Bernardo Sepúlveda Amor

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Bernardo Sepúlveda Amor
Illustration.
Fonctions
Président du Conseil d'administration de Altán Redes
En fonction depuis
(6 ans et 7 mois)
Vice-président de la cour internationale de justice

(3 ans)
Juge de la cour internationale de justice

(9 ans)
Ambassadeur du Mexique au Royaume-Uni
Secrétaire des affaires étrangères du Mexique

(6 ans, 8 mois et 14 jours)
Ambassadeur du Mexique aux États-Unis
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Mexico
Nationalité Mexicaine
Parti politique Parti révolutionnaire institutionnel
Diplômé de Université nationale autonome du Mexique, Queens' College à Cambridge
Profession Diplomate et juriste

Bernardo Sepúlveda Amor, né le , est un diplomate et juriste mexicain.

Il est secrétaire aux Affaires étrangères du Mexique dans les années 1980 sous la présidence de Miguel de la Madrid. Il est juge de la Cour internationale de justice[1],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Sepúlveda Amor est né à Mexico. Il a étudié le droit à l'université nationale autonome (UNAM, 1964). Il a ensuite poursuivi des études de troisième cycle avec une spécialisation en droit international au Queens' College de Cambridge au Royaume-Uni (1966) [4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il est professeur de droit international et d'organisations internationales à El Colegio de México et enseigne également à l'Institut Matías Romero. Ses autres activités académiques l'ont amené à travailler au Centro de Investigación y Docencia Económicas (CIDE) et à l'UNAM.

Politique mexicain[modifier | modifier le code]

Du 16 mars au 30 novembre 1982, il a été ambassadeur du Mexique aux États-Unis d'Amérique [3]. De 1989 à 1993, il a été ambassadeur du Mexique au Royaume-Uni[3].

Entre ces deux affectations diplomatiques, de 1982 à 1988, il a été secrétaire aux Affaires étrangères du Mexique sous le président Miguel de la Madrid.

Au cours de son mandat au Cabinet, il a joué un rôle déterminant dans la création du Groupe Contadora, qui a œuvré pour apporter la paix en Amérique centrale, et dans la création du Grupo de Ocho, qui s'est depuis agrandi pour devenir le Groupe de Rio .

Juriste international[modifier | modifier le code]

En 1996, Sepúlveda Amor a été élu pour siéger à la Commission du droit international des Nations unies; il a été réélu au même poste en 2001[1].

Le 7 novembre 2005, il a été élu pour une période de neuf ans comme l'un des juges de la Cour internationale de justice (CIJ) [5].

En 2012, Sepúlveda-Amor a été élu par les juges de la CIJ en tant que vice-président, pour un mandat de trois ans commençant le 6 février 2012 [5],[6].

Carrière corporative[modifier | modifier le code]

En 2017, il a été nommé président du conseil d'administration d'Altán Redes, un consortium de communication dont le but est de fournir le service celullaire 4.5G aux mexicains [6].

Honneurs et récompenses[modifier | modifier le code]

En 1984, il a reçu le prix Princesse des Asturies pour ses efforts de coopération internationale.

En 1985, l'UNESCO lui décerne son prix Simón Bolívar [1].

En 2018, il a été nommé ambassadeur émérite du Mexique en reconnaissance de sa contribution, à la fois en tant que juriste et en tant que diplomate, à l'amélioration de la réputation internationale du Mexique[7].

Conférences[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Judge Bernardo Sepúlveda-Amor » [archive du ], Cour internationale de justice (consulté le )
  2. (es) « Juez mexicano es nuevo vicepresidente de la Corte Internacional de la ONU », sur CNN MExico, (consulté le )
  3. a b et c « SRE. Acervo Histórico Diplomático. Embajadores de México, Estados Unidos », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. (en) Roderic Ai Camp, Mexican Political Biographies, 1935-1993, University of Texas Press (ISBN 978-0-292-78362-1, lire en ligne)
  5. a et b « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. a et b (es-MX) Staff, « Altán Redes hace cambios en lo más alto de su directorio • Forbes México », Forbes México, (consulté le )
  7. Ramos, « Soberanía, guía de la política exterior: EPN », El Economista (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]