« Controverse autour de la tête d'Henri IV » : différence entre les versions

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Le résultat de la restitution en 3D par Philippe Froesch<ref>{{lien web|url=http://yspaddaden.com/2013/02/18/henri-iv-lenigme-du-roi-sans-tete-stephane-gabet-philippe-charlier/|titre=''Henri IV, l’énigme du roi sans tête''|site=Yspaddaden.com|date=18 février 2013}}</ref> (un Alsacien installé à Barcelone, {{refnec|spécialiste reconnu de reconstitution faciale}} qui a travaillé pour {{évasif|les services de police scientifique du monde entier}}) est jugé « troublant » : en effet, le visage du Vert Galant ''{{citation|ressemble énormément à ses portraits d'époque}}''<ref>Fabien Gruhier, ''[[Le Nouvel Observateur]]'' n° 2519 du 14 février 2013</ref>. Philippe Delorme, pour sa part, considère que si le résultat est impressionnant, « ''il tient davantage du musée Grévin virtuel que de la preuve scientifique'' <ref> [[Philippe Delorme]], op. cit. {{p.|193}}</ref>».
Le résultat de la restitution en 3D par Philippe Froesch<ref>{{lien web|url=http://yspaddaden.com/2013/02/18/henri-iv-lenigme-du-roi-sans-tete-stephane-gabet-philippe-charlier/|titre=''Henri IV, l’énigme du roi sans tête''|site=Yspaddaden.com|date=18 février 2013}}</ref> (un Alsacien installé à Barcelone, {{refnec|spécialiste reconnu de reconstitution faciale}} qui a travaillé pour {{évasif|les services de police scientifique du monde entier}}) est jugé « troublant » : en effet, le visage du Vert Galant ''{{citation|ressemble énormément à ses portraits d'époque}}''<ref>Fabien Gruhier, ''[[Le Nouvel Observateur]]'' n° 2519 du 14 février 2013</ref>. Philippe Delorme, pour sa part, considère que si le résultat est impressionnant, « ''il tient davantage du musée Grévin virtuel que de la preuve scientifique'' <ref> [[Philippe Delorme]], op. cit. {{p.|193}}</ref>».

Une nouvelle étude publiée en octobre 2013 montre que les profils génétiques publiés des deux reliques (tête présumée d’Henri IV et sang de Louis XVI) sont différents des trois princes Bourbon ayant pour ancêtre commun Louis XIII, fils d’Henri IV ([[Sixte-Henri de Bourbon-Parme|Sixte-Henri]], [[Ordre de succession légitimiste au trône de France|Axel de Bourbon-Parme]] et [[Jean-Henri d'Orléans-Bragance]])<ref>{{Article|langue=en|auteur=Maarten H D Larmuseau, Philippe Delorme, Patrick Germain, Nancy Vanderheyden, Anja Gilissen, Anneleen Van Geystelen, Jean-Jacques Cassiman et Ronny Decorte|titre=Genetic genealogy reveals true Y haplogroup of House of Bourbon contradicting recent identification of the presumed remains of two French Kings|périodique=European Journal of Human Genetics|date=9 octobre 2013|volume=|numéro=|pages=|doi=10.1038/ejhg.2013.211}}</ref>.


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 16 octobre 2013 à 20:08

Tête d'Henri IV : front haut plissé, nez tavelé long et courbé caractéristique des Bourbon[1], menton quadrangulaire et proéminent, barbe frisante sur la fraise[2].
Tête momifiée détenue en 1933 par Joseph-Émile Bourdais, et attribuée par lui à Henri IV, roi de France. Retrouvée en 2010, elle est actuellement au cœur d'une controverse.

En 1793, lors de la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, le cadavre du roi Henri IV est extrait de son cercueil puis, après deux jours d'exposition, versé dans une fosse commune. Un quart de siècle plus tard, en 1817, sur l’ordre de Louis XVIII, les dépouilles royales sont exhumées pour être replacées dans la crypte de la basilique de Saint-Denis. Deux cents ans plus tard, en 2013, une controverse surgit autour d'une tête momifiée qui pourrait être celle du « Bon Roy Henry ». Deux thèses s'affrontent alors : la première prétend qu'il s'agit de la tête du roi, thèse défendue par le médecin légiste Philippe Charlier aidé d'une vingtaine de scientifiques et publicisée par les journalistes Stéphane Gabet et Pierre Belet. La seconde réfute l'attribution, position défendue par les historiens Philippe Delorme, Joël Cornette et Franck Ferrand, par les paléoanthropologues italiens Gino Fornaciari et Franco Ugo Rollo, ainsi que par les généticiens français Olivier Pascal et belge Jean-Jacques Cassiman. L'un des enjeux de la controverse est d'évaluer les éléments de preuves : un faisceau d'indices suffit-il pour attester une identification historique ?

La dépouille mortelle

En 1793, en pleine Terreur, les tombeaux royaux de la basilique de Saint-Denis sont profanés. La dépouille du roi Henri IV est sortie de son cercueil, exposée au public, et jetée deux jours plus tard avec celles des autres rois, reines et princes dans une fosse commune près de la basilique, et recouverte de chaux vive. Si des rapports officiels existent sur cet épisode, aucun témoignage d'époque n'indique que le roi Henri IV ait pu avoir été décapité.

En 1817, Louis XVIII fait ramener dans la basilique les restes de ses prédécesseurs : le 19 janvier 1817, les ossements, dont aucun n'est identifiable, sont récupérés dans la fosse. Cependant, trois corps apparaissent réduits à leurs seules « portions inférieures », ce qui incitent certains auteurs à conclure qu'il manquait trois têtes[3]. Dès cette époque, des rumeurs courent que la momie d'Henri IV aurait subi des outrages au moment de la profanation (des récits postérieurs décrivent les révolutionnaires plaçant verticalement le corps d'Henri IV contre un mur et même une femme le souffletant. Un témoignage de troisième main, évoquera le cadavre royal « frappé à coups de sabre et mis en pièce »[4]. Un autre auteur évoque un médecin maniant un crâne non identifié près de la fosse commune. Mais aucun document d'époque n'atteste cet hypothétique larcin.

Le 31 octobre 1919, lors de la dispersion des objets de l'atelier d'Emma Nallet-Poussin (1853-1932), peintre et sculptrice, à l'Hôtel Drouot, trois crânes anonymes sont mis en vente. Ils sont achetés par un brocanteur occasionnel, Joseph-Émile Bourdais, pour la somme modique de 3 francs. Cinq ans plus tard, un article de La Gazette des arts[5] le persuade que l’un d’eux est le crâne d'Henri IV. Dès lors, et durant toute sa vie, le brocanteur tente, en vain, de prouver qu'il s'agit bien de la « tête momifiée dite d'Henri IV ». À ses frais, il réalise notamment des radiographies et des moulages, expose la tête momifiée à son domicile à Dinard, puis dans son « petit musée de Montmartre avant de la proposer au Louvre... qui la refusa, doutant de son authenticité », rapporte Jacques Perot, l’ancien conservateur du château de Pau, où est né Henri IV[6] Il lance également la théorie que le crâne aurait été acheté à un Suisse de la Basilique de Saint-Denis par le comte d'Erbach (en réalité, celui-ci n'a jamais possédé qu'un fragment de crâne attribué à Henri IV - toujours exposé au château d'Erbach - et jamais un crâne entier). Toujours selon Bourdais, le crâne royal aurait ensuite été rapatrié en France par Jérôme Bonaparte[7]. Original jusqu'au dernier moment, le brocanteur fait placer sur sa tombe du cimetière parisien de Pantin un autoportrait en compagnie du crâne momifié[8].

En 2009, anticipant la commémoration du quadricentenaire de la mort du monarque, les journalistes Stéphane Gabet et Pierre Belet entament la réalisation d'un documentaire intitulé Le mystère de la tête d'Henri IV[9]. Ils contactent l'historien Jean-Pierre Babelon, et celui-ci leur révèle que plusieurs années auparavant, il a été requis pour identifier une tête momifiée prétendument arrachée au corps du roi. Achetée en 1955 par un retraité du nom de Jacques Bellanger pour la somme de 5 500 francs - soit environ 115 euros actuels - à la sœur du brocanteur Joseph-Émile Bourdais, la tête a été conservée dans une armoire, dans son grenier. Les journalistes parviennent à retrouver le retraité et à le convaincre de leur confier la tête pour la faire authentifier[10].

En 2011, la tête momifiée est confiée à un membre de la famille de Bourbon, Louis-Alphonse de Bourbon, prétendant au trône de France, qui la place dans le coffre-fort d'une banque parisienne. Un don au président de la République est envisagé, en attendant que soit autorisée la réinhumation de la « relique » dans la basilique de Saint-Denis. Le prince Henri d'Orléans, autre prétendant au trône de France, voit d'un mauvais œil cette initiative, mais certains y voient la trace de la rivalité avec les Bourbons d'Espagne[11].

Première attestation

En 2010, une étude paléopathologique réalisée par une équipe multidisciplinaire de 19 scientifiques autour du médecin légiste Philippe Charlier[12] et publiée par le British Medical Journal en 2010 a réalisé les examens suivants sur la tête[13] : datation au carbone 14 qui fait remonter le crâne à une période comprise entre 1450 et 1650 ; constatation selon laquelle la tête a été séparée du corps longtemps après la mort (ce qui serait logique si elle a été volée à Saint-Denis lors de la Révolution) ; étude anthropologique (âge, sexe, ethnie) ; correspondances anatomiques (lésion pigmentaire à l'aile du nez compatible avec un nævus que l'on retrouve sur certaines représentations d'Henri IV) ; trou de boucle d'oreille (une seule et unique gravure du château de Chantilly montre le roi avec un tel bijou, mais c'est un portrait de fantaisie daté des années 1640, donc largement postérieur à la mort d'Henri IV[14]) ; lésion osseuse à la bouche comme l'estafilade due à la tentative de meurtre par Jean Châtel (mais au côté gauche, alors que les documents d'époque évoquent la lèvre supérieure droite[15]) ; couleur des cheveux, de la barbe et de la moustache aux poils roux et blancs mêlés ; trois sections post mortem par arme blanche au niveau du cou ; mauvais état de la dentition ante mortem[16] (lors de son décès, le sujet ne possédait plus que quatre dents, disparues depuis, dont une dent de sagesse, et souffrait d'abcès apicaux) ; études anthropométriques par superpositions faciales réalisées par tomographie assistée par ordinateur, se basant notamment sur le moulage de son masque mortuaire en plâtre conservé à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (des traces de plâtre sont relevées sur cette tête momifiée, mais elles dateraient du XXe siècle[17]) ; analyses toxicologiques (le plomb retrouvé sur la tête aurait le même profil isotopique que celui tapissant le cercueil royal et qu'une dent — très douteuse relique d'Henri IV, et réfutée par Philippe Charlier lui-même — au Musée Tavet-Delacour[18]) ; fibroscopie détectant une rhinite chronique ; recherche d'éventuelles particules volatiles (substances végétales) à l'origine d'un embaumement À l'époque, la méthode d'embaumement consistait à ouvrir « les trois ventres » - tête, thorax, abdomen -[19]. Or le crâne en question n'a été ni scié, ni trépané (technique habituellement utilisée par les chirurgiens de l'époque, dont Jacques Guillemeau et Pierre Pigray qui participeront à l'autopsie du roi. Guillemeau en publiera le procès-verbal[20]). Alexandre Lenoir, témoin officiel de ces profanations, précise pourtant dans le Musée des monuments français en 1801 que la tête d'Henri IV a été sciée et la cervelle remplacée par de l'étoupe et des aromates[21]. Néanmoins, d'autres témoignages originaux - ceux de Germain Poirier et dom Druon - conservés aux Archives nationales (AE1 15) et aux Archives de Paris (6 AZ 23, article 1391) ne décrivent pas de crâne scié. Selon Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins,[22] Henri IV aurait été « embaumé avec l’art des Italiens », mais l'on ignore ce que le poète romantique entendait par là. Malgré tout, au terme de cette étude, trente points de concordance sont allégués pour affirmer que la tête embaumée est bien celle du roi Henri IV avec « 99,99 % de certitude »[13].

Première controverse

Pour attester que le crâne non trépané qui est soumis à son expertise est celui du roi, Philippe Charlier suppose que l'embaumement a été réalisé sans craniotomie, méthode qui aurait eu cours chez les grands-ducs de Toscane. Or, cette hypothèse est contredite par le professeur Gino Fornaciari, un paléoanthropologue italien qui a mené les études sur les tombeaux des Médicis [23]. De même, l'affirmation selon laquelle l'un des chirurgiens du roi, Pierre Pigray, aurait pratiqué, sur la recommandation de Marie de Médicis, une technique sans craniotomie[24] avec l'ajout de noir animal (noir révélé par la spectroscopie Raman) pour protéger le cadavre de la putréfaction, est contredite par les écrits de Pigray lui-même, qui ne fait jamais référence à une telle méthode [25]. Cette pratique n'apparaît pas non plus dans l'ouvrage de Silvia Marinozzi et Gino Fornaciari sur les méthodes d'embaumement à l'époque moderne [26].

À la suite de l'enquête de 2010, des journalistes et des historiens comme Franck Ferrand, Philippe Delorme et Joël Cornette regrettent et s'étonnent publiquement qu'aucun test ADN n'ait pu être réalisé. Selon Philippe Charlier, l'ADN aurait été rendu inexploitable par sa longue exposition à l'enveloppe de plomb du cercueil qui empêcherait sa lecture (contamination au plomb par une lente dégradation sous forme gazeuse, qui inhiberait l’action de l’ADN polymérase)[27]). De plus, aucun échantillon n'a été prélevé. Constatant que le parcours hypothétique de la tête depuis 1793 est absolument inconnu et que les paléoanthropologues italiens Gino Fornaciari et Franco Ugo Rollo remettent en cause la réalité de l'« art des Italiens » ou la correspondance des superpositions faciales[28], ils remettent en cause ce degré de certitude[29].

Deuxième attestation

En 2012, un échantillon prélevé sur la tête momifiée « provenant du plus profond de la gorge de l'individu » est soumis à l'Institut de biologie évolutive de Barcelone pour en extraire de l'ADN. Pour établir les liens de parenté, on fournit également un échantillon de sang censé provenir de Louis XVI (le sang séché aurait été recueilli à l'aide d'un mouchoir trempé au pied de la guillotine lors de l'exécution de 1793 et conservé dans une gourde, qu'une famille aristocratique italienne a en possession). L'équipe de scientifiques rassemblée autour de Philippe Charlier trouve un profil génétique commun entre les deux échantillons, profil qui validerait l'authenticité des deux restes royaux qui auraient « le même patrimoine génétique passant par les pères »[30]. Selon cette étude, Louis XVI et sa lignée patrilinéaire et donc Henri IV, appartiendraient à l'haplogroupe du chromosome Y G2a[31]. Ces travaux, publiés par la revue Forensic Science International [32], apporteraient également, de manière indirecte, une réponse aux historiens qui doutent que Louis XIV soit bien le fils de Louis XIII et non de Mazarin ou d'un autre amant hypothétique d'Anne d'Autriche[33]. En février 2013, Philippe Charlier et Stéphane Gabet publient un résumé de leur thèse dans un ouvrage grand public intitulé L'énigme du roi sans tête [34].

Deuxième controverse

La deuxième authentification est mise en cause par l'historien Philippe Delorme, qui relève que l'enquête historique souffre toujours de graves lacunes, et par l'expert en empreintes génétiques auprès des tribunaux Olivier Pascal qui juge l'analyse ADN « non probante » : les deux empreintes génétiques ne se basent que sur sept allèles dont deux diffèrent[35]. D'autre part, le généticien belge Jean-Jacques Cassiman révèle que les séquences génétiques de l'ADN mitochondrial de la tête dite d'Henri IV et celles de la reine Anne de Roumanie, née princesse de Bourbon-Parme, apparentée en ligne féminine à Henri IV, ne correspondent pas[36]. Le généticien italien Franco Ugo Rollo partage les conclusions de ses confrères français et belge[37]. Quant à Philippe Delorme, il a publié l'ensemble des critiques, à la fois historiques et scientifiques, invalidant cette authentification, dans un ouvrage intitulé La mauvaise tête de Henri IV. Contre-enquête sur une prétendue découverte[38], préfacé par Joël Cornette, professeur d'histoire moderne à l'Université Paris-VIII Saint-Denis. Le 09 octobre 2013, ces résultats ont été rendus public au cours d'une conférence de presse[39].

Le résultat de la restitution en 3D par Philippe Froesch[40] (un Alsacien installé à Barcelone, spécialiste reconnu de reconstitution faciale[réf. nécessaire] qui a travaillé pour les services de police scientifique du monde entier[évasif]) est jugé « troublant » : en effet, le visage du Vert Galant « ressemble énormément à ses portraits d'époque »[41]. Philippe Delorme, pour sa part, considère que si le résultat est impressionnant, « il tient davantage du musée Grévin virtuel que de la preuve scientifique [42]».

Une nouvelle étude publiée en octobre 2013 montre que les profils génétiques publiés des deux reliques (tête présumée d’Henri IV et sang de Louis XVI) sont différents des trois princes Bourbon ayant pour ancêtre commun Louis XIII, fils d’Henri IV (Sixte-Henri, Axel de Bourbon-Parme et Jean-Henri d'Orléans-Bragance)[43].

Bibliographie

  • Stéphane Gabet et Philippe Charlier, Henri IV, l'énigme du roi sans tête, La librairie Vuibert, 2013, 155 pages, (ISBN 978-2-311-01367-2)
  • Philippe Delorme, La mauvaise tête de Henri IV, contre-enquête sur une prétendue découverte, F. Aimard Editeur/Y. Briend Editeur, 2013, 348 pages, (ISBN 978-2-36918-004-3)
  • Thomas Delvaux, Une histoire à en perdre la tête ...[44], Jubés et échauguettes - n° 3, décembre 2010
  • Thomas Delvaux, Pourquoi Henri IV aurait-il perdu la tête ? Dissection d'un canular pseudo-scientifique[45], Jubés et échauguettes - n° 5, juin 2011

Notes et références

  1. Claire König, « Et quelques nez », sur Futura Sciences,
  2. Franck Ferrand, Henri IV, émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 7 mars 2013
  3. Georges d'Heylli, Les tombes royales de Saint-Denis : histoire et nomenclature des tombeaux, extraction des cercueils royaux en 1793, ce qu'ils contenaient, les Prussiens dans la basilique en 1871, Paris, Librairie générale, (lire en ligne)
  4. Quid du crâne du roi Henri IV ? Ce témoignage sera rapporté par le Dr Néphelès dans le no 140 de L’Intermédiaire des chercheurs et curieux en 1874
  5. La Gazette des arts, 15 août 1924
  6. . Joseph-Émile Bourdais publie à Dinard Pourquoi et comment fut tué Henri IV : constatations faites sur le chef momifié de ce monarque (L. Cherruel, 1930).
  7. Voir l'article du no 248 du Figaro du 4 septembre 1924 : Henri IV, pourtant, n'avait qu'un crâne
  8. Tombe de Joseph Bourdais. 70e division du cimetière de Pantin
  9. Stéphane Gabet et Pierre Belet, Le mystère de la tête d'Henri IV, production : Galaxie Presse, Réunion des Musées Nationaux, 2011
  10. Pierre Belet et Stéphane Gabet, « On a retrouvé la tête d'Henri IV », Paris Match no 3213 du 16 décembre 2010
  11. Frédéric Léwino, « C'est bien la tête d'Henri IV », sur le Point,
  12. La tête momifiée d'Henri IV : une identification médico-légale[PDF] Le rapport de Philippe Charlier dans La Revue du praticien Vol. 60, 20 décembre 2010
  13. a et b (en) Charlier P, Huynh-Charlier I, Poupon J, Keyser C, Lancelot E, Favier D, Vignal JN, Sorel P, Chaillot PF, Boano R, Grilletto R, Delacourte S, Duriez JM, Loublier Y, Campos P, Willerslev E, Gilbert MT, Eisenberg L, Ludes B, de la Grandmaison GL., « Multidisciplinary medical identification of a French king's head (Henri IV) », BMJ., no 341,‎ , c6805. (PMID 21156748, DOI 10.1136/bmj.c6805, résumé)
  14. Philippe Delorme, La mauvaise tête de Henri IV. Controverse sur une prétendue découverte, Paris, F. Aimard Ed./ Y. Briend Ed., 2013, p. 189)
  15. Ibidem p. 182
  16. Ibidem p. 190
  17. Ibidem p. 197
  18. Collection de reliques royales et archives correspondantes de sieur Étienne Brulay,dossier no 372.170 au musée Tavet-Delacour de Pontoise
  19. Ibidem passim
  20. Jacques Guillemeau, Œuvres de chirurgie, Paris, Nicolas Buon, 1612
  21. Alain Boureau, Le Simple corps du roi. L'impossible sacralité des souverains français, XVe et e siècles, Paris, Les Éditions de Paris, 2000, p. 77
  22. , écrit en 1847
  23. « Was it Henri IV’s Head ? », sur BMJ2011;342:d293
  24. Technique détaillée grâce aux études paléopathologiques actuelles des momies en Italie (source : (it)D. Lippi, Illacrimate sepolture. Curiosità e ricerca scientifica nella storia delleriesumazioni dei Medici, Florence, Firenze University Press, 2006)
  25. Pierre Pigray, Épitome des préceptes de médecine et de chirurgie, Éd. à Rouen, Jean Berthelin, 1625, p. 398-400
  26. (it) Silvia Marinozzi et Gino Fornaciari, Le mummie e l'arte medica nell'evo moderno : per una storia dell' imbalsamazione artificiale dei corpi umani nell'evo moderno, La Sapienza, , 341 p.
  27. (en) Popenoe EA, Schmaeler MA, « Interaction of human DNA polymerase b with ions of copper, lead and cadmium », Archives of Biochemistry and Biophysics, vol. 196, no 1,‎ , p. 109-120
  28. « (en) Replies to multidiscipinary medical identification of a french's king head (Henri IV) », sur British Medical Journal, (consulté le )
  29. Les grandes énigmes du temps jadis émission sur Europe 1 le 20 décembre 2010
  30. Cyrille Vanlerberghe, « La tête d'Henri IV authentifiée par l'ADN », sur Le Figaro,
  31. Forensic Sci Int Genet. 2011 Nov;5(5):459-63. doi: 10.1016/j.fsigen.2010.09.007. Epub 2010 Oct 10. Genetic analysis of the presumptive blood from Louis XVI, King of France. Lalueza-Fox C, Gigli E, Bini C, Calafell F, Luiselli D, Pelotti S, Pettener D. Institut de Biologia Evolutiva, CSIC-UPF, Dr. Aiguader 88, 08003 Barcelona, Spain.
  32. (en) Philippe Charlier, Iñigo Olalde et Neus Solé, « Genetic comparison of the head of Henri IV and the presumptive blood from Louis XVI (both Kings of France) », Forensic Science International,‎ (DOI 10.1016/j.forsciint.2012.11.018)
  33. « La tête d'Henri IV a parlé : son ADN coïncide avec celui de Louis XVI », sur Le Parisien,
  34. « L'énigme du roi sans tête, La librairie Vuibert, 2013 »
  35. « L'authentification de la tête d'Henri IV contestée par un historien », sur Le Point,
  36. Marie-Amélie Lombard, « Henri IV : une analyse ADN « non probante » », sur Le Figaro,
  37. http://www.nature.com/ejhg/journal/vaop/ncurrent/full/ejhg2013211a.html
  38. « La mauvaise tête de Henri IV », sur Noblesse & Royautés,
  39. http://adnbourbon.wix.com/adnbourbon
  40. « Henri IV, l’énigme du roi sans tête », sur Yspaddaden.com,
  41. Fabien Gruhier, Le Nouvel Observateur n° 2519 du 14 février 2013
  42. Philippe Delorme, op. cit. p. 193
  43. (en) Maarten H D Larmuseau, Philippe Delorme, Patrick Germain, Nancy Vanderheyden, Anja Gilissen, Anneleen Van Geystelen, Jean-Jacques Cassiman et Ronny Decorte, « Genetic genealogy reveals true Y haplogroup of House of Bourbon contradicting recent identification of the presumed remains of two French Kings », European Journal of Human Genetics,‎ (DOI 10.1038/ejhg.2013.211)
  44. http://morinie.com/Jubes.htm
  45. http://morinie.com/Jubes.htm

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