Alfred Goldie

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Alfred Goldie
Biographie
Naissance
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Coseley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Formation
Wolverhampton Grammar School (en) (jusqu'en )
St John's College (-)
Université de Cambridge (docteur) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Distinction
Œuvres principales
Goldie's theorem (d), The Structure of Prime Rings Under Ascending Chain Conditions (d), THE STRUCTURE OF PRIME RINGS WITH MAXIMUM CONDITIONS. (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Alfred William Goldie (, Coseley, Staffordshire, Barrow-in-Furness, Cumbria) est un mathématicien anglais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Goldie fait ses études à la Grammar School de Wolverhampton et étudie ensuite les mathématiques au St John's College de Cambridge. Ses études sont interrompues par la guerre, durant laquelle il travaille sur la balistique au département de recherche sur l'armement du Ministère de l'approvisionnement (en), puis finalement il obtient son BA en 1942 et sa MA en 1946.

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Goldie devient un chargé de cours assistant à l'université de Nottingham en 1946. En 1948, il est nommé maître de conférences en mathématiques pures dans ce qui est alors le King's College de Durham (en) (et qui devient l'Université de Newcastle upon Tyne depuis 1963), où il est promu maître de conférences en 1958 et lecteur en algèbre en 1960.

En 1963, Goldie est nommé professeur de mathématiques pures à l'université de Leeds. Il prend sa retraite de cette chaire en 1986 avec le titre de professeur émérite[1].

Travaux[modifier | modifier le code]

Goldie travaille dans le domaine de la théorie des anneaux, où il introduit les notions de dimension uniforme et rang réduit d'un module (en). Il est connu pour le théorème de Goldie (en), qui caractérise les anneaux de Goldie à droite semi-premiers (en). En effet, sa nécrologie parue dans le journal The Independent le décrit comme le « Seigneur des anneaux[2] ».

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Goldie est lauréat en 1970 du prix Berwick de la London Mathematical Society, où il est vice-président de 1978 à 1980.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Rings with Maximum Condition
  • « The structure of prime rings under ascending chain conditions », Proc. London Math. Soc., vol. 8, no 4,‎ , p. 589-608 (DOI 10.1112/plms/s3-8.4.589)
  • « Semi-prime rings with maximal conditions », Proc. London Math. Soc., vol. 10,‎ , p. 201-220 (DOI 10.1112/plms/s3-10.1.201)

Vie privée[modifier | modifier le code]

Goldie épouse Mary Kenyon en 1944. Ils ont un fils, John, et deux filles, Isobel (Carlyle) et Helen. Mary est décédée en 1995 et en 2002, il épouse Margaret Turner, qui lui a survécu.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alfred Goldie » (voir la liste des auteurs).
  1. « Obituary: Alfred Goldie », University of Leeds (consulté le ).
  2. (en) J. Chris Robson, « Alfred W. Goldie: Algebraist 'Lord of the Rings' », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]