Birmingham sound
| Origines stylistiques | Techno |
|---|---|
| Origines culturelles | Début des années 1990 ; Birmingham, Angleterre, Royaume-Uni |
| Instruments typiques | Boîte à rythmes |
Le Birmingham sound est un genre de techno ayant émergé à Birmingham, en Angleterre, au début des années 1990[1], et qui est le plus souvent associé à la soirée House of God de la ville[2], au label Downwards Records[3] et aux DJ et producteurs locaux Regis, Surgeon et Female[4]. Elle se caractérise par un son dur, rapide et sans compromis[1], dépouillant son style de la ligne de basse du funk caractérisant la techno de Détroit et de Berlin[5], ne laissant subsister que « d'énormes bouts de minimalisme implacable et immuable[6]. »
Le Birmingham sound marque un tournant dans le développement de la techno et son influence est perceptible dans la techno berlinoise du Berghain et de Ostgut Ton[6]. Il sert également de point de départ au projet Sandwell District de Regis et Female[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Birmingham sound » (voir la liste des auteurs).
- (en) Kiran Sande, « Regis: blood into gold », FACT Magazine, Londres, The Vinyl Factory, (consulté le ).
- (en) Todd L. Burns, « Surgeon: British murder boy », (consulté le )
- (en) Angus Finlayson, « Downwards is the Only Way Forward: An interview with Regis », Electronic Beats, Berlin, EB, (consulté le ).
- (en) Angus Finlayson, « The industrial techno revolution », Resident Advisor, (consulté le ).
- (en) Joshua Glazer, « Disintegration », sur AllMusic, Rovi (consulté le )
- (en) Dragan Otasevic, « Sandwell District », sur Altered States, (consulté le )
- (en) Patrick Masterson, « Silent Servant - Negative Fascination », sur Dusted Reviews, Dusted Magazine, (consulté le ).
