Abbaye de Gérgeri

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Abbaye de Gérgeri

Nom local Mons Sancti Gregori
Patronage Saint Grégoire
Fondation 1218
Abbaye-mère Borgognoni
Lignée de Morimond
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Coordonnées 35° 07′ 59″ N, 24° 57′ 06″ E[1]
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
État vénitien Candie
Périphérie Crète
District Héraklion
Dème Gortyne
Géolocalisation sur la carte : Crète
(Voir situation sur carte : Crète)
Abbaye de Gérgeri
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Abbaye de Gérgeri

L'abbaye de Gérgeri est une abbaye cistercienne située en Crète dans le village de Gérgeri. Fondée au XIIIe siècle à l'occasion des suites de la quatrième croisade et de la fondation éphémère de l'empire latin de Constantinople, elle est placée sous la filiation de l'abbaye San Tommaso dei Borgognoni, à Venise. Elle connaît une existence très brève,

Localisation et toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du monastère, qui a ensuite passé à celui du village, vient probablement d'une déformation de Gregori, faisant ainsi référence à Grégoire de Nazianze[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'abbaye est fondée en 1217[3] ou 1218[2] par les cisterciens de San Tommaso dei Borgognoni, dont la maison-mère était située sur l'île de Torcello, dans la lagune de Venise[1].

L'implantation des cisterciens est notamment le fait du doge Pietro Ziani, qui souhaite voir s'établir des filiales d'une abbaye vénitienne dans les territoires grecs[4].

Fin de l'abbaye[modifier | modifier le code]

La suite de l'histoire de l'abbaye est très mal connue. Certains historiens supposent que l'abbaye aurait pu subsister jusqu'à la conquête ottomane de la Crète, en 1669. D'autres estiment très improbable la survie de l'abbaye au-delà de 1300. Enfin, certains émettent même l'hypothèse que l'abbaye n'a jamais existé sous cette forme[4].

Architecture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (it) Luigi Zanoni, « Gergeri », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
  2. a et b (en) Nickiphoros I Tsougarakis et Peter Lock, A companion to Latin Greece, Leyde, Brill, coll. « Brill's companions to European history » (no 6), , 529 p. (ISBN 9789004284029, OCLC 900258967, lire en ligne), chap. 5 (« Nicholas Coureas, « The latin and greek churches in former Byzantine lands under latin rule »), p. 168.
  3. (en) Peter Lock, The Franks in the Aegean : 1204-1500, Hoboken, Taylor & Francis, , 742 p. (ISBN 9781317899723, OCLC 869093603, lire en ligne), chap. 9 (« The Religious orders — The Cistercians »), p. 224.
  4. a et b Chris Schabel 2015, p. 308.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Chris Schabel 2015] (en) Chris Schabel, « The myths of the white monks “mission to the Orthodox” : Innocent III, the Cistercians and the Greeks », Traditio, JSTOR, vol. 70,‎ , p. 237-261 (ISSN 2166-5508, JSTOR 24642655)