André Joseph Jourdan

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André Joseph Jourdan
Fonctions
Directeur des Cultes (d)
-
Conseiller d'État
à partir de
Préfet des Forêts
-
Conseiller général des Bouches-du-Rhône
-
Adjoint au maire
Marseille
à partir de
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/164/7)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Le baron André Joseph Jourdan (né le à Aubagne et mort le à Marseille), est un haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie

André Joseph Jourdan est le fils de François Joseph Jourdan et de Gabrielle Reynaud.

Avocat au parlement de Provence avant la Révolution, puis administrateur à Aubagne, André Joseph Jourdan se prononça contre la Révolution française, fut porté comme émigré, arrêté et déporté. Il ne recouvra sa liberté que le 9 thermidor.

Élu, le 24 vendémiaire an IV, député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents, par 193 voix sur 205 votants. Il combattit les lois proposées contre l'émigration et défendit la liberté de la presse et la liberté des cultes ; rapporteur de l'affaire des naufragés de Calais, il obtint qu'ils fussent non pas exécutés, mais seulement déportés.

Proscrit au 18 fructidor, il se réfugia en Espagne et ne rentra en France qu'après le 18 brumaire.

Bien que placé pendant quelque temps sous la surveillance de la haute police, à Orléans, il fut nommé président de canton le 6 germinal an XI, et adjoint au maire de Marseille le 16 thermidor an XIII.

Élu candidat au Sénat conservateur, il ne fut pas appeler à y siéger, mais fut promu, le , aux fonctions de préfet du département des Forêts, et créé baron de l'Empire le .

En 1814, Louis XVIII le nomma conseiller d'État et le mis à la tête de l'administration générale des affaires ecclésiastiques.

Sans emploi pendant les Cent-Jours, il reprit ses fonctions à la seconde Restauration, mais donna sa démission en 1816 après avoir rédigé et fait signer l'ordonnance qui remettait entre les mains du Grand aumônier de France la direction des affaires du culte catholique.

Il reçut le titre de conseiller d'État honoraire, et fut admis à la retraite comme directeur général des cultes, le .

Il est le grand-père d'Henri Sauvaire-Jourdan, bâtonnier de l'ordre des avocats de Marseille.

Fonctions

Titres

Armoiries

« D'azur au chevron d'argent accompagné d'un soleil cantonné à dextre et en pointe d'un cerf passant d'argent, au comble d'or chargé de trois tourteaux de gueules ; au franc-quartier des barons-préfets.[2],[3] »

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_640 » (consulté le )
  2. Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2-85397-002-7) (ISBN 978-2-85397-002-0) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  3. www.wiesel.lu

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes