Alfred Quesnay de Beaurepaire
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Militaire, illustrateur, peintre, historien |
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Philibert Alfred Quesnay de Beaurepaire dit Beaurepaire, né le à Saumur (Maine-et-Loire)[1] et mort le à Bourron (Seine-et-Marne)[2], est un militaire, romancier, peintre et illustrateur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Son père, Jean-Marie Quesnay, descendant de l'économiste François Quesnay, avocat, juge à Saumur, fut autorisé à ajouter « de Beaurepaire » à son nom en 1859.
Alfred Quesnay de Beaurepaire est le frère aîné de Jules Quesnay de Beaurepaire, le magistrat qui accabla Alfred Dreyfus et sombra dans un délire conspirationniste.
Signant « A. de Beaurepaire », il expose ses toiles au Salon en 1874 et on connaît de lui quelques bronzes délicats, qui tranchent avec ses motifs habituels, à savoir des scènes militaires mais aussi des courses de chevaux. Il fut maître de dessin à l'École polytechnique en 1891.
Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1894[3].
Il illustra de ses dessins nombre d'ouvrages, parfois signés Beaurepaire, dont Le Pays des fourrures de Jules Verne (1873) avec Jules Férat, et produisit des écrits essentiellement pour le compte de la Librairie Firmin-Didot.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Peinture
[modifier | modifier le code]- Bataille de Solférino, 1874, La Flèche, Prytanée national militaire.
- Portrait de Jeanne Lambert à l'âge de cinq ans, 1878[réf. nécessaire].
Ouvrages illustrés ou signés
[modifier | modifier le code]- Jules Verne, Le Pays des fourrures, avec Jules Férat, 1873.
- Gustave Demoulin, Le roman d'un apprenti, 1888.
- A. Miles, Une famille de polytechniciens, 1888.
- E. Marlitt, la petite princesse des bruyères, 1889.
- De Wissembourg à Ingolstadt 1870-1871, souvenirs d'un capitaine prisonnier de guerre en Bavière, coll. « La France moderne », 1890.
- Edmond Deschaumes, La retraite infernale, Armée de la Loire (1870-1871), coll. « La France moderne », 1890.
- Gustave Marchal, La Guerre de Crimée, 1894.
- L'âne des korrigans : légende bretonne suivi de Les bateaux noirs de Belle-Isle (légendes du Morbihan), 1894.
- Causerie à propos du dessin militaire, Fanchon, 1896.
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« Ce ne fut pas sans peine que la bête fut extraite. »
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« Un pays nouveau naissait. »
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« Voyez à quoi ressemble notre maison ! »
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« La rupture des glaces s’opérait… »
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« Aussi, en tournant ces montagnes de glace… »
Distinctions
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Archives départementales de Maine-et-Loire acte de naissance no 100 dressé le 03/04/1830, vue 281 / 331
- Archives départementales de Seine-et-Marne acte de décès no 40, vues 141-142 / 191
- « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Enseignant à l'École polytechnique
- Personnalité française de la guerre de Crimée
- Personnalité française de la guerre franco-allemande de 1870
- Peintre français du XIXe siècle
- Illustrateur français du XIXe siècle
- Sculpteur français du XIXe siècle
- Récipiendaire de l'ordre du Médjidié de 5e classe
- Officier d'Académie
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1894
- Médaille de la valeur militaire (Italie)
- Naissance en avril 1830
- Naissance à Saumur
- Décès à 68 ans
- Décès en août 1898
- Décès à Bourron-Marlotte