Bhundu Boys

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 janvier 2021 à 20:45 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Bhundu Boys
Origines stylistiques rock and roll
disco
Jit-jive
chimurenga
Origines culturelles 1983
Zimbabwe
Instruments typiques guitare électrique
guitare basse
Chant
Instrument de percussion
Popularité Zimbabwe

Les Bhundu Boys fut un groupe zimbabwéen qui joua un mélange de musique chimurenga avec des influences Rock 'n' roll américaines, disco, country et pop. Leur style fut popularisé avec le Jit-jive, très populaire en Afrique. Les Bhundu Boys ont connu un succès international, et ils ont influencé Nehoreka et Mokoomba. Le DJ britannique Andy Kershaw (en) , a déclaré à leur propos qu' ils étaient "... le groupe pop le plus naturel, le plus facile et le plus accrocheur que j'aie jamais entendu"[1]; the BBC's John Peel famously broke down in tears the first time, when he saw the band perform live[2]. John Peel de la BBC a craqué au charme du groupe la première fois, qu'il l'a vu se produire en direct[1] the BBC's John Peel famously broke down in tears the first time, when he saw the band perform live[2].

Le nom vient de Bhundu (qui signifie "Bush" ou "jungle"), en référence aux jeunes garçons qui avaient l'habitude d'aider les guérilleros nationalistes dans la guerre des années 1970 contre le gouvernement de la minorité blanche de ce qui était alors la Rhodésie[3]. Le chanteur principal Biggie Tembo (Biggie Rodwell Tembo Marasha) était originaire du bhundu.

Histoire

Les débuts

Les Bhundu Boys ont enregistré leur premier single dans les studios Shed Studios (en), qui produisit des centaines d'enregistrements[4], à Harare le , dans le cadre de la campagne du Studio pour parrainer plus de musique locale. Les Bhundu Boys ont atteint le sommet de la scène musicale zimbabwéenne sur le label Rugare de Shed Studio, avec quatre enregistrements qui furent classés numéro un: ("Baba munini Francis", "Wenhamo Haaneti" ," Hatisitose " et " Tsvimbodzemoto ") entre 1981 et 1984.

Succès au Royaume-Uni

Ils furent remarqués au Royaume-Uni en 1986, par Owen Elias et le musicien Champion Doug Veitch (en), ce qui attira l'attention des DJ John Peel et Andy Kershaw qui firent la promotion de l'album Shabhini, sorti sur le label Discafrique en 1986. Le groupe s'est rendu pour une tournée live organisée par Elias, et le graphiste écossais Gordon Muir[5] qui devint leur manager .

Basé à Hawick, en Écosse le groupe a voyagé à travers le Royaume-Uni pendant un an, il a été salué par Eric Clapton et Elvis Costello et Madonna. En 1987, lors de la sortie de leur deuxième album britannique Tsvimbodzemoto chez Elias, sur le label Discafrique, les Bhundu Boys n'ont pas renouvelé leur contrat avec Shed Studios en préférant se tourner vers Warner Music Group. Le groupe s'est produit en Amérique du Nord, en Australie et à Hong Kong, néanmoins leur premier album WEA True Jit, produit par Robin Millar a été défavorablement reçu[3].

Déclin

Après l'échec commercial de leur deuxième album ils furent congédiés par la firme WEA[3]. Leur leader Biggie Tembo ayant atteint une renommée à travers les médias, fut jalousé par son guitariste Rise Kagona. Tembo quitta le groupe en 1990 à la suite d'une altercation à l'aéroport de Harare. Le groupe a continué mais il n'a plus jamais connu la même audience[6] The band continued but without the writing and vocal talents of Tembo, the band never again produced the same reception by the music press or by the public[3]. Trois membres sont morts de complications du sida: David Mankaba (décédé en 1991)[7] , son remplaçant Shepherd Munyama (décédé en 1992) et Shakespear Kangwena (décédé en 1993)[8].

Tembo a tenté un retour en collaborant avec un groupe de Bristol, Startled Insects, sans succès. De retour au Zimbabwe au début des années 1990, il a essayé de produire lui-même un peu plus de musique aux Shed Studios, y compris deux albums (Baba of Jit et Out of Africa), dont aucun n'a été correctement publié ou publié. Tembo est tombé malade de dépression, est devenu un chrétien pratiquant, s'est finalement pendu dans un hôpital psychiatrique en 1995, où il avait été sectionné pour des explosions violentes[9],[10],[11].

Discographie

  • Sortie de Shed Studios au Zimbabwe
    • Chekudya Chose (Rugare, 1983)
    • Hupenyu Hwangu (Rugare 1984)
  • Sortie au Royaume-Uni sous licence de Shed Studios
    • Shabini (DiscAfrique, Afril02, 1986)
    • Tsvimbodzemoto (DiscAfrique, Afrilp03, 1987)
  • Sortie au Warner Brothers en UK
    • True Jit (WEA 242203-2, 1987)
    • Pamberi (WEA, 1989)
  • Sorties indépendantes au Royaume-Uni
    • Live at King Tut's Wah Wah Hut (DiscAfrique, Afrilp007, 1990)
    • Friends on the Road (Cooking Vinyl, 1993)
    • Muchiyedza (Cooking Vinyl 1997)
  • Gordon Muir réalisé en UK sous licence Shed Studios
    • The Shed Sessions (Sadza, 2001)
  • Participation

Notes et références

  1. a et b Graeme Thomson, « Jinxed: the curse of the Bhundu boys », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Wonder Guchu, « Intimacy with Zim musicians: Bhundu Boys Zimbabwe's musical heartache », sur Intimatemomentswithzimmusicians.blogspot.com.au,
  3. a b c et d The Virgin Encyclopedia of Popular Music, Virgin Books, , 128/9 (ISBN 1-85227-745-9)
  4. https://www.discogs.com/label/303616-Shed-Studios
  5. « Gordon Muir | Hawick High School » [archive du ],
  6. anopa makaka, « Bhundu Boys Documentary Part 2 », YouTube,
  7. « David Mankaba, 32, Zimbabwean Guitarist », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Obituary: Shakespear Kangwena », Independent Digital News & Media,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « The Bhundu Boys: Lost Boys » [archive du ]
  10. anopa makaka, « Bhundu Boys Documentary Part 3 », YouTube,
  11. « Obituary: Biggie Tembo », Independent Digital News & Media,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Henkle Douglas H., « Rough Guide Discography / World Music Network Discography », sur FolkLib Index : A Library of Folk Music Links, (consulté le )

Liens externes