, malgré la parution, en 1959, des premières datations de la "civilisation de Nok" au Nigéria : -3500 BC, -2000 BC, -900 BC, +200 AD (L.M. DIOP, 1968).

Les dates les plus probantes produites ensuite sont 1°) celles du massif de Termit : en 1972, 10e siècle BC; en 1988, 14e / 15e siècle BC; en 1992, de 1675 à 2900 BC (cf G. Quéchon); 2°) celles de la région du lac Victoria-Nyanza : 13e / 15e siècles BC, en 1982 (cf M.C. Van GrunDerbeek, E. ROCHE, H. DOUTRELEPONT).

Les premières dates de Nok et celle de Ndalane, au Sénégal (environ 2800 BC, cf. C.A. DIOP et G. DELIBRIAS, 1976) imposent de multiplier les recherches et les datations dans ces deux régions. Leur corrélation avec les dernières dates se rapportant au massif de Termit, suggère que la métallurgie du fer est apparue en Afrique occidentale vers 2800 BC, voire plus tôt.

Le fer trouvé en Asie et en Nubie est trop tardif pour expliquer la présence en Égypte, de quelques échantillons de fer de gisement, datant de l'époque des pyramides (27e siècle BC), alors que l'Égypte est dépourvue de ce minerai. Il n'est pas impossible que le fer soit venu du Soudan occidental et central par l'Ennedi (cf. remarques de P. HUARD), dans le cadre d'un réseau d'échanges très étendu, quand le Sahara était moins désertique.


Conclusion

Depuis une trentaine d'années, plusieurs dates particulièrement importantes ont été acquises qui permettent de préciser très notablement l'ancienneté de la métallurgie du fer en Afrique noire. Le point de nos connaissances sur le début de l'Âge du fer en Afrique se présente comme suit :

1. Une métallurgie du fer certaine entre le 13e et le 15e siècle BC

- d'une part dans la région du massif de Termit (entre le lac Tchad et l'Aïr)

- d'autre part, à l'ouest du lac Victoria-Nyanza et sur sa rive sud.

Cette métallurgie est donc très antérieure au fer carthaginois, voire plus ancienne que le fer hittite ;

2. Des échantillons de fer doux, non météorique, datent, en Égypte, de 2600 BC environ (époque des pyramides), alors que l'on ne trouve pas de mines de fer en Égypte ;

3. Une probabilité de métallurgie du fer se situant entre 3000 et 2000 BC existe

a - dans la région du massif de Termit (Niger)

b - dans la région de Kaolack (Ndalane) au Sénégal

c - dans la région de Nok (Nigéria) ;

4. Une industrie du fer est attestée à Taruga au 9e siècle BC (région de Nok) ;

5. Vers 700-600 BC, le fer est également traité d'une part au Cameroun et au Gabon, d'autre part dans la région du Nil moyen (Nubie). Il l'est aussi près d'Agadès (bordure sud) à quelque 300 km à l'ouest du massif de Termit. Des fouilles plus approfondies sont espérées dans ces différents sites ;

6. Des réseaux d'échanges étendus existaient au 3e millénaire BC (rappelons sur ce point les quatre expéditions conduites par l'Égyptien Herkouf au 24e siècle BC) — ce qui rend possible un commerce du fer entre les différentes régions de l'Afrique. Les modes de désignation du fer sont apparentés dans les langues soudanaises et bantoues et en égyptien ancien. Le fer a pu arriver en Égypte à partir du Soudan occidental et central par l'Ennedi où une attestation ancienne de lances a été remarquée par P. HUARD (cf. ci-dessus). On ne peut donc formuler aucune conclusion sûre à cet égard actuellement. Seule la multiplication des fouilles et des datations permettra d'en savoir plus, quoique la vitesse de disparition du fer sous les climats chauds et humides empêche probablement de découvrir exactement ce qu'il en a été dans bien des cas. Cependant, les vestiges de poteries associées, de fourneaux et de tuyères, datables par la thermoluminescence, devraient fournir prochainement une nouvelle moisson de dates significatives. Il faudrait notamment dater les mines de Telenugar (Tchad) et entreprendre des investigations dans la région du Fertit (nord-est de la République Centrafricaine).

Puisse cette conclusion susciter des vocations, des mécénats et l'organisation de nouvelles campagnes de fouilles.


Source: Cette note est extraite d'un article de Louise Marie Diop-Maes de 1995 dans la revue Ankh : http://www.ankhonline.com/metallur.htm

Il y a ici entourloupe et confusions très grossières de la part des afrocentristes, l'étude de H. de Foresta et al. mentionnée comme seule source scientifique sérieuse dans l'article mentionne la date de 2110 BP (Before Present ... donc environ 160 av JC ... LOL), ça n'est pas « BC » (Before Christ) !!!
Quant à l'autre source de l'article, c'est un livre afrocentriste comme il y en a tant et qui n'a évidement rien de sérieux (dont les théories ont été fondés dès le départ sur des confusions grossières entre BP et BC !).
Fraxin (discuter) 30 décembre 2015 à 19:06 (CET)[répondre]

Formulation[modifier le code]

C'est moi ou la 1ère phrase de l'historique est super lourde ? Frakir (d) 19 janvier 2010 à 14:32 (CET)[répondre]

impec comme ça Frakir (d) 19 janvier 2010 à 18:35 (CET)[répondre]

Âge du fer en Afrique[modifier le code]

Notification Cerambyxcerdo et Fraxin : N'est-il pas un peu rapide de traiter une source, publiée par l'UNESCO, de farce ? Je lis, dans la source que vous mettez en cause : « Ce livre démontre qu’au contraire, l’Afrique a inventé et développé sa propre métallurgie du fer. Et cela, peut-être dès le IIIe millénaire avant J.-C. et probablement dans plusieurs sites autonomes, en Afrique de l’Ouest et du centre et dans la région des Grands Lacs. p. 4 ». Comprenez qu'on puisse, de bonne foi, s'appuyer là-dessus et trouver un peu... comment dirais-je... rapide, de traiter de farce afro-centrée une publication de l'UNESCO. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 30 décembre 2015 à 20:39 (CET)[répondre]

Notification Barada-nikto :Bonsoir, l'article de Bocoum publié avec le tampon de l'UNESCO est bel est bien un article afro-centriste très peu sérieux, le tampon de l'UNESCO n'y change rien car l'UNESCO n'est pas un organisme de recherche reconu, c'est une organisation culturelle internationale sous l'égide de l'ONU, et donc par conséquent de très nombreux états y participent, dont toutes sortes de pays à revendications diverses et variées pas très sérieuses, et ici on en a une bonne illustration. Pour s'en rendre compte il suffit de comparer ce que mentionne Bocoum dans son article avec les sources primaires d'où il a tiré ses informations, par exemple la date la plus ancienne mentionnée, les fameux 2630 av JC :
-
Extrait de Bocoum dans votre source ( [1] ):
« Les datations de la métallurgie du fer à Termit (Niger) : leur fiabilité, leur signification Par Gérard Quéchon Laboratoire de recherches sur l’Afrique, Maison René-Ginouvès, CNRS-UMR 7041, allée de l’Université, 92023 Nanterre cedex:
Dès 1972, une date de 2630 ± 120 ans av. J.-C. avait été obtenue pour la métallurgie du fer à Termit. Cette ancienneté, inattendue dans l’état des connaissances de l’époque, obligeait à la prudence tant qu’elle n’était pas confirmée ou infirmée par de nouvelles recherches. La reprise de l’enquête en 1982 a corroboré la fiabilité de cette première date, qui a été croisée avec de nouvelles mesures, cohérentes entre elles et avec le contexte archéologique. »
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Maintenant je vais vérifier dans les sources primaires de Gérard Quéchon du CNRS qui aurait fourni cette fameuse datation, par chance c'est disponible sur le net ( [2] ):
page 310: « C’est dans ce contexte qu’apparaît, très tôt, la métallurgie du fer. Lors de la publication de la première prospection, nous avions pré- senté avec réserve la datation d’un bas-fourneau à 2 628-120 BP. (1 030 - 580 avant J.C.). »
page 310-311: « Grâce aux travaux menés depuis 1982, on peut maintenant, non seulement confirmer la pertinence de cette première date par cinq nouvelles mesures sur ces mêmes sites de Do Dimmi (7), mais encore dater le stade précédent à la fin du II’ millénaire avant J.C. (8). On peut même situer l’apparition des premiers, objets de métal (fer et cuivre) avant 1 350 avant J.C. (9) et cela dans un contexte encore ténéréen, puisqu’ils sont présents sur un site d’artisans spécialisés sur- tout dans la fabrication de petits grattoirs »
-
Donc Bocum raconte n'importe quoi...
Et il s'agit là de loin de la plus ancienne métallurgie du fer attestée en Afrique, soit bien longtemps après son apparition en Anatolie dès le début du IIIe millénaire avant JC [3] (ne surtout pas confondre le début de la technique de la métallurgie du fer proprement dite avec l'"Age du fer" qui lui constitue l'age de la domination de la métallurgie du fer sur la métallurgie du bronze qui se fait supplanté, soit bien longtemps après l'apparition de la technique), de plus les données génétiques récentes ont prouvé l’existence d'importantes migrations de populations originaires du Proche-Orient en Afrique subsaharienne à partir du IIIe millénaire avant JC (et probablement avant, elles aussi sans doute continué pendant logtemps), il est fort probable qu'ils ont apporté avec eux de nombreuses techniques néolithiques ainsi que la métallurgie, d'ailleurs il n'y a pas d'age du bronze en Afrique, on passe directement au fer, probablement parce que les migrants du Proche-Orient qui y on débarqués et qui connaissaient les deux techniques ont trouvé bien plus facilement du minerai de fer (très commun géologiquement) et n'ont pas trouvé tout les ingrédients pour faire du bronze (cuivre, étain, arsenic, tous bien plus difficiles à trouver).
De plus cet article traite de l'"Age du fer" qui est le nom d'une période chrono-archéologique marquée par la généralisation du fer et la supplantation du bronze pour la fabrication d'armes et d'outils élaborés sur de larges zones géographiques, il faut donc rester dans le sujet. Cordialement. Fraxin (discuter) 30 décembre 2015 à 23:09 (CET)[répondre]
En vue de sourcer l'origine de la métallurgie du fer en Afrique :
François Paris, Alain Person, Gérard Quéchon et Jean-François Saliège, « Les débuts de la métallurgie au Niger septentrional », Journal des africanistes, vol. 62, no 2 « Mémoire de sable »,‎ , p. 55-68 (lire en ligne)

« La publication de la première prospection archéologique de Termit (Quéchon et Roset, 1974) annonçait la datation d'un bas-fourneau à 2628 ± 120 BP (Ifan), soit : 1030-580 av. J.-C. Il s'agissait, à l'époque, du plus vieux résultat pour la métallurgie du fer africaine. Il devait donc être conforté par d'autres mesures, d'autant que le contexte archéologique impliquait une date plus ancienne d'au moins quelques siècles pour les vrais débuts de la métallurgie dans la région.
Il est désormais possible de confirmer cette première date par cinq nouvelles mesures sur ces mêmes sites de Do Dimmi, et aussi de dater le stade précédent de la fin du deuxième millénaire av. J.-C. L'apparition des premiers objets de métal (fer et cuivre) se situe au-delà de 1350 av. J.-C., dans un contexte encore largement ténéréen puisqu'ils sont présents sur un site d'artisans spécialisés dans la fabrication de petits grattoirs.
On admettra que cet ensemble de dates constitue une forte présomption de l'existence d'un foyer autochtone africain de la métallurgie du fer (Quéchon 1989). Faut-il en fixer le berceau à Termit ? Rien n'est moins sûr, au moins sensu stricto : lors d'une rapide prospection dans la région voisine d'Egaro, pourtant archéologiquement plus pauvre, deux poteries provenant de sites qui ont livré des objets en fer, (fig. 2) ont fourni des dates encore plus anciennes : 3645 ± 150 BP (Pa 661), soit : 2520-1675 av. J.-C, et même 4000 ± 110 BP (Pa 629), soit 2900-2300 av. J.-C. Ces dates ont été obtenues dans de bonnes conditions de fiabilité au laboratoire (Saliège, Lodyc, université Pierre et Marie Curie), comme sur le terrain (mission Paris et Quéchon 1986). Nous les publions néanmoins ici avec toutes les réserves d'usage en attendant confirmation par d'autres résultats. En tout état de cause, il reste désormais établi que la métallurgie du fer existe dans cette région en plein deuxième millénaire av. J.-C. et dans un contexte culturel encore très néolithique. »

Donc 3° millénaire sous réserve (pas autre chose que ce dit Bocoum d'ailleurs, et la formulation d'origine dans l'article ici disait d'ailleurs « remonterait » c'est à dire au conditionnel. Bocoum est moins "farceur" qu'il ne semble puisque ce sont, évidemment, les mêms travaux qui figurent dans le document UNESCO...) et second millénaire à coup sûr. On peut donc formuler un paragraphe sur cette base car aujourd'hui le continent n'est pas abordé dans l’article. Nous sommes d'accord sur le fait qu'il reste à dater l'âge du fer proprement dit (mais ça devrait être moins compliqué, j'espère...) En attendant, je mets le § en réserve dans l'article. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 2 janvier 2016 à 11:12 (CET))[répondre]
Merci, il s'agit là de documentation de meilleure qualité, (la source est là [4])
Premièrement cela confirme bien que Bocoum a transformé une date: les 2630 ± 120 ans av. J.-C pour le site du Termit c'est bel et bien les 2628 ± 120 BP (soit : 1030-580 av. J.-C) de Quéchon qui on été transformé, et il n'y avait pourtant pas de confusion possible, le texte de Bocoum est fort probablement mensonger sur d'autres dates et ne peut donc plus servir de référence (ou alors pour chaque info tirée de Bocoum il faudra impérativement aller vérifier dans les sources d'origine, et citer ces dernières en source).
Donc ici, tout les sites les plus anciens de la métallurgie du fer en Afrique se situent dans le contexte du Sahara Néolithique (ce n'est vraiment pas du tout pareil que l'Afrique subsaharienne, il faudra donc au moins le préciser) au Niger septentrional, à une époque où le Sahara était peuplé des populations ancêtres des "Lybico-Berbéres" actuels. Ces lybico-Berbéres sont en fait des méditerranéens qui sont arrivés dans le Sahara au Néolithique depuis le Proche-Orient en apportant avec eux les innovations néolithiques du Proche-Orient comme l'agriculture, le pastoralisme, la céramique, la métallurgie (cuivre) etc, (les peuples Berbères actuels sont leurs descendants actuels partiels, qui se sont plus ou moins mélangés avec des africains noirs selon les tribus). On sait aujourd’hui qu'ils ont aussi pénétré dans toute l'Afrique subsaharienne (les africains subsahariens actuels en ont d'importantes traces génétiques dans leur génome).
Je cite (p58): "Pour J. -P. Roset (1985), l'origine libyco-berbère de ces traits culturels ne fait pas de doute. Cela relancerait-il le débat sur une origine septentrionale ou méditerranéenne de la métallurgie africaine ? Probablement pas, car des arguments chronologiques et technologiques, liés aux découvertes de nos programmes actuels, plaident davantage pour une invention autochtone"
Donc selon leur opinion à l'époque ce serait des "Libyco berbères" qui ont fait cette invention de manière autochtone dans le Sahara. C'est en effet possible puisque ils proviennent de populations méditerranéennes qui connaissaient déjà auparavant l'art du feu (céramique, cuivre, bronze).
A propos des deux objets en fer trouvés dans deux céramiques datées de 3645 ± 150 BP (Pa 661) (soit 2520-1675 av. J.-C), et de 4000 ± 110 BP (Pa 629) (soit 2900-2300 av. J.-C), ils ne disent malheureusement pas si c'est du fer fondu extrait de minerai ou du fer natif (ou météoritique) travaillé à froid, or le travail du fer météoritique à froid est attesté ailleurs dans le Sahara au Néolithique: en Égypte pré-dynastique (d’ailleurs peuplé par le même type de population qui est à l'origine des Libyco-Berbére, d'origine méditerranéenne, le Sahara Néolithique et l’Égypte ancienne sont issus d'une même vague de peuplement issue du Proche-Orient).
Les auteurs insistent bien sur leur grande réserve, en parlant par exemple de charbon de bois qui est peut être issu de souches d'arbres, s'ils en parlent c'est parce que cela produit un "effet vieux bois", un problème bien connu pour la datation au carbone 14 (les souche d'arbres peuvent être facilement veilles de plusieurs millénaires car beaucoup d'arbres rejettent de souche après leur mort apparente ou leur chute), et de plus les dates obtenues sont fort dispersées, et enfin aucune autre étude n'a été mené depuis pour confirmer ou infirmer.
Je pense donc que l'on peut raisonnablement évoquer ces faits dans l'article en une courte mention dans la section "Afrique", en n'oubliant pas les précisons nécessaires, et surtout en ne confondant surtout pas avec l""Âge du fer" (qui concerne la généralisation de la métallurgie du fer, avec les autres éléments de développement associés) qui est beaucoup plus tardif en Afrique.
Cordialement Fraxin (discuter) 2 janvier 2016 à 16:21 (CET)[répondre]
Merci d'avoir rajouté l'url pour l'article ; je mets cela dans l'article. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 6 janvier 2016 à 12:07 (CET)[répondre]
Suite à l’annulation d'une précision d'importance, je recite (p58): "Pour J. -P. Roset (1985), l'origine libyco-berbère de ces traits culturels ne fait pas de doute. Cela relancerait-il le débat sur une origine septentrionale ou méditerranéenne de la métallurgie africaine ? Probablement pas, car des arguments chronologiques et technologiques, liés aux découvertes de nos programmes actuels, plaident davantage pour une invention autochtone"
Notification Barada-nikto :Bien que le passage contient un sous-entendu (le fait que les libyco-berbères étaient présents jusqu'à la Méditerranée et viennent de là dans des temps plus anciens, et donc ils peuvent être encore plus ou moins en lien avec elle, d'où le fait que l'on pourrait penser que cette métallurgie viennent de la Méditerranée...), le passage est pourtant bien clair, ce qu'il renie ce n'est certainement pas l'identité Libyco-berbère de cette culture, c'est un fait acquis, qui ne fait "pas de doute". Mais la problématique est la suivante: est ce ça voudrait dire que cette technologie viendrait de la Méditerranée? Réponse: l'auteur pense que non (ça c'est sont opinion personnelle, il n'y met pas de certitude), cette invention est plus probablement selon lui le fait de cette population (d'identité culturelle libyco-berbère) au Niger même, donc c'est une invention "autochtone" de la région selon lui...
C'est plus clair maintenant? où il faut que je reformule encore la problématique? Fraxin (discuter) 26 février 2016 à 09:49 (CET)[répondre]
Admettons, mais j'ai cité le caractère néolithique du contexte de la découverte, qui figure tout aussi clairement dans le texte. Pourquoi l'avoir enlevé pour privilégier le contexte lybico-berbère ? --Barada-nikto (discuter) 26 février 2016 à 10:38 (CET)[répondre]
Et bien "libyco-berbère" sa donne l'identité ethnoculturelle et ça donne énormément d'information sur "qui", et c'est au cœur de la problématique pour savoir "d'où ça vient", comme l'indique ce passage que nous venons de discuter. Ne pas le mentionner serait une sorte de mensonge par omission, car les libyco-berbères du Sahara au Néolithique ce n'est pas du tout la même chose que l'Afrique subsaharienne à la même époque, c'est deux monde différents. "Néolithique" c'est juste une très très vague période. Les lecteurs ont le droit d'avoir cette information qui change la perception du problème et donne toute sa complexité (puisqu'on a aussi d'autres sites présumés en Afrique). CordialementFraxin (discuter) 26 février 2016 à 11:03 (CET)[répondre]
Néolithique : je ne sais pas si c'est très très vague, mais c'est écrit en toutes lettres en tout état de cause. La citation "lybico-berbère" est donnée par les auteurs qui s’empressent de dire à la suite que ça ne remet pas en cause l'origine autochtone du travail du fer. On pourrait tout aussi bien considérer que c'est une omission dommageable que de ne pas le préciser à la suite. On pourrait tout aussi bien mettre les trois informations : contexte néolithique lybico-berbère qui ne remet pas en cause l'origine autochtone. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 26 février 2016 à 11:08 (CET)[répondre]
La "culture lybico-berbère" que les auteurs mentionnent est celle de la "période des chars" dans le contexte du site d'Iwelen. Ils défendent clairement le point de vue que ce ne serait pas cette culture qui serait à l'origine de la métallurgie mise en évidence à cette époque, mais bien une culture autochtone (car gardant des traits néolithiques) qui n'est justement pas celle qui présente des caractères lybico-berbères. PS: La formulation de Barada-nikto est donc la bonne, mais je pense que le passage est plutôt hors-sujet dans cet article qui parle de "l'âge du fer", pas des débuts de la métallurgie au néolithique.--Phso2 (discuter) 26 février 2016 à 11:19 (CET)[répondre]
Bonjours, Avez vous des citations? Vu le passage au dessus j'ai des doutes. Parce que "lybico-berbère" c'est un terme vaste pour désigner beaucoup de cultures néolithique du Sahara et d'Afrique du Nord, la "période des chars" est plutôt tardive et n'est certainement pas la seule a être communément mise dans le sac "libyco-berbère". Cordialement. Fraxin (discuter) 26 février 2016 à 11:25 (CET)[répondre]
ça découle du raisonnement de l'article : 1)Il constate (§ précédent"Termit") qu'on a mis en évidence une métallurgie dans un site associé à une culture "libyco-berbère" dont les premières manifestations remontent à environ -1500 (3500BP), qui est "différente de celle du Néolithique ténéréen" (coutumes funéraires, céramique, représentations rupestres). Cette découverte pourrait donc laisser à penser que ce soit dans ce contexte culturel que la métallurgie est apparue. 2)Mais il indique que ses découvertes plaideraient davantage, au contraire, pour une origine autochtone (implicitement celle de la culture néolithique locale préexistant à l'apparition de la culture "libyco-berbère" vers -1500. 3)Il développe ensuite ses arguments : des traces anciennes de métallurgie dans un contexte ténéréen (néolithique) impliquant que cette métallurgie ait été développée dans ce contexte néolithique ténéréen à une date plus ancienne que les premières manifestations de la culture "libyco-berbère". (ce qui ne veut pas dire que la métallurgie mise en évidence à Iwelen (qui date d'environ -600 à -200) dans le contexte culturel "lybico-berbère" soit une héritière directe de la métallurgie du "ténéréenne")--Phso2 (discuter) 26 février 2016 à 11:52 (CET)[répondre]
En tout état de cause, les principales découvertes de métallurgie qui sont "attestées" à Termit par cette étude ont bien été faites dans un contexte culturel "Libyco-berbére", ce point n'est donc pas contestable, c'est simplement qu'ils discutent par ailleurs, sans rien affirmer, d'une petite pointe de flèche (indice vraiment mince, d'autant plus que la métallurgie normalement, ça passe rarement inaperçu archéologiquement) trouvée dans une poterie d'apparence plus ancienne (et pour cette pointe il n'est d'ailleurs pas prouvé si c'est du fer réduit, ou du fer météoritique comme on en trouve en Égypte et en Mésopotamie à la même époque). Cordialement.Fraxin (discuter) 29 février 2016 à 05:27 (CET)[répondre]
Non, les auteurs disent bien qu'il ne s'agit pas d'un contexte culturel "libyco-berbère" mais au contraire néolithique autochtone, ce qui est d'ailleurs logique sinon la question de l'origine ne se poserait pas. Ensuite concernant la pertinence de ces résultats, en l'état il ne s'agit que de votre avis.--Phso2 (discuter) 29 février 2016 à 13:42 (CET)[répondre]
Mais je suis d'accord sur le fait que cet article devrai parler surtout de l'"age du fer proprement dit". Évoquer l'apparition de la métallurgie du fer y aurait du sens si c'est dans un article bien développé sur l'"age du fer" en premier lieu", or ce n'est pas le cas.Fraxin (discuter) 26 février 2016 à 11:37 (CET)[répondre]
Le chapitre "chapeau" s'appelle chronologie de l'âge du fer et le sous-chapitre "Afrique" ne traite ni plus ni moins du sujet que les sous-chapitres des autres aires géographiques.
Pour l'incise concernant le contexte lyico-berbère je ne suis apparemment pas le seul (ça me rassure un peu Émoticône) à penser qu'elle donne une information discutable au regard de ce que la source veut démontrer. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 26 février 2016 à 11:50 (CET)[répondre]
Je suis d'accord. Dire que la source établit un "contexte lybico-berbère" est abusif à mon avis. L'auteur de la source me parait même être de l'avis contraire. Manifestement, Fraxin parvient à interpréter cette source d'une façon différente de nous, (l'auteur considérerait le contexte libyco-berbère comme établi, mais tiendrait à préciser qu'il s'agit de berbères autochtones?). Je pense plutôt qu'en démontrant l'aspect autochtone de l'innovation, il cherche à nier le contexte lybico-berbère. Il parle même d'"origine" lybico-berbère, et pas de contexte. Quand on parle d'origine Libyco-quelque chose, je crois qu'on cherche à situer l'origine en question en Libye. Et quand dans le même paragraphe, on dit "plaident davantage pour une invention autochtone", et que l'on se situe au Niger, je crois qu'on veut opposer "origine Lybico-berbère" à "origine autochtone".Dans l'attente de pouvoir trancher entre nos deux interprétations, je pense que la précision "dans un contexte lybico-berbère" devrait être retirée.BabarJohn (discuter) 7 mars 2016 à 0:14 (CET)

Autres sources[modifier le code]

J'ajoute quelques sources en vue d'une réutilisation future.

  • (en) Heather Pringle, « Seeking Africa's First Iron Men », Science, vol. 323, no 5911,‎ , p. 200-202 (DOI 10.1126/science.323.5911.200, lire en ligne [PDF]) — Présente la controverse concernant l'ancienneté de la métallurgie du fer en Afrique et « l'affrontement » entre tenants de la métallurgie autochone vs le modèle diffusioniste.
  • Étienne Zangato, Les ateliers d'Ôboui : Premières communautés métallurgistes dans le nord-est du Centrafrique, Éditions Recherche sur les Civilisations (ERC), (ISBN 9782865383160) — Résumé éditeur : Cet ouvrage rend compte des résultats de dix années de travaux archéologiques consacrés à l'étude de différents types de structures de réduction, de forge ; il présente plus particulièrement les résultats de fouilles d'un atelier d'atelier métallurgique : le site d'Ôboui, découvert dans le nord-ouest de la République Centrafricaine et étudié depuis 1992. L'étude des vestiges archéologiques, associée aux analyses métallographiques et pétrographiques des différents déchets et des structures liées aux activités de forge d'épuration et d'élaboration mis au jour à Ôboui et dans la région, ont permis de préciser les différentes étapes de la chaîne opératoire : réduction, raffinage et élaboration des objets finis. L'analyse de l'une des plus anciennes structures de forge datée de 2343-2058 av. J.-C. complète cette étude et permet de conclure que le site d'Ôboui est un des rares endroits en Afrique centrale où les activités métallurgiques les plus anciennes fournissent des données détaillées sur toute la séquence de la production de travail.

« Les datations [des forges] montrent qu'elles ont fonctionné durant une période allant de 2343-2058 av. J.C. à 2312-1900 av. J.-C. »

— Zangato 2008, p. 55

  • Philippe Fluzin, « Des vestiges métallurgiques trouvés en Afrique, et l’apparition de la sidérurgie recule de deux siècles », En direct, Université de Franche-Comté, no 224,‎ (lire en ligne [PDF])
  • (en) Jane Humphris (éd.) et Thilo Rehren (éd.), The world of iron, Archetype publications, (ISBN 9781904982975, présentation en ligne), p. 4 — Les fourneaux du site de Lejja, au Nigeria, ont été datés de 4005 ± 40 B.P (env. 2055 av. J.-C.)
  • Raymond Lanfranchi et Dominique Schwartz, Paysages quaternaires de l'Afrique centrale atlantique, IRD Editions, , 535 p. (lire en ligne), p. 216-217« L'âge du fer ancien est désormais attesté dès c. 235O B.P. [~ 400 av. J.-C.] dans les savanes du Moyen et du Haut-Ogooué et en forêt près d'Oyem au Gabon. Par la suite, autour de 2150 B.P. [~ 200 av. J.-C.] le fer est fondu un peu partout dans la région. » -- recension par Bernard-Olivier Clist (Université de Gand).
  • (en) Patrick K. O'brien (general ed.), Philip's Atlas of World History, concise edition, Philip's, , 3e éd. (ISBN 9780540088676), p. 23

« While some areas in both East and West Africa were working iron as early as the Nok culture around 500 BC, other adjacent regions did not begin to do so until the early or middle centuries of the first millennium AD »

— Patrick O'Brien, Atlas of World History

« trad. libre : Alors qu'en certains endroits, en Afrique de l'Est et de l'Ouest, le fer était travaillé dès 500 avant J.-C., à l'instar de la culture Nok, d'autre régions voisines ne commencent à le faire qu'au début ou au milieu du premier millénaire de notre ère. »

— Atlas of World History

  • Marie-Claude Van Grunderbeek, Émile Roche et Hugues Doutrelepont, « L'Age du Fer Ancien au Rwanda et au Burundi », Journal des africanistes, vol. 52, no 1,‎ , p. 5-58 (DOI 10.3406/jafr.1982.2122)« Dans la région des Grands Lacs [...] des structures renfermant des résidus de fonte de fer et se situant chronologiquement entre la fin du 7e siècle et le début du 5e siècle av. J.-C. ont été découvertes [...] Jusqu'ici, elles étaient considérées comme les plus anciennes se rapportant à l'Âge du fer en Afrique centre-orientale mais elles ont perdu récemment ce caractère exclusif depuis la découverte [...] d'un fourneau daté de 685 ± 95 B.C et [...] de fragments d'une superstructure de fonte qui remonteraient à 530 ± 85 B.C. », p. 17.
  • Dominique Schwartz, Hubert de Foresta, Roger Dechamps et Raymond Lafranchi, « Découverte d'un premier site de l'âge du fer ancien (2110 B.P.) dans le Mayombe congolais. Implications paléobotaniques et pédologiques », C. R. Acad. Sci. Paris, iI, t. 310,‎ , p. 1293-12198 (lire en ligne)« En Afrique subsaharienne, la métallurgie est connue au VIIe siècle B.C. en Tanzanie, ainsi qu'au Burundi et au Rwanda, où l'arrivée des populations de métallurgistes semble suivre l'extension climatique des savanes. Au Cameroun, berceau des populations bantouphones auxquelles on attribue cette technique, les sites des environs de Yaoundé ont fourni des dates comprises pour la plupart entre le Ve et le IIe siècle B.C. Au Gabon, les régions du Woleu-Ntem, du moyen et haut Ogooué ont fourni quelques dates du Ve et du IIe siècle B.C. ; la metallurgie s'y généralise entre 2200 et 2100 B.P. », p. 1295.
  • R. Lanfranchi, J. Ndanga et H. Zana, « Nouvelles datations 14C de la métallurgie du fer dans la forêt dense centrafricaine », Zo — Yale F & ES bulletin, no 2,‎ , p. 25-31.
  • Christian Dupuy, La sidérurgie ancienne : bilan, diffusion des savoirs, perspectives de recherche, Paris, France, Études africaines / État des lieux et des savoirs en France. 1re Rencontre du Réseau des études africaines en France, (lire en ligne)
  • « Fer (âge du) », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, t. 18 : Escargotière - Figuig, Éditions Peeters, (1re éd. 1997) (ISBN 9782857449485, lire en ligne)
  • Jean-Pierre Mohen, « Bronze & fer, âges », Encyclopædia Universalis (consulté le )
  • Patrick Mouguiama-Daouda, « Langue et histoire des Bantu », dans Contribution de la linguistique à l’histoire des peuples du Gabon. La méthode comparative et son application au bantu, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 9782271078209, lire en ligne)

  • Marie-Claude Van Grunderbeek, « Essai d'étude typologique de céramique urewe de la région des collines au Burundi et Rwanda », Azania, vol. 23,‎ , p. 11-55 (DOI 10.1080/00672708809511386)

Cordialement --Barada-nikto (discuter) 8 janvier 2016 à 10:40 (CET)[répondre]

Traduction de la section "Afrique" de l'article anglais "iron age"[modifier le code]

Je mets ici la traduction de la partie concernant l'Afrique issue de l'article en anglais dans l'hypothèse de s’en servir pour rédiger celle présente ici. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 10 février 2016 à 16:02 (CET)[répondre]


Afrique[modifier le code]

En Afrique, où il n'y pas eu d'âge du bronze à l'échelle du continent, l'utilisation du fer succède immédiatement à l'usage de la pierre[1]. La métallurgie y est caractérisée par l'absence d'un âge du bronze, et par la transition « pierre vers fer » dans les matériaux utilisés pour les outils. L'Afrique subsharienne montre des traces très anciennes d'une production d'acier carboné datant d'environ 2 000 ans dans le nord-ouest de la Tanzanie, fondé sur de complexes processus de préchauffage. La Nubie est l'un des rares endroits du continent dont on peut dire qu'il a connu un âge du bronze, aux côtés de l'Égypte et d'une grande partie de l'Afrique du nord.

Égypte ancienne[modifier le code]

Dans la pyramide noire d'Abousir, datant de , Gaston Maspero trouva quelques pièces de fer. Le texte funéraire de Pépi Ier mentionne ce métal[1]. Une épée portant le nom du pharaon Mérenptah ainsi qu'une hache de bataille avec un lame en fer et une décoration en bronze doré ont été trouvées à l'occasion des fouilles d'Ougarit[2].

Le fer est particulièrement rare dans les collections d'antiquités égyptiennes. Le bronze reste le métal principal jusqu'à la conquête assyrienne. L'explication semble résider dans le fait que les reliques sont la plupart du temps issues des tombes, sous forme de vases et de vaisselle funéraires et que, le fer étant considéré comme un métal impur par les anciens Égyptiens, il n'était jamais utilisé dans ce contexte non plus qu'à des fins religieuses. Il était associé à Seth, l'esprit du mal, qui, dans la tradition égyptienne, gouvernait les déserts du centre de l'Afrique[1].

Afrique subsaharienne[modifier le code]

Zones où exista l'âge du fer en Afrique de l'Est et australe, correspondant à l'expansion bantoue du ier millénaire av. J.-C..

Les tous premiers sites où furent travaillés le cuivre et le bronze, au Niger, sont datés de Il existe aussi des traces de métallurgie du fer à Termit, au Niger, datant à peu près de la même époque[3],[4],[5]. En Afrique centrale, le travail du fer a probalement été pratiqué dès le iiie millénaire av. J.-C.[6]. On pensait autrefois que le travail du fer et du cuivre en Afrique subsharienne s'était diffusé dans le cadre de l'expansion bantoue, depuis le Cameroun jusqu'à la région des grands lacs, vers le iiie siècle av. J.-C. puis vers la région du Cap, en actuelle Afrique du Sud, atteinte vers ap. J.-C[3].

L'Afrique subsaharienne témoigne d'une production très ancienne d'acier au carbone datant de 2 000 ans au nord-ouest de la Tanzanie. Cette découverte, attribuée à Schmidt et Avery, est une découverte significative dans l'histoire de la métallurgie[7].

À la fin de l'âge du fer, la Nubie était devenue une place majeure de fabrication et d'exportation du fer, après que les Nubiens aient été expulsés d'Égypte par les Assyriens, lesquels utilisaient des armes en fer[8].

Notes et références[modifier le code]


  1. a b et c (en) H. Chisholm, The Encyclopædia Britannica, New York, The Encyclopædia Britannica Co.,
  2. (en) Richard Cowen, chap. 5 « The Age of Iron », dans Series of essays on Geology, History, and People prepares for a course of the University of California at Davis (lire en ligne)
  3. a et b (en) Duncan E. Miller et N.J. Van Der Merwe, « Early Metal Working in Sub Saharan Africa », Journal of African History, vol. 35,‎ , p. 1–36
  4. (en) Thurstan Shaw, P. L. Shinnie, Oliver Davies et Nikolaas J. Van Der Merwe, « On Radiocarbon Chronology of the Iron Age in Sub-Saharan Africa », Current Anthropology, vol. 10, nos 2/3,‎ , p. 226-231
  5. Hamady Bocoum (dir.), Aux origines de la métallurgie du fer en Afrique : Une ancienneté méconnue. Afrique de l'Ouest et Afrique centrale, UNESCO, , 240 p. (ISBN 9789232038074, lire en ligne)
  6. (en) Heather Pringle, « Seeking Africa's First Iron Men », Science, vol. 323, no 5911,‎ , p. 200-202 (DOI 10.1126/science.323.5911.200, lire en ligne [PDF])
  7. (en) Peter Schmidt et Donald H. Avery, « Complex Iron Smelting and Prehistoric Culture in Tanzania », Science, no 4361,‎ , p. 1085-1089 (lire en ligne)
  8. (en) Robert O. Collins et James M. Burns, The History of Sub-Saharan Africa, New York, Cambridge University Press (ISBN 978-0-521-68708-9), p. 37

Proposition de rédaction[modifier le code]

Bonjour, Je propose le texte suivant pour le premier paragraphe de la section Afrique :

Afrique[modifier le code]

L'émergence du travail du fer en Afrique fait l'objet de deux thèses opposées. La thèse diffusionniste considère que le travail du fer est apparu dans l'ancien monde avant d'atteindre le nord du continent, grâce aux Carthaginois, vers -750 et de se diffuser, via l'Égypte et la Nubie, dans l'Afrique subsaharienne, franchissant le hiatus du désert aux alentours de -500[1]. À l'opposé, la thèse autochtone postule que le travail du fer a été inventé beaucoup plus précocement en Afrique subsaharienne, dans divers foyers indépendants[2],[3].

Selon la thèse autochtone, les traces les plus anciennes de métallurgie du fer remontent, pour le continent africain, au IIIe millénaire av. J.-C.[4],[5]

Cela me semble parfait. BabarJohn (discuter) 8 mars 2016 à 15:50 (CET)[répondre]
Bon, fort d'une approbation explicite et d'une absence d'opposition, j'entérine un consensus et je bascule le texte dans l’article. Cordialement --Barada-nikto (discuter) 11 mars 2016 à 14:36 (CET)[répondre]

Références[modifier le code]

  1. Pringle 2009, p. 1.
  2. UNESCO 1999, p. 11.
  3. Pringle 2009, p. 2.
  4. Paris et al. 1992, p. 58.
  5. (en) Jane Humphris (éd.) et Thilo Rehren (éd.), The world of iron, Archetype publications, (ISBN 9781904982975, présentation en ligne), p. 4

Biblio
  • François Paris, Alain Person, Gérard Quéchon et Jean-François Saliège, « Les débuts de la métallurgie au Niger septentrional », Journal des africanistes, vol. 62, no 2 « Mémoire de sable »,‎ , p. 55-68 (lire en ligne)
  • « Les routes du fer en Afrique », UNESCO,
  • (en) Michael S. Bisson et Joseph O. Vogel, Ancient African Metallurgy : The Sociocultural Context, Rowman & Littlefield, , 294 p. (ISBN 9780742502611, présentation en ligne)
  • (en) Heather Pringle, « Seeking Africa's First Iron Men », Science, vol. 323, no 5911,‎ , p. 200-202 (DOI 10.1126/science.323.5911.200, lire en ligne [PDF])

Cordialement, --Barada-nikto (discuter) 8 mars 2016 à 11:25 (CET)[répondre]

Température de fusion[modifier le code]

Je ne vais pas reformuler ce passage parce que je ne suis pas métallurgiste, mais il y a une phrase ridicule sur des 700 à 900 °C avec référence « scientifique » à un site amateur sur la forge. Le pas que l'humanité doit franchir pour entrer dans l'âge du fer n'est pas la forge. Avant de forger le fer, il faut réduire le minerai, ce qui demande pratiquement le double de cette température. La température mentionnée est d'ailleurs contredite par la référence suivante à Universalis. Je me contente donc de supprimer le membre de phrase commençant par à savoir, avec les températures erronées et leur référence.

Dominique Meeùs (discuter) 17 février 2017 à 06:22 (CET)[répondre]

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

Une anecdote basée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
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Typographie du titre[modifier le code]

La typographie du titre de cet article a été discutée sur la page Discussion Wikipédia:Conventions typographiques, notamment elle s'est terminée par cette dernière réponse du  : [5]. Cordialement. — LeoAlig (discuter) 9 novembre 2021 à 20:37 (CET)[répondre]