« La Bénédiction des fils de Joseph par Jacob » : différence entre les versions
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== Bibliographie == |
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* {{Literatur |Autor= [[Reiner Haussherr]] |Titel=Rembrandts Jacobssegen: Überlegungen zur Deutung des Gemäldes in der Kasseler Galerie |Hrsg= |Sammelwerk= |Band= |Nummer= |Auflage= |Verlag=VS Verlag für Sozialwissenschaften |Ort=Wiesbaden |Datum=2014 |ISBN=978-3-663-01841-4 |}} |
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* {{Article |langue=de |auteur1=Thomas Krämer|auteur2=Christiane Ehrenforth|auteur3=Monika Kammer |titre=Zur Restaurierungsgeschichte der Werke Rembrandts, seiner Schüler und Werkstatt in der Kasseler Gemäldegalerie Alte Meister |périodique=Zeitschrift für Kunsttechnologie und Konservierung |volume=33 |numéro=1 |date=2019 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= |consulté le=|id= }}. |
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* {{Ouvrage |langue=de |auteur1= Museumsverein Kassel e. V. (Hrsg.)|titre=Gemäldegalerie Alte Meister Schloss Wilhelmshöhe|sous-titre= |lieu=Kassel |éditeur= |collection= |année=1979 |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= }}. |
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* {{Ouvrage |langue=de |auteur1=Jürgen Weishaupt |titre=Kasseler Kostbarkeiten |sous-titre= |lieu=Kassel |éditeur=Thiele & Schwarz |collection= |année=1981 |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= }}. |
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Version du 28 avril 2023 à 14:51
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Bandeau apposé par Adonia60 (d · c) le 28 avril 2023.
| Artiste | |
|---|---|
| Date | |
| Type | |
| Matériau | |
| Dimensions (H × L) |
173 × 209 cm |
| Mouvements | |
| Propriétaire | |
| No d’inventaire |
249 |
| Localisation |
La Bénédiction des fils de Joseph par Jacob, également Jacob bénit ses petits-enfants, est une peinture à l'huile datée de 1656 de l'artiste néerlandais Rembrandt van Rijn, dont on a dit qu'il a presque « une surface sculpturale avec un vernis translucide sur la peinture »[1]. Cette œuvre est conservée à la Gemäldegalerie Alte Meister du château Wilhelmshöhe, en Allemagne dont elle constitue l'œuvre majeure[2].
Le tableau est signé « Rembran.. f. 1656 », les lettres de Rembrandt sont illisibles.
La peinture est considérée comme une œuvre tardive importante de Rembrandt. L'écrivain né à Kassel Manfred Hausmann a salué l'image comme un« miracle d'humanité silencieuse et de transcendance insondable ».
Histoire
Le tableau a été commandé par le patricien d'Amsterdam Willem Schrijver. Il le montre avec sa femme Wendela de Graeff et leurs enfants figurant des personnages bibliques. Après la mort de Willem Schrijver en 1661, le frère de Wendela , Andries de Graeff, bourgmestre d'Amsterdam, reprend son domaine, qui comprend le tableau de Rembrandt. Celui-ci appartient à la famille De Graeff jusqu'en 1752. Après la mort de Gerrit de Graeff van Zuid-Polsbroek, les héritiers vendent l'œuvre par l'intermédiaire d'Anthony Rutgers, un marchand d'art de Hambourg, au landgrave Guillaume VIII de Hesse-Kassel, qui l'ajoute à sa collection d'art dans son château de Kassel.
Après l'annexion de l'électorat de Hesse par la Prusse, le tableau est devient la propriété de l'État de Prusse, et après la Seconde Guerre mondiale, la propriété de l'État de Hesse nouvellement fondé. Aujourd'hui, il est considéré comme l'objet d'art le plus précieux de la Hesse[3].
Sujet
La Bénédiction des fils de Joseph par Jacob montre une scène du livreGenèse, chapitre 48 de l' Ancien Testament[4]. Dans cette scène, Joseph amène ses deux fils (Manassé et Éphraïm) à son père mourant, Jacob, afin qu'ils reçoivent la bénédiction familiale. Jacob a adopté ses petits-fils qui sont ainsi devenus les ancêtres des Douze Tribus d'Israël. Selon la tradition, le fils aîné doit être béni de la main droite du patriarche[5]. Cependant, Jacob croise délibérément les bras et pose sa main droite sur la tête d'Éphraïm (le fils cadet) et sa main gauche sur la tête de Manassé (le fils aîné). Joseph est mécontent et pense que son père fait une erreur. Lorsque Joseph essaie de corriger son père, Jacob refuse et dit à Joseph qu'il bénit délibérément le plus jeune fils. Jacob justifie cela par les mots suivants : « Celui-ci deviendra aussi un peuple et sera grand ; mais son frère cadet deviendra plus grand que lui. »
Selon le chapitre 41 du livre de la Genèse, Asenath, fille d'un prêtre égyptien, a été donnée à Joseph par le pharaon lui-même. Asenath est ajoutée au tableau afin qu'il montre le patricien d'Amsterdam Willem Schrijver avec sa femme Wendela de Graeff et leurs enfants comme des personnages bibliques[6].
Le sujet fait référence à la relation entre le judaïsme et le paganisme. Manassé symbolise le judaïsme. Le cadet Éphraïm, représentant le paganisme, est favorisé par Jacob parce que le paganisme a accepté l'Apocalypse. Le judaïsme a reçu la révélation en premier, mais l'a rejetée.
Ceci est montré par le croisement implicite des mains de Jacob par Rembrandt. Pour Rembrandt lui-même, la bénédiction est le thème principal, décrivant la transmission d'un choix transcendantal aux générations futures.
Description
Jacob est assis calé dans son lit devant son fils Joseph. Il pose sa main droite sur la tête du garçon blond, Ephraim. Apparemment, Joseph essaie de soutenir soigneusement la main de son père Jacob par le dessous afin de la diriger vers la couronne de cheveux noirs de Manassé qui se tient plus près et doit recevoir la bénédiction de la main droite. La femme de Joseph, Asenat, se tient à côté de Joseph, plongée dans ses pensées.
Analyse
Rembrandt est célèbre pour son utilisation de la lumière et de l'ombre, le clair-obscur. La Bénédiction des fils de Joseph par Jacob ne fait pas exception[7] : la peinture attire l'attention sur les personnages principaux de Jacob, Joseph, Éphraïm, Manassé et Asenath, l'arrière-plan tant obscurci. Il semble y avoir un halo entourant Éphraïm alors qu'il est béni. Les couleurs proéminentes utilisées par Rembrandt sont également remarquables : les jaunes, les bruns et les rouges donnent au tableau une ambiance « à la fois intime et sacrée, tendre et solennelle »[8].
Restauration
Après l'attaque à l'acide par Hans-Joachim Bohlmann en 1977 [9] la bénédiction de Jacob a été restaurée et examinée. Les rayons X ont révélé que l'asénate était entièrement absent et a été ajouté plus tard. A leur place, Joseph était représenté au pied du lit. Au cours de l'œuvre de Rembrandt, la tête de Joseph s'est rapprochée de plus en plus de la tête de Jacob en deux étapes. La relation entre Jacob et Joseph est devenue de plus en plus étroite dans les différentes versions. Le tableau a été restauré dans sa couleur d'origine. [10]
Références
- (de)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « Jakobssegen (Rembrandt) » (voir la liste des auteurs) et en anglais « Jacob Blessing the Sons of Joseph (Rembrandt) » (voir la liste des auteurs).
- « Crawford, Amy An Interview with Stephanie Dickey, author of Rembrandt at 400 Smithsonian Magazine, December 1, 2006 Retrieved 2012-01-27 », Smithsonianmag.com (consulté le )
- « Online-Database of Old Master Paintings in Kassel. Retrieved 2016-01-21 », Museum-kassel.de (consulté le )
- https://www.hna.de/kassel/bad-wilhelmshoehe-ort183787/kasseler-jakobssegen-hessens-wertvollste-kunst-4281881.html consulté le 7 novembre 2014
- « Bible Gateway, Genesis 48 », Biblegateway.com (consulté le )
- « Art and the Bible », Artbible.info (consulté le )
- Jamie Buettner, « Family Benediction: The Role of Asenath in Rembrandt's Jacob Blessing the Sons of Joseph », (consulté le )
- « Bertman, Sandra L. Jacob Blessing the Sons of Joseph Literature Arts and Medicine Database, NYU School of Medicine, updated June 29, 2006. Retrieved 2012-01-27 », Litmed.med.nyu.edu, (consulté le )
- « Krén, Emil Jacob Blessing the Children of Joseph, Web Gallery of Art. Retrieved 2012-01-27 », Wga.hu (consulté le )
- Krämer, Ehrenforth, Kammer: Zur Restaurierungsgeschichte, S. 154f.
- Krämer, Ehrenforth, Kammer: Zur Restaurierungsgeschichte.
Bibliographie
- , Rembrandts Jacobssegen: Überlegungen zur Deutung des Gemäldes in der Kasseler Galerie, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, (ISBN 978-3-663-01841-4)
- (de) Thomas Krämer, Christiane Ehrenforth et Monika Kammer, « Zur Restaurierungsgeschichte der Werke Rembrandts, seiner Schüler und Werkstatt in der Kasseler Gemäldegalerie Alte Meister », Zeitschrift für Kunsttechnologie und Konservierung, vol. 33, no 1, .
- (de) Museumsverein Kassel e. V. (Hrsg.), Gemäldegalerie Alte Meister Schloss Wilhelmshöhe, Kassel, .
- (de) Jürgen Weishaupt, Kasseler Kostbarkeiten, Kassel, Thiele & Schwarz, .
