Élisabeth-Marguerite d'Orléans
Titre
Duchesse de Guise et de Joyeuse
–
(4 ans, un mois et quinze jours)
Titulature |
Petite-fille de France |
---|---|
Dynastie | Maison d'Orléans |
Nom de naissance | Élisabeth-Marguerite d'Orléans, Mademoiselle d'Alençon |
Naissance |
Palais du Luxembourg, Paris (France) |
Décès |
(à 49 ans) Versailles (France) |
Père | Gaston de France |
Mère | Marguerite de Lorraine |
Conjoint | Louis Joseph de Lorraine |
Enfants | François Joseph de Lorraine |
Signature
Élisabeth-Marguerite d'Orléans, petite-fille de France, titrée à sa naissance Mademoiselle d'Alençon, née le au Palais du Luxembourg et morte le à Versailles, est la seconde des trois filles survivantes de Gaston de France et de Marguerite de Lorraine. Elle est duchesse de Guise par mariage et duchesse d'Alençon suo jure.
Princesse du sang
[modifier | modifier le code]Élisabeth-Marguerite est née au palais d'Orléans, aujourd'hui le palais du Luxembourg à Paris.
Contrefaite[1], elle est nommée coadjutrice de sa grand-tante Catherine de Lorraine, abbesse de la prestigieuse abbaye de Remiremont, à qui elle succède dès 1648.
Ses sœurs ayant épousé l'une le grand-duc de Toscane en 1661, l'autre le duc de Savoie en 1663, elle renonce à son abbaye (quoique très aristocratique et très mondaine) pour épouser à Saint-Germain-en-Laye le Louis-Joseph de Lorraine, fils du duc de Guise et de Joyeuse et de Marie-Françoise d'Angoulême (arrière-petite-fille du roi Charles IX), chef d'une branche cadette de la Maison de Lorraine.
Veuve dès 1671, son fils, François-Joseph de Lorraine, duc de Guise meurt dès 1675 à cinq ans. Avec lui s'éteint la branche des ducs de Guise.
Elle achète en 1675 l'hôtel de Guise à Alençon[2].
Elle mourut à Versailles en 1696 à l'âge de 49 ans.
Cousine germaine de Louis XIV et de son frère, elle était la sœur de Marguerite-Louise d'Orléans, grande-duchesse de Toscane, de Françoise-Madeleine d'Orléans, duchesse de Savoie et la demi-sœur de la Grande Mademoiselle.
Ascendance
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Bossue et contrefaite à l'excès, elle avait mieux aimé épouser le dernier duc de Guise en 1667 que de ne se point marier », Mémoires de Saint-Simon, éd. Hachette et Cie, 1881.
- Notice no PA00110695, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :