Boulevard de la Marquette

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Boulevard de la Marquette
Image illustrative de l’article Boulevard de la Marquette
Le croisement entre le boulevard et la rue de Sébastopol, de nuit.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 46″ nord, 1° 25′ 46″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Compans-Caffarelli
Début no 1 avenue Honoré-Serres et pont des Minimes
Fin Allée de Barcelone et Ponts-Jumeaux
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 1 622 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse : Canal-du-Midi
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 1570
Odonymie
Nom actuel 1866
Nom occitan Baloard de la Marqueta
Histoire et patrimoine
Création vers 1860
Lieux d'intérêt Canal du Midi
Conseil départemental de la Haute-Garonne
Notice
Archives 315554435207
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Boulevard de la Marquette
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard de la Marquette

Le boulevard de la Marquette (en occitan : baloard de la Marqueta) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il borde au nord le quartier de Compans-Caffarelli dans le secteur 1 - Centre.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

Le boulevard de la Marquette rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue Honoré-Serres (g)
  2. Pont des Minimes (d)
  3. Rue du Canon-d'Arcole (g)
  4. Rue Lucien-Lafforgue (g)
  5. Passerelle Kléber-Haedens - accès piéton
  6. Rue Ritay - accès piéton (g)
  7. Rue de Sébastopol (g)
  8. Rue du Béarnais (g)
  9. Rue Émile-Brouardel (g)
  10. Impasse de Barcelone - accès piéton (g)
  11. Rue du Docteur-Louis-Sanières (g)
  12. Pont Sanières (d)
  13. Allée de Barcelone (g)
  14. Ponts-Jumeaux (d)

Transports[modifier | modifier le code]

Odonymie[modifier | modifier le code]

Le boulevard de la Marquette porte ce nom depuis son aménagement, vers 1860. Il le tient d'une propriété qui se trouvait entre le canal du Midi et le canal de Brienne, près de la rue du Béarnais[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Canal du Midi[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1996).

Le boulevard de la Marquette longe le canal du Midi. La première partie du canal, entre la Garonne, à Toulouse, et le seuil de Naurouze, est creusée entre 1667 et 1671.

Le cours du canal est rythmé par deux écluses :

L'écluse des Minimes entre le boulevard de la Marquette et le boulevard de l'Embouchure.
  • écluse des Minimes.
    La première écluse est construite vers 1667 sur un modèle d'écluse simple, pourvue de bajoyers rectilignes d'une hauteur considérable afin de franchir l'importante dénivellation. En 1669 cependant, les maçonneries des bajoyers, trop fragiles, cèdent. L'écluse est reconstruite sur le modèle d'écluse double à bajoyers courbes, expérimenté pour l'écluse de Castanet. Deux moulins, profitant de la forte dénivellation, sont établis sur la rive gauche. Le moulin d'amont est abandonné avant 1830, tandis que le moulin d'aval, rehaussé vers 1840, est détruit dans les années 1970. L'écluse est modernisée en 1978. Les maçonneries de pierre et de brique des bajoyers sont conservées, mais il s'agit d'abandonner le modèle d'écluse double au profit d'une écluse simple, plus rapide à franchir par les péniches. Pour cela, le bassin d'aval est allongé par une extension en béton de dix mètres, tandis que le bassin d'amont est abandonné. L'entrée de l'écluse en aval est signalée par un poste de commandement[2].

Le canal est également franchi par plusieurs ponts et passerelle :

  • pont des Minimes.
    Le premier pont des Minimes est construit en 1683, lors du creusement du canal du Midi. Il est reconstruit entre 1761 et 1762 par l'ingénieur Joseph-Marie de Saget, à la demande des États de Languedoc. Il est embelli en 1838 par l'érection de deux colonnes, hautes de 18 mètres, au-dessus des guérites de l'octroi. Mais l'augmentation de la circulation entre l'avenue Honoré-Serres et l'avenue des Minimes amène le conseil municipal à décider l'élargissement du pont : en 1940, les colonnes sont abattues et des trottoirs en béton sont aménagés en encorbellement, puis, en 1966, la démolition complète est décidée. Il est effectivement détruit en 1968.
    Le nouveau pont est construit entre 1968 et 1969. Il se compose d'une seule travée de 41 mètres de long, qui enjambe le canal et une voie de circulation sur chaque berge du canal. Le tablier, en béton précontraint, est supporté par six poutres. Les garde-corps sont métalliques[3],[4].
  • pont Sanières.
    Le pont est construit entre 1967 et 1968, afin de résoudre le problème de l'augmentation de la circulation automobile au niveau des Ponts-Jumeaux. Il est nommé en l'honneur du docteur Louis Sanières (1903-1964), radiologue toulousain engagé dans de nombreuses œuvres sociales[6]. Le pont se compose d'un tablier de béton de 16 mètres de large. Il repose sur des culées en béton couvertes d'un plaquis de brique[7].

Conseil départemental[modifier | modifier le code]

Site EDF-GDF de la Marquette[modifier | modifier le code]

  • no  21 : immeuble Riverside.
    L'immeuble Riverside est construit en 2018 par l'agence toulousaine Puig Pujol Architecture (PPA) pour le compte de Covivio. Il s'élève à l'emplacement des anciens bureaux de la Société pyrénéenne d'énergie, nationalisée après la Seconde Guerre mondiale au sein d'EDF[10],[11]. L'édifice se compose de deux corps de bâtiment, qui offrent 11 400 m² de bureaux et services. Le premier corps de bâtiment, en façade sur le boulevard, s'élève sur cinq étages. Il est largement occupé par des services du conseil départemental, tels que Haute-Garonne Ingénierie (l'agence technique départementale) et la Maison des territoires, ainsi que par Oppidea, société d'économie mixte d'aménagement de Toulouse Métropole. Le plafond du parvis d'accès a été conçu par l'artiste suisse Stéphane Dafflon : l'œuvre, Blue in Green, s'intègre à la structure des cassettes métalliques du plafond. La composition, en dégradés de bleus et de verts, du plus clair au plus foncé, de l'extérieur vers l'intérieur, souligne le lien entre la végétation et le canal du Midi. C'est aussi une référence mélodique à un morceau de jazz joué par Miles Davis[12].
  • no  21 : Centre de distribution mixte.
    Le Centre de distribution mixte d'EDF-Toulouse Nord est construit en 1981 par l'agence Arca, composée de Francis Cardete, Gérard Huet, Jean Painvin, Claude Rigoux et Yves Rougé. L'édifice repose sur un socle en rez-de-chaussée qui abrite les parkings et les locaux techniques. Il se compose de deux corps de bâtiments de quatre étages, de plan carré et reliés par une verrière inversée. Les façades répètent un module de fenêtre carrée en double peau. Un grand patio central, de plan carré, distribue les niveaux. Une tour pour les antennes de télécommunications s'élève sur le toit[13].

Jardin de Compans-Caffarelli[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
  • Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Midi, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]