Équipe d'Espagne féminine de football

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Équipe d'Espagne féminine
Écusson de l' Équipe d'Espagne féminine
Généralités
Association Fédération royale espagnole de football
Confédération UEFA
Emblème Les armoiries de l'Espagne
Couleurs Rouge, bleu (ou noir) et jaune
Surnom La Roja[1]
Classement FIFA en augmentation 1re (15 décembre 2023)[2]
Personnalités
Sélectionneur Montserrat Tomé Vázquez
Capitaine Alexia Putellas
Plus sélectionnée Alexia Putellas (113)
Meilleure buteuse Jennifer Hermoso (53)
Rencontres officielles historiques
Premier match Espagne 0 - 1 Portugal
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Plus large victoire Espagne 17 - 0 Slovaquie
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Plus large défaite Espagne 0 - 8 Suède
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Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 3
Médaille d'or, Coupe du Monde Vainqueur en 2023
Championnat d’Europe Phases finales : 4
Demi-finaliste en 1997
Ligue des nations Phases finales : 1
Médaille d'or, Europe Vainqueur en 2024
Jeux olympiques Phases finales : 1
Qualifiée en 2024

Maillots

Domicile

Extérieur

L'équipe d'Espagne féminine de football ou sélection féminine de football d'Espagne représente l'Espagne dans les compétitions internationales de football féminin. Elle a été créée officiellement par la Fédération d'Espagne de football en 1983, bien qu'existant depuis 1971, lorsque le foot féminin n'était reconnu à un niveau officiel ni par la RFEF ni par la FIFA[3].

Elle s'est qualifiée pour la première fois de son histoire à un Euro féminin en 1997 où elle y atteint les demi-finales, soit sa meilleure performance dans la compétition ; tandis qu'elle dispute son premier Mondial féminin en juin 2015[4]. Dirigée depuis par Montserrat Tomé, elle remporte la Coupe du monde 2023 à l'occasion de sa 3e participation à la grande messe mondiale et décroche ce faisant son premier titre majeur. Par la suite, elle remporte la Ligue des nations 2023-2024 dès l'inauguration de cette nouvelle compétition, ce qui lui permet de réaliser un doublé et de se qualifier pour la première fois aux Jeux olympiques lors de l'édition 2024.

Le football féminin en Espagne[modifier | modifier le code]

Le premier match de football recensé dans la presse espagnole remonte au . Joué à Barcelone, ce match philanthropique, dont la recette est destinée à la Fédération féminine contre la tuberculose, oppose l'équipe de La Giralda à celle du Montserrat, et se conclut par un score de 2-0. Il s'attire les critiques acerbes du journal El Mundo desportivo : « Cette première représentation de la femme dans le football masculin ne nous satisfait pas, non seulement en raison de son manque d'aspect sportif, mais aussi parce qu'il oblige les descendantes de notre mère Eve à adopter des positions aussi peu appropriées qu'inélégantes, éliminant la grâce féminine. »[5].

En 1970, malgré l'absence de reconnaissance du football féminin en Espagne, plusieurs clubs naissent dans la clandestinité. Tel est le cas des premières équipes féminines d'Espagne, le Mercacredit et le Sizam, ultérieurement renommé Olympique de Villaverde. Ceux-ci ont disputé la première rencontre de football féminin en Espagne sur le terrain de Boetticher, dans le quartier de Villaverde, à Madrid[3]. Le terrain a fait le plein avec 8 000 spectateurs, de nombreux autres ne pouvant y accéder[3].

Rafael Borne, alors président du Mercacredit et postérieurement de l'Olympique de Villaverde, fut le véritable impulseur du foot féminin en Espagne, en arrivant à remplir avec ses matches des terrains comme ceux des Margaritas de Getafe, La Rosaleda, La Condomina, La Rosaleta, l'Arcangel ou le Vivero[n 1],[n 2],[n 3],[n 4],[n 5],[n 6].

Les premières sélections officieuses[modifier | modifier le code]

La footballeuse Conchi Sánchez, pionnière du football professionnel féminin.

Le succès recueilli conduit à la première sélection féminine de football d'Espagne, encore non reconnue officiellement du fait de la dictature franquiste, où se rencontrent les meilleures joueuses féminines du moment et qui joue un rôle important dans le rétablissement de la place des sportives après la guerre, et dont le porte-drapeau est Conchi Sánchez, surnommée «Amancio» (en l'honneur du footballeur du Real Madrid), qui a joué dans des clubs italiens et anglais, et marqué près de 600 buts dans sa carrière[3].

La sélection a disputé sa première partie en 1971, face à la sélection portugaise à La Condomina de Murcie avec un résultat de 3-3 le [3]. Ce match se déroule malgré des tentatives phalangistes d'empêcher les joueuses d'atteindre les vestiaires et des menaces d'emprisonnement pour les spectateurs en tribune[6]. Les Espagnoles jouent en maillot rouge dépourvu d'écussion national et sans hymne national en avant-match[6]. Quelques mois après, l'équipe a effectué son premier voyage à l'étranger pour faire face à la sélection italienne dans le Stadio Comunale de Turin[3]. Les joueuses espagnoles ont disputé la partie sans porter les couleurs de leur pays, et la fédération espagnole ne reconnut aucun caractère officiel à cette rencontre. Les Italiennes gagnèrent haut la main, avec un score sans appel de 8-1, probablement dû à la grande différence d'âge entre les joueuses, les plus âgées des joueuses espagnoles ayant à peine 14 ans[3].

Une organisation féminine, la FIEFF, organise un Mondial Féminin de 1971 au Mexique, bien que la FIFA ne lui ait accordé aucun caractère officiel, puisqu'elle n'était pas responsable de son organisation. La sélection espagnole, malgré sa brève année d'existence, fut invitée à participer à cette compétition en raison de ses excellentes actions dans divers matchs amicaux[3], ce qui n'aboutit pas en raison d'une interdiction de la fédération espagnole, présidée alors par José Luis Pérez-Payá, qui refuse de reconnaître la sélection féminine de football, ce qui perdure jusqu'à 1983[6].

Reconnaissance officielle[modifier | modifier le code]

En 1980, la pratique féminine de football en amateur est reconnue par la fédération espagnole dirigée par Pablo Porta[6]. En 1983, l'équipe féminine est officialisée comme membre de la Fédération royale espagnole de football, en disputant la rencontre face à la sélection portugaise le , qu'elle perdit par 0-1 dans le stade de La Guardia, et la première victoire officielle eut lieu lors d'un match disputé à Zurich face à la Suisse[7].

La rébellion de l'équipe féminine nationale en 2015[modifier | modifier le code]

Après les mauvais résultats au Mondial 2015, les 23 joueuses sélectionnées réclament par communiqué la démission de leur sélectionneur et entraineur Ignacio Quereda en raison de la mauvaise planification de la concentration et du voyage jusqu'au Canada, des méthodes machistes et dévalorisantes employées avec le groupe, du manque de matchs amicaux et des trop rares analyses du jeu de leurs rivales proposées par le sélectionneur. Quereda indique en réponse au communiqué qu'il ne souhaite pas démissionner, et que les précédentes joueuses ayant tenté de l'attaquer se sont vu refuser toute nouvelle sélection dans l'équipe nationale[8],[9]. Le sujet est répercuté à Vicente Temprado, responsable fédéral du football féminin, qui prend le parti de Quereda, reprochant à Natalia Pablos et Vero Boquete leur incapacité à se mettre au niveau des adversaires et leur féminisme extrême[10]. Vicente opte pour confier la décision à Ángel María Villar, président de la Fédération Espagnole de Football et vice-président de la FIFA.

Après diverse déclarations des joueuses, les 23 sélectionnées de l'équipe d'Espagne annoncent qu'elles refuseront de jouer tant que Quereda restera en fonction ; elles indiquent avoir pris contact avec toutes les capitaines d'équipe de première division, et avoir le soutien de leurs supporters. Elles reprochent au sélectionneur national Vicente del Bosque d'avoir pris le parti de Villar et Quereda[11].

Le , la commentatrice de football Ana Rossen indique que la question n'est pas réglée, et que la résolution du problème passe, au-delà d'un changement d'entraîneur, par la création de structures stables destinées à épauler le football féminin[12]. Le , Ángel María Villar élude la question relayée par Javier Tebas, président de la ligue de football professionnel qui a fustigé sa présidence la veille, et félicite au contraire l'équipe espagnole et plus particulièrement son entraineur pour sa participation à la Coupe du monde[13].

Ignacio Quereda est remplacé le par Jorge Vilda, auparavant sélectionneur de l'équipe des moins de 19 ans. Il affiche comme objectif d'être sélectionné lors du tournoi européen de 2017[14].

Tensions en 2022[modifier | modifier le code]

En septembre 2022, quinze joueuses espagnoles font savoir à leur fédération qu'elles contestent les méthodes de travail du sélectionneur Jorge Vilda qui influeraient sur leur « état émotionnel » et leur « santé » et se mettent en retrait de la sélection. La fédération révèle la situation dans un communiqué et annonce son appui à son entraîneur[15].

Sacre à la Coupe du monde 2023[modifier | modifier le code]

L'Espagne déjoue les pronostics lors de la Coupe du monde 2023 en remportant la compétition pour la 3e participation de son histoire à une phase finale. Placée dans le groupe C au 1er tour, la Roja se défait aisément du Costa Rica (3-0) et de la Zambie (5-0) mais chute lourdement contre le Japon lors du match pour la première place (0-4) et termine 2e, se qualifiant ainsi pour la phase à élimination directe. Elle affronte au tour suivant la Suisse, première du groupe A et qui n'a elle aussi jamais passé le cap des 1/8e de finale. L'Espagne corrige son adversaire (5-1) au cours d'un match à sens unique et est opposée aux Pays-Bas en quarts de finale. Les coéquipières d'Alexia Putellas s'imposent 2-1 en prolongations, Salma Paralluelo ayant inscrit le but libérateur à la 111e minute alors que la Néerlandaise Stefanie van der Gragt avait répondu dans le temps additionnel à l'ouverture du score sur penalty de Mariona Caldentey 10 minutes auparavant. En demi-finale, la Roja élimine la Suède sur le même score que face aux Oranje mais cette fois-ci dans le temps réglementaire, grâce à des réalisations tardives de Salma Paralluelo (81e minute) et d'Olga Carmona (89e minute) tandis que Rebecka Blomqvist avait égalisé pour les Blågult une minute avant le second but espagnol, au cours d'une rencontre longtemps indécise. Les joueuses de Jorge Vilda retrouvent en finale l'Angleterre, championne d'Europe en titre et qui avait éliminé les Espagnoles en quart de finale de l'Euro 2022 disputé outre-Manche (1-2 en prolongations dans une rencontre marquée par un arbitrage litigieux sur l'égalisation anglaise dans les dernières minutes du temps réglementaire), pour une finale inédite, aucune des 2 équipes n'ayant atteint ce stade de la compétition dans leur histoire. L'Espagne domine globalement le match et est récompensée par un but d'Olga Carmona à la 29e minute de jeu, le seul de la partie (1-0), qui lui permet de prendre sa revanche du quart de l'Euro perdu un an plus tôt et de glaner son premier titre international majeur.

Cette victoire finale représente une performance remarquable : l'Espagne a disputé seulement sa 3e phase finale (élimination au 1er tour en 2015, huitième de finaliste en 2019), le sélectionneur Jorge Vilda déjà contesté avant la compétition en interne depuis plus d'un an par 15 joueuses dont la majorité, issue de Barcelone (meilleur club espagnol, vainqueur de 2 des 3 dernières Ligues des champions féminine), n'est pas revenue en sélection pour cette Coupe du monde, l'a été également pendant la compétition[16] ; l'Espagne a affiché des signaux inquiétants lors du revers face au Japon en phases de poule. Bien que tout n'ait pas été parfait lors de cette Coupe du monde, à l'instar de 2 penalties manqués par l'attaquante Jennifer Hermoso lors du premier match contre le Costa Rica ainsi qu'en finale face à l'Angleterre qui aurait pu permettre d'aborder la fin de match plus sereinement, ou encore un but contre son camp improbable de la défenseure Laia Codina face à la Suisse en 1/8e de finale qui a permis un temps à la Nati d'égaliser avant de sombrer, outre cette défaite face aux Nadeshiko Japan, cependant la montée en gamme du football espagnol s'inscrit globalement dans la lignée de l'amélioration des performances des clubs espagnols, comme en témoigne les récents titres du Barça en Ligue des champions féminine et la professionnalisation du championnat espagnol. L'Espagne devient par ailleurs la 2e nation européenne à avoir remporté une Coupe du monde à la fois chez les femmes et chez les hommes après l'Allemagne, puisque ses homologues masculins avaient obtenu leur premier titre 13 ans auparavant à l'occasion de la Coupe du monde 2010, eux aussi après avoir perdu un match lors du 1er tour (0-1 face à la Suisse d'entrée). Enfin, Aitana Bonmatí est élue meilleure joueuse du tournoi et Salma Paralluelo, meilleure jeune joueuse.

Tensions post-coupe du monde 2023[modifier | modifier le code]

Après la victoire de l’équipe en finale de coupe du monde, lors du sacre, Luis Rubiales, à ce moment-là président de la RFEF, a embrassé de force une des joueuses, Jennifer Hermoso. Cela montre que le harcèlement sexuel est encore ancré à cause d’un problème sociétal dû aux relations dynamiques de pouvoir[17]. L’ampleur médiatique de cet acte a éclipsé leur premier titre mondial. En plus des tensions déjà existantes à cause de Jorge Vilda, cela a entraîné de nouvelles grèves de la part des joueuses. Du côté, plus positif, pendant différents évènements footballistiques (qu’il soit amical ou avec un enjeu au niveau championnat), de nombreuses joueuses internationales et joueurs internationaux mais aussi des clubs ont montrés leur soutien. L’équipe de San Diego Wave ont porté des bracelets de soutien avec inscrit « Contigo Jenni »[18] [traduction : Avec toi Jenni]. Les slogans comme celui-ci ont aussi été présents sur des bannières lors des matchs de La Liga et de la Copa de la Reina, comme cela été le cas avec les joueurs de l’équipe masculine de Cadiz, lors du match du contre Almería[19]. Pendant le match amical féminin de Barcelone contre le Club América du , les joueuses ont tenu une bannière « 

  1. SeAcabó ¡ NO ESTÁS SOLA ! » [traduction : #C’est terminé. Tu n’es pas seule !] comme marque de soutien[20].

Le , les joueuses espagnoles sont entrées en grève avant le rassemblement de septembre. Lors de ce dernier, la joueuse Jennifer Hermoso n’a pas été sélectionnée. De plus, malgré les discussions, deux joueuses, Mapi León et Patricia Guijarro ont décidé de quitter le rassemblement car les changements n’étaient pas terminés.

Par la suite, l'Espagne ne se montre pas affectée par ces tensions sur le plan sportif, puisqu'elle domine aisément son groupe à l'occasion de la toute première édition de la Ligue des nations, avec 5 victoires et une seule défaite (2-3 à domicile contre l'Italie). Cette première place de groupe lui permet de se qualifier pour la phase finale où elle a l'avantage de disputer ses rencontres à domicile. Elle reçoit d'abord les Pays-Bas en demi-finale du Final Four et écarte facilement ces dernières (3-0). En finale, elle affronte la France, un adversaire qu'elle n'avait encore jamais battu en 13 confrontations (3 nuls pour 10 défaites dont 7 d'affilée). Les protégées de Montserrat Tomé mettent fin à cette série noire en prenant la mesure des Bleues au terme d'une rencontre maîtrisée (2-0). Grâce à ce succès, l'Espagne enchaîne une 2e finale victorieuse consécutive et se qualifie pour la première fois de son histoire aux Jeux olympiques pour l'édition Paris 2024.

Classement FIFA[modifier | modifier le code]

Classement FIFA de l'équipe d'Espagne
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
Classement mondial 20 20 20 20 20 20 20 19 17 18 15 15 14 14 13 12 13 12 9 7 1
Classement Uefa 13 13 13 13 13 13 13 11 10 10 9 8 8 7 7 6 7 7 6 5 1

Palmarès[modifier | modifier le code]

Parcours en Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Match contre l'Allemagne au mondial 2019
Performances de l'Espagne en Coupe du monde.
Édition Performance J V N D Bp Bc
Drapeau de la République populaire de Chine 1991 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau de la Suède 1995 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau des États-Unis 1999 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau des États-Unis 2003 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau de la République populaire de Chine 2007 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau de l'Allemagne 2011 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau du Canada 2015 1er tour 3 0 1 2 2 4
Drapeau de la France 2019 Huitièmes de finale 4 1 1 2 4 4
Drapeau de l'AustralieDrapeau de la Nouvelle-Zélande 2023 Vainqueur 7 6 0 1 18 7
Pays inconnu 2027 À venir - - - - - -
Total 3/9 14 7 2 5 24 15

Parcours en Championnat d'Europe[modifier | modifier le code]

Performances de l'Espagne à l'Euro.
Édition Performance J V N D BP BC
Drapeau de l'AngleterreDrapeau du DanemarkDrapeau de l'ItalieDrapeau de la Suède 1984 Non qualifiée - - - - - -
1987 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau : Allemagne de l'Ouest 1989 Non qualifiée - - - - - -
1991 Non qualifiée - - - - - -
1993 Non qualifiée - - - - - -
Drapeau de l'Angleterre 1995 Non qualifiée - - - - - -
1997 Demi-finale 4 1 1 2 3 4
2001 Non qualifiée - - - - - -
2005 Non qualifiée - - - - - -
2009 Non qualifiée - - - - - -
2013 Quart de finale 4 1 1 2 5 7
2017 Quart de finale 4 1 1 2 2 3
2022 Quart de finale 4 2 0 2 6 5
2025 À venir - - - - - -
Total 4/13 16 5 3 8 16 19

Sélectionneurs[modifier | modifier le code]

Effectif actuel[modifier | modifier le code]

Les 23 joueuses suivantes font partie de la liste pour participer à la coupe du monde 2019[21].

Effectif et encadrement de l'équipe d'Espagne féminine au 20 mai 2019
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
1 G Gallardo, DoloresDolores Gallardo  (30 ans) 38 0 Atlético Madrid
13 G Paños, SandraSandra Paños  (31 ans) 55 0 Barcelone
23 G Rodríguez, MisaMisa Rodríguez  (24 ans) 19 0 Real Madrid


17 D Batlle, OnaOna Batlle  (24 ans) 42 1 Barcelone
3 D Ouahabi, LeilaLeila Ouahabi  (31 ans) 53 1 Barcelone
4 D Paredes, IreneIrene Paredes  (32 ans) 100 11 Barcelone
5 D Andrés, IvanaIvana Andrés  (29 ans) 53 0 Real Madrid
8 D Torrejón, MartaMarta Torrejón  (34 ans) 90 8 Barcelone
16 D León, María PilarMaría Pilar León  (28 ans) 54 1 Barcelone
20 D Pereira, AndreaAndrea Pereira  (30 ans) 42 0 Barcelone


22 M Oroz, MaiteMaite Oroz  (26 ans) 12 4 Real Madrid
7 M Corredera, MartaMarta Corredera  (32 ans) 85 5 Real Madrid
11 M Putellas, AlexiaAlexia Putellas  (30 ans) 113 30 Barcelone
12 M Guijarro, PatriciaPatricia Guijarro  (25 ans) 52 11 Barcelone
14 M Torrecilla, VirginiaVirginia Torrecilla  (29 ans) 66 7 Atlético Madrid
15 M Meseguer, SilviaSilvia Meseguer  (35 ans) 67 5 Atlético Madrid
18 M Bonmatí, AitanaAitana Bonmatí  (26 ans) 60 21 Barcelone
19 M Sampedro, AmandaAmanda Sampedro  (30 ans) 45 11 Atlético Madrid
21 M Falcón, AndreaAndrea Falcón  (27 ans) 12 1 Atlético Madrid


9 A Caldentey, MarionaMariona Caldentey  (28 ans) 66 23 Barcelone
10 A Hermoso, JenniferJennifer Hermoso  (33 ans) 110 53 Tigres de la UANL
17 A García, LucíaLucía García  (25 ans) 42 10 Manchester United
22 A García, NahikariNahikari García  (27 ans) 18 3 Athletic Bilbao


Sélectionneur
  • Montserrat Tomé
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Javier Lerga
Préparateur(s) physique(s)
  • Blanca Romero
Entraîneur(s) des gardiens
  • Carlos Sánchez
Kinésithérapeute(s)
  • Víctor Cervera
  • Víctor Fernando
  • María Gil
  • Juan José Reyes
  • Darío Vaquero

Entraîneuse technique :

  • Irene del Río
Médecin(s)
  • Salvador Castillo

Psychologue :

  • Emilio González

Nutritionniste :

  • Gonzalo Garea

Technicien analyste :

  • Kiko Meléndez

Assistant vidéo :

  • Rubén Jiménez

Légende

Mise à jour de l'effectif le 24 février 2024


Les numéros sont donnés à titre indicatif, ceux-ci pouvant évoluer en fonction des compositions d'équipe successives.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Antiguo campo Municipal del Getafe C.F. muy próximo al actual Coliseum Alfonso Pérez.
  2. Estadio del Málaga C.F.
  3. Antiguo estadio del Real Murcia, actualmente usado por el Murcia Csites (equipo de fútbol americano) y el Club Universitario de rugby UCAM Murcia.
  4. Estadio del Real Zaragoza.
  5. Antiguo estadio del Córdoba C.F.
  6. Antiguo estadio del C.D. Badajoz.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Spain's women add to La Roja euphoria »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), FIFA (consulté le )
  2. « Classement mondial féminin de la FIFA », sur fr.fifa.com, (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h As.com, « Inicios de la Selección femenina » (consulté le )
  4. El fútbol femenino español, una historia centenaria rtve.es
  5. (es)Vicente Martínez Calatrava, Los primeros pasos del futbol femenino en España, Cuadernos de Fútbol, nº 20, 1er avril 2011, (ISSN 1989-6379), lire en ligne
  6. a b c et d Anna Carreau, « Le jour où 19 joueuses espagnoles ont défié Franco », sur sofoot.com, So Foot, .
  7. (es) « El bautismo oficial de la selección », Diario Marca (consulté le )
  8. (es) « Las internacionales piden la dimisión de Quereda », sur www.marca.com, (consulté le )
  9. Les Espagnoles en rébellion contre un sélectionneur machiste, Sports.fr, 23 juin 2015
  10. (es) « Temprado: "No recrimino a Natalia que fallara tres goles en cinco minutos" », sur www.marca.com, (consulté le )
  11. (es) « Del Bosque cree que las jugadoras no han seguido los cauces correctos », sur Marca.com, (consulté le )
  12. (es) Ana Rossell: "La solución debe ir más allá de un cambio de seleccionador", EcoDiario.es, 8 juillet 2015
  13. (es) Villar elude responder a Tebas, marca.com, 16 juillet 2015
  14. El polémico Quereda dimite como seleccionador del fútbol femenino, El País, 31 juillet 3015
  15. avec AFP, « Football. De vives tensions entre les joueuses espagnoles et leur sélectionneur Jorge Vilda », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  16. Vilda España !, sofoot.com, 14 août 2023, par Anna Carreau
  17. (en) Vivian Krauchek et Gillian Ranson, « Playing by the Rules of the Game: Women's Experiences and Perceptions of Sexual Harassment in Sport* », Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie, vol. 36, no 4,‎ , p. 585–600 (ISSN 1755-6171 et 1755-618X, DOI 10.1111/j.1755-618X.1999.tb00965.x, lire en ligne, consulté le )
  18. (en-US) « NWSL players wear wristbands in support of Jenni Hermoso », sur Just Women's Sports (consulté le )
  19. (en-GB) « Jenni Hermoso: Players and fans support Spain World Cup star in kiss row », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. (en-US) EFE, « América and Barcelona show support for Jenni Hermoso », sur Diario AS, (consulté le )
  21. « Sélection Espagnoles », sur Eurosport, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]