Aliya Moldagulova

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Aliya Moldagulova
Biographie
Naissance
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Bulak (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 18 ans)
Nasva (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Братская могила воинов 43 гвардейской Латышской дивизии, погибших в 1944 г. при освобождении Псковской области от немецко-фашистских захватч (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Әлия Нұрмұхамедқызы МолдағұловаVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
École de Viatka (d)
École centrale féminine de formation au tir (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Aliya Nurmuhametqyzy Moldagulova (kazakh : Әлия Нұрмұхамедқызы Молдағұлова), née le et morte le , est une combattante soviétique d'origine kazakh de la Seconde Guerre mondiale, Héroïne de l'Union soviétique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Bolaq (en), elle perd ses parents durant son enfance et est alors recueillie par un oncle vivant à Almaty où elle le rejoint. En 1935, la famille émigre à Léningrad. En 1939 elle est envoyée dans un l'orphelinat qui est évacué au lac Ladoga en 1942[1].

Le , Aliya Moldagulova obtient une bourse pour étudier dans une école d'aéronautique[1]. Après trois mois de scolarité, elle obtient une dérogation lui permettant d'intégrer l'Armée rouge.

En mai 1943, elle intègre une école de femmes-soldates où elle reçoit une formation de sniper. En juillet 1943, elle intègre une unité combattante. En janvier 1944, sa brigade tend une embuscade à des Allemands sur un chemin de fer près de Novosokolniki[2]. Se rendant compte que le commandant de la brigade est porté disparu, elle prend la tête de l'unité et aurait crié « Pour la mère patrie ! Allons-y ! » et la brigade l'aurait alors suivi pour combattre les Allemands en corps à corps au cours desquels elle est blessée mortellement par balle. Elle est créditée de 91 tués au cours de sa carrière[2].

Elle est enterrée dans une fosse commune à Monakovo dans l'oblast de Pskov[3].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Le , à l'occasion du cinquantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Kazakhstan émet un timbre qui lui est dédié[4].
  • En 1997, un monument en son hommage est érigée à Astana[5].
  • Une statue lui rend hommage à Novossokolniki, là où elle a été tuée au combat.
  • L’aéroport d’Aktioubé porte son nom.

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Aliya Moldagulova » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c (ru) « Молдагулова Алия Нурмухамбетовна », sur Warheroes (consulté le )
  2. a et b (en) Henry Sakaida, Heroines of the Soviet Union 1941–45, Bloomsbury Publishing, , 64 p. (ISBN 978-1-78096-692-2, lire en ligne)
  3. (en) « Aliya Moldagulova », (consulté le )
  4. (en) « Stamp: Portrait of Aliya Moldagulova and tank (Kazakhstan) (50th Anniversary of End of WWII) Mi:KZ 89,Yt:KZ 51 », sur colnect.com (consulté le )
  5. « Достопримечательности Алматы :: Monuments », sur dostoprim.almaty.kz (consulté le )

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