Chanteloup-les-Vignes

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Chanteloup-les-Vignes
Chanteloup-les-Vignes
Vue sur la Seine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté d'agglomération des Deux Rives de la Seine
Maire
Mandat
Catherine Arenou
2014-2020
Code postal 78570
Code commune 78138
Démographie
Gentilé Chantelouvais
Population
municipale
10 204 hab. (2014)
Densité 3 064 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 45″ nord, 2° 01′ 55″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 171 m
Superficie 3,33 km2
Élections
Départementales Andrésy
Localisation
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Chanteloup-les-Vignes

Chanteloup-les-Vignes est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Chantelouvais.

Au dernier recensement de 2014, la commune comptait 10 204 habitants, ce qui fait une petite augmentation.

Géographie

Situé à 30 km de Paris au centre d'une boucle de la Seine dite « boucle de Chanteloup », entre Poissy et les villes nouvelles de Cergy-Pontoise et Saint-Quentin-en-Yvelines. Orienté nord-sud, le territoire de la commune de Chanteloup, d’une superficie de 332 hectares peut être divisé en quatre entités spécifiques :

  • au nord le massif boisé de l’Hautil sur lequel s’appuie une zone pavillonnaire moyennement dense,
  • le « village », rassemblé autour de l’église et de la mairie, autour duquel s’étend une zone pavillonnaire dense,
  • en contrebas, entre le village et la voie ferrée, la ZAC de la Noé, quartier d’habitat social constitué de grands ensembles d’immeubles collectifs,
  • et la plaine de Chanteloup s’étendant depuis la voie ferrée Paris-Mantes jusqu'à la limite sud de la commune, composée au nord d’une zone d'activité accueillant une cinquantaine d’entreprises et au sud de quelques terrains agricoles.

Elle est desservie

  • par une gare (Chanteloup-les-Vignes) de la ligne Paris - Mantes par Conflans (TransilienLigne J du Transilien).
  • par la RD 22, nommée successivement rue de l’Hautil, avenue du Général-Leclerc, avenue de Poissy, qui constitue l’unique axe nord-sud desservant ses quatre composantes,

à l’est, par la RD55, au sud, par l’avenue Charles-de-Gaulle qui jouxte la voie ferrée Paris-Mantes et relie la RD55 au pont de Triel.

La forêt de l'Hautil s'étend sur les communes de Triel-sur-Seine, Andrésy, Boisemont. Elle est interdite aux promeneurs depuis plusieurs années en raison de la présence de nombreuses carrières souterraines, autrefois exploitées pour l'extraction du gypse. En remontant la côte de Chanteloup, rue Paul-Méyan, on peut voir plusieurs entrées d'anciennes maisons (détruites depuis plusieurs années), interdites d'accès. Depuis une quinzaine d'années [Quand ?], des fontis plus ou moins importants apparaissent au jour dans certaines parties de la ville (rue du Chapitre en particulier). Une personne a même disparu en 1991 et n'a jamais été retrouvée. Un nouveau fontis est apparu en mai 2008, à l'entrée du chemin menant dans la forêt, en haut de la côte de Chanteloup. La commune a dû interdire l'accès en mettant des panneaux grillagés.

Toponymie

Le nom de « Chanteloup » viendrait simplement, selon certains, de « chante » et de « loup », car dans l'imagerie populaire tous les animaux chantent. Cette explication est un peu trop simple et certains linguistes pensent qu'il faut y voir de vieilles racines pré-celtiques *kant et *lup « pierre, roche, coteau pierreux ». Le village se trouve en effet à flanc de coteau adossé à l'Hautil. On trouve encore le terme « loup » pour désigner une pierre dans le vieux dialecte d'Île-de-France.

Histoire

La première course de côte du monde se déroula sur les pentes de Chanteloup le 27 novembre 1898. Elle fut organisée par Paul Méyan, Directeur de La France automobile. Le nom de la rue actuelle porte son nom. Un petit monument est visible en haut de la côte.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 février 2009 Pierre Cardo PR, DL, UMP Cadre de gestion, député
février 2009 En cours Catherine Arenou UMP  

Démographie

Évolution démographique

Village rural de 2 500 habitants jusqu'à la fin des années 1960, Chanteloup a vu son équilibre démographique bouleversé en 1966 par un grand projet immobilier décidé par l'État. C'est la création du quartier de la Noé (2 329 logements) qui reçoit environ 8 000 nouveaux habitants. Aujourd’hui, après de nombreuses destructions de logements sociaux dans le cadre de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), la ville compte moins de 10 000 habitants, dont plus de 60 % vivent toujours dans ce quartier.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[1],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 10 204 habitants, en augmentation de 7,69 % par rapport à 2009 (Yvelines : 0,99 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 083883900841799790753771781
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
715738738696675685697717760
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7728078568249541 0311 0141 0421 384
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
1 7772 0754 61610 29710 1759 5449 0419 62610 204
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[3].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,3 %, 15 à 29 ans = 26 %, 30 à 44 ans = 17,8 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 11,4 %) ;
  • 49,7 % de femmes (0 à 14 ans = 23,8 %, 15 à 29 ans = 25,1 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 11 %).
Pyramide des âges à Chanteloup-les-Vignes en 2007 en pourcentage[4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90  ans ou +
0,5 
2,0 
75 à 89 ans
3,2 
9,3 
60 à 74 ans
7,3 
18,5 
45 à 59 ans
21,2 
17,8 
30 à 44 ans
18,9 
26,0 
15 à 29 ans
25,1 
26,3 
0 à 14 ans
23,8 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[5]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Économie

Évènements marquants

La ville de Chanteloup les Vignes a été marquée par une violente émeute, le 17 mars 2014, au cours de laquelle au moins trois policiers ont été blessés, des bâtiments publics saccagés et incendiés. À l'origine de cette émeute, la volonté d'un groupe de personnes d'empêcher l'interpellation d'une personne faisant l'objet d'un avis de recherche. (express.fr et AFP)

Culture locale et patrimoine

Patrimoine urbain et architectural

Le quartier de la Noé

La cité de la Noé créée pour 8 000 habitants, résulte d'un projet de ville nouvelle qui devait s’étendre de Triel-sur-Seine à Andrésy. Elle fut imposée par l’État lequel sera condamné par le tribunal administratif de Versailles pour infraction à la réglementation du permis de construire et les travaux arrêtés, laissant le quartier dépourvu de ses équipements[6]. Partiellement réalisée, elle est l’œuvre de l’architecte Émile Aillaud[7].

Chanteloup-les-Vignes et le cinéma

C'est dans la cité « La Noé » que fut tournée une partie du film La Haine de Mathieu Kassovitz.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Armes de Chanteloup-les-Vignes

Les armes de Chanteloup-les-Vignes se blasonnent ainsi :

d'or à la bande d'azur semée de fleurs de lys du champ, accompagnée en chef d'une tête de loup lampassée arrachée et en pointe d'une grappe de vigne pamprée, le tout de sable.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  4. « Évolution et structure de la population à Chanteloup-les-Vignes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  5. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  6. Michel Royer, Banlieusards. Quarante ans à Chanteloup-les-Vignes, film documentaire, 2014, en deux fois 70′, diffusé les 14 et 21 novembre 2014 sur France 3.
  7. Émile Aillaud, Chanteloup-les-Vignes, quartier La Noé, Paris, éd. Fayard, 1978.
    « Désordre apparent, ordre caché », « Chanteloup-les-Vignes », « Nanterre », Techniques et architecture, no 307, janv. 1976, p. 76-77, p. 85.
    « Désordre apparent, ordre caché », extraits de son ouvrage, Lire, no 5, fév. 1976, p. 169-181.


Modèle:Palette Canton d'Andrésy Modèle:Palette Communauté d'agglomération des Deux Rives de Seine