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Aristide Belloc

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Aristide Belloc
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
François Aristide BellocVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Autres informations
Maîtres

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François Aristide Belloc est un sculpteur français né le à Nantes. Il serait mort après 1885 et vers 1913 selon la base Palissy.

Biographie

Fils d'Aristide Philimi Belloc, chapelier, et de Jeanne Eugénie Rousseau, il voit le jour rue Casserie à Nantes. Avec Francine Lamaison son épouse, le 31 mars 1859, ils ont un fils Aristide Jean Géo qui deviendra lui aussi statuaire. Il était un des cousins du peintre portraitiste Jean-Hilaire Belloc[1]. Selon Émilien Maillard dans son ouvrage L'art à Nantes au XIXe siècle il aurait été l'élève de Nicolas Étienne-Édouard Suc et de Guillaume Grootaërs, deux sculpteurs qui travaillaient à Nantes mais Le Monde illustré daté de 1866 indique qu'il est l'élève de Reide. Ensuite, en 1850, ou avant, il s'installe à Bordeaux où en 1854, lors de la 4e exposition publique des artistes vivants il expose une vierge Moyen Âge, une esquisse et une statuette. En 1855 il obtient une médaille au Salon de Paris. En 1858 il expose à Toulouse et obtient une médaille d'argent de 1re classe à l'exposition des Beaux-Arts et de l'Industrie et de plus la ville lui achète une tête de grisette bordelaise (Jeune ouvrière de la mode coquette et galante susceptible de se prostituer occasionnellement). En avril 1859, à Bordeaux lors de la 8e exposition de la Société des Amis des Arts de Bordeaux, il présente plusieurs plâtres : des bustes dont celui du général de Tartas, celui de M. de Blangis, celui de Mlle Lacombe, chanteuse au Grand Théâtre de Bordeaux, et un groupe de gitanos en plâtre peint[2]. La même année lors de l'exposition générale de la Société Philomatique à Bordeaux il présente une tête colossale de Judith qui décore l'escalier de l'hôtel de ville de Nantes et un gigantesque bouquet sur plâtre acheté par Napoléon III pour décorer une salle du palais impérial. Il quitte le 30 de la Peite rue Pont-Long actuellement appelée rue Georges Bonnac à Bordeaux pour s'installer à Perpignan si l'on en croit Monsieur Maillard. Il y laisse un buste en terre cuite et deux sculptures monumentales : une de Moïse à gauche de l'escalier qui permet d'accéder au palais de justice et l'allégorie de la justice à droite. Le buste en terre cuite d'un paysan catalan qu'il avait offert à cette ville se trouve au Musée des Beaux-Arts Hyacinthe Rigaud. Vers 1870, Aristide Belloc s'installe à Niort où il travaille avec Vidiani qui était mouleur dans cette ville. En août 1885, il habite à Reims avec son épouse lors du mariage de son fils Jean Aristide[3]. Aux secondes noces de Jean Aristide en 1908, l'acte de mariage[4], mentionne que les parents de l'époux sont tous deux décédés.

Œuvres

Vierge de Monton.
  • 1850 : Fleur de tournesol, plaque de marbre de 85 × 135,5 cm[5]
  • 1857 : Autel, gradin d'autel, retable et tabernacle de l'autel Saint Jean-Baptiste dans l'Église Saint-Pierre d'Ambarès-et-Lagrave
  • 1858 : Les Arts et la Science, bronze de 41 cm[5]
  • 1858 : Christ en croix, église paroissiale Saint-Pardoux à Barret
  • 1859 : Quatre statuettes représentant les saisons et une allégorie de l'industrie
  • 1859 : Tête colossale de Judith dans l'escalier de l'hôtel de ville de Nantes selon Maillard
  • 1863 : D'après le Monde illustré auteur du modèle de La Décapitation de Saint-Denis sur le fronton de la cathédrale à Saint-Denis (La Réunion)
  • 1864-1869 : Vierge de Monton, statue monumentale en pierre de Beaucaire (Gard) de la vierge à l'enfant de 14 mètres de hauteur sur un socle de 7 mètres qui abrite une petite chapelle.
  • 1865 : Deux statues d'anges pour encadrer le portail en fer forgé du jardin du calvaire à Sallèles-d'Aude[6]
  • Après 1869 : Sarcophage, stèle et statue allégorique de la douleur sur le tombeau de Jean-Baptiste Pradeu à Saint-Paul-lès-Dax
  • 1874 : Archange Saint-Michel terrassant le dragon
  • 1874 : Deux portraits en masque de Monsieur et Madame Fairan au Musée Sainte-Croix à Poitiers
  • 1874 : Modèle pour Notre-Dame de Lourdes
  • 1876 : Statue de Saint Martin de Tours dans l'église paroissiale Saint-Martin à Celles-sur-Belle
  • 1877 : Tombeau de Louis-Marie Épivent, évêque d'Aire et de Dax en calcaire d'Angoulême dans la Basilique Notre-Dame de Buglose inauguré le 2 mai 1877
  • 1877 : Statue de Saint Job au calvaire de l'abbé Cotteux à Louisfert
  • 1877 : Groupe sculpté de la Vierge de la Salette apparaissant à deux enfants Mélanie Calvas et Maxime Giraud, dans l'église de Vouneuil-sous-Biard
  • 1877 : Statue de Saint-Léger dans l'église Saint-Léger à Vicq-sur-Gartempe
  • 1878 : Un modèle de Saint-Michel

Œuvres dont les dates sont à trouver

  • Autel, gradin d'autel, tabernacle et trois statues de l'autel de la Vierge dans l'Église Saint-Hilaire de Lespéron
  • Autel, gradin d'autel, tabernacle et trois statues de l'autel Saint Michel dans l'Église Saint-Hilaire de Lespéron
  • Buste de Louis Émile Tartas sur le tombeau du général de Tartas dans le cimetière de Mézin
  • Ensemble de neuf clefs de voûte dans l'église paroissiale Saint-Félix à Aiguillon (Lot-et-Garonne)
  • Fonts baptismaux dans l'église paroissiale Saint-Félix à Aiguillon (Lot-et-Garonne)
  • Décorations extérieures du couronnement de la porte d'entrée, pilastres et encadrement de l'horloge dans le fronton de la façade principale de hôtel de ville de Lavaur (Tarn)
  • Chapiteaux de l'église Saint-Étienne à Mortagne-sur-Gironde
  • Deux renommées tenant les armes de la ville dans le Grand Théâtre de Bordeaux selon Monsieur Maillard
  • Statue du Sacré-Cœur dans l'église Saint-Pierre à Saivres
  • Reproduction de Notre-Dame de Lourdes dans l'église Saint-Pierre à Saivres
  • Une Vierge de grandeur héroïque dans un couvent près d'Agen selon Monsieur Maillard
  • Sculpture monumentale de la Vierge Marie pour la commune de Bissy (Savoie) ?
  • Un Jérémie lui aurait fait obtenir une médaille

En bref

  • En visitant les sites l'un dit qu'Aristide Belloc fut l'élève de François Rude ou Reid ?
  • Né le 23 août en début d'après-midi mais inscrit sur le registre d'état-civil le lendemain.

Notes et références

  1. ↑ « Les BELLOC : entre France et Angleterre - Cimetières de France et d'ailleurs » (consulté le )
  2. ↑ http://www.musba-bordeaux.fr/sites/musba-bordeaux.fr/files/images/rich_text/1859-saa.pdf Les Salons de la Société des Amis des Arts de Bordeaux|Le site... 1859 page 20
  3. ↑ Archives de Paris 5e, acte de mariage no 608, année 1885 (vue 7/31)
  4. ↑ Acte no 272 à Versailles, mariage de 1908.
  5. ↑ a et b Thierry Ehrmann, « Aristide BELLOC (1826-c.1880) », sur Artprice.com (consulté le )
  6. ↑ http://sallelesdaude.blogs.lindependant.com/archive/2013/06/01/bientot-l-ouverture-du-jardin-du-calvaire.html

Pour approfondir

Bibliographie

  • Stanislas Lami : Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle tome 1. Paris. Librairie ancienne Honoré Champion et Édouard Champion. 5 rue Malaquais. 1916
  • Émilien Maillard : L'art à Nantes au XIXe siècle page 146.
  • Pour les renseignements d'état-civil figurant sur cette page, ce sont les archives d'état-civil de Nantes et de Bordeaux qui ont été consultées.

Liens externes

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