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210e régiment d'infanterie

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210e régiment d'infanterie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
Danube 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Guerre de Hongrie de 1919
Décorations Croix de guerre 1914-1918
une palme

Le 210e régiment d'infanterie (210e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 10e régiment d'infanterie. Il participe à la Première Guerre mondiale, notamment dans les Balkans puis en Hongrie.

Création et différentes dénominations

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  • 1914 : 210e Régiment d'Infanterie
  •  : passage à 3 bataillons à la suite de l'incorporation du 4e bataillon du 157e Régiment d'Infanterie[1]
  •  : dissolution

Chefs de corps

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  • au  : Lieutenant-Colonel Tisserand[2]
  • au  : Lieutenant-Colonel Brusset[2]
  • au  : Lieutenant-Colonel de Malleray[2] (mort pour la France - bois d'Avocourt[3])
  • du au  : Lieutenant-Colonel Martin[2]
  • du au  : Lieutenant-Colonel Malandrin[2]
  • du au  : Lieutenant-Colonel Foriel Destezet[2]

Historique des garnisons, combats et batailles

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Le commandant Sutterlin, commandant le 5e bataillon, en 1918.

Le 210e RI est formé à Auxonne[4] à partir du 10e RI (à la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200). Il est constitué de 2 240 gradés et soldats[2], en deux bataillons.

Affectations :

Remenauville....combat du pont d'Hertzing...sud de Saint Mihiel, combats du bois d'Ailly en forêt d'Apremont[1]...

Le en soirée, les soldats du 210e sont envoyés dans la commune de Bislée (Meuse) pour y défendre le cimetière. Face à 500 soldats allemands et leur officier qui invoque la supériorité numérique, le caporal Arthur Boirin se lève et lance : « Ah, t’es cinq cents…et ben moi, mon vieux, j’suis cent mille et je t’emmerde. » Cette action lui vaut d'être inscrit au tableau spécial de la Médaille Militaire par le décret du , par arrêté ministériel du , pour prendre rang le de la même année. Cet arrêté a été ratifié par la loi du [5].

Woëvre...cote322...Rive gauche de la Meuse[1]...

Bataille de Verdun : bois d'Avocourt[1]

Albanie...Attaque de la pyramide[1]...

Albanie...Serbie...Poursuite en Bulgarie[1].

Le , le régiment franchit le Danube au niveau de Giurgiu et pénètre en territoire roumain toujours occupé par les troupes allemandes[6], afin de couper la retraite de ces dernières[7]. Après l'Armistice, le régiment s'installe dans la région de Giurgiu. Le , le régiment part pour la Hongrie, embarquant à la gare d'Alexandria[8].

Il arrive à Szeged en janvier 1919, alors que la Hongrie commence à être en proie à l'agitation révolutionnaire. Le , les troupes de la République des conseils de Hongrie attaquent des soldats français isolés et les Français reçoivent l'ordre de combattre. Les renforts français sont attaqués par les troupes hongroises et les positions du 210e RI, dont la prison où sont gardés quinze bolchéviques russes, subissent les assauts hongrois. Renforcés par le 54e régiment d'infanterie coloniale, les Français contre-attaquent et la situation s'apaise en soirée. Le régiment reste en garnison dans la ville[9].

Le régiment est dissout le , ses soldats rejoignant le 16e régiment de marche de tirailleurs algériens[10].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11] :

Décorations décernées au régiment

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Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec une palme (une citation à l'ordre de l'armée).

Personnages célèbres ayant servi au 210e RI

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Sources et bibliographie

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  • Archives militaires du château de Vincennes.
  • Historique du 210e d'infanterie, Dijon, Imprimerie R. de Thorey, (lire en ligne)
  • Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'Infanterie française, Eurimprim, 1969.

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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