Daniel Eon

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Daniel Eon, né le à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), est un ancien gardien de but international français de football.

Il se classe premier au Concours du Jeune Footballeur en tant que minime au Sporting Club Nazairien, puis obtient comme cadet le titre de meilleur jeune footballeur de l'Ouest. En 1956, à l'âge de 17 ans, il rejoint le FC Nantes, alors en Division 2 et qui n'a pas encore acquis la réputation de club formateur dont il bénéficie aujourd'hui. Prêté en 1961 au FC Yonnais en CFA, celui qui deviendra l'un des meilleurs, sinon le meilleur gardien breton de sa génération s'installe dans le but nantais au moment où l'entraîneur José Arribas bâtit les principes du célèbre « jeu à la nantaise » autour d'une prometteuse génération de jeunes formés au club. Les résultats suivent avec la montée en Division 1 en 1963, puis deux titres consécutifs de champion de France en 1965 et 1966.

Porté par les succès de Nantes, Eon devient un prétendant à l'équipe de France mais doit faire face à la rude concurrence de Marcel Aubour et Pierre Bernard. Le 5 juin 1966, il connaît enfin sa première sélection en match amical face à l'URSS à Moscou (3-3), à la veille de la Coupe du Monde pour laquelle il est pressenti comme titulaire. Eon est victime d'une rupture du tendon d'Achille lors de la dernière journée du Championnat (en sautant de joie pour célébrer un but de son coéquipier Philippe Gondet qui fait alors de lui le meilleur buteur de l'histoire de la Division 1) et doit déclarer forfait pour la World Cup '66. C'est Marcel Aubour qui gardera le but tricolore lors d'un parcours médiocre qui voit les Bleus échouer au premier tour.

Remis de sa blessure, Eon revient au niveau international et se voit appelé deux nouvelles fois en équipe de France au printemps 1967, en matches amicaux à Paris face à la Roumanie (1-2) et l'URSS (2-4). Il est en ces deux occasions le capitaine des Bleus. Par la suite, la baisse de forme de Nantes et l'émergence d'un autre grand gardien, Georges Carnus, lui ferment définitivement les portes de l'équipe nationale. Suite à une nouvelle blessure, Eon doit mettre un terme prématuré à sa carrière professionnelle à la fin de la saison 1967-68, à 29 ans seulement. Il continuera à jouer en Amateurs à Ancenis, avant de mettre fin à sa carrière en revenant à Saint-Nazaire.

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