Washington Square (roman)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Washington Square
Auteur Henry James
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Version originale
Langue Anglais
Titre Washington Square
Éditeur Harper & Brothers
Date de parution 1880
Version française
Traducteur Camille Dutourd (née Lemercier)
Éditeur Denoël
Date de parution 1953
Nombre de pages 296 p.
Chronologie

Washington Square (titre original : Washington Square) est un roman d'Henry James, d'abord publié sous forme de feuilleton dans le Cornhill Magazine et le Harper's New Monthly à partir de .

Résumé[modifier | modifier le code]

Catherine Sloper, jeune fille plutôt niaise et laide, tombe sous le charme du très beau et très élégant Morris Townsend qui la demande bientôt en mariage. Mais le père de Catherine, le Dr Sloper, qui n'a jamais été enclin à beaucoup d'indulgence envers sa fille qu'il aime et méprise tout à la fois, s'inquiète de la tournure inattendue des événements. Il flaire chez ce jeune Morris un arriviste de la pire espèce qui n'en veut qu'à l'héritage de Catherine Sloper. En effet, la jeune fille a beau ne posséder aucun attrait physique, elle doit en contrepartie devenir une riche héritière à la mort de son père.

Avec rudesse et sécheresse de cœur, qui confirment ici son orgueil mis à mal, le père démontre bientôt point par point à sa fille qu'elle ne peut susciter chez aucun homme les sentiments amoureux qu'elle prétend avoir fait naître chez Townsend. Dans un même souffle, il lui intime l'ordre de rompre avec ce prétendant. Or, si Catherine manque d'entregent et peine à s'exprimer, à cause d'une réserve et d'une gaucherie résultant en partie des humiliations répétées d'un père tyrannique et méprisant, elle n'en reste pas moins un être sensible qui saura pour la première fois affronter le despotisme paternel. Plus tard, cet acquis lui servira pour s'opposer à ce Morris Townsend qui se révèle être au bout du compte l'aventurier calculateur et mégalomane deviné à bon droit par le Dr Sloper.

Influences[modifier | modifier le code]

Si l'anecdote qui sert de base au récit a été racontée à Henry James par Mrs. Kemble, une de ses grandes amies, cette œuvre peut être dans sa facture rapprochée du roman Eugénie Grandet d'Honoré de Balzac. Au moment de l'écriture de Washington Square, James admire encore le réalisme balzacien dont il se dégagera peu à peu dans ses textes ultérieurs[1].

Adaptations[modifier | modifier le code]

Au théâtre[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

À la télévision[modifier | modifier le code]

À l'opéra[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Leon Edel, Henry James. Une vie, Paris, Seuil, 1990
  2. Très gros succès pour cette production avec 410 représentations jouées au Biltmore Theatre entre le 29 septembre 1947 et le 18 septembre 1948. La pièce est alors vue par Olivia de Havilland qui convainc William Wyler de se rendre à New York pour y assister. Le réalisateur enthousiasmé cherchera dès lors à en réaliser l'adaptation cinématographique. En outre, la pièce donne lieu à quatre productions "revival" sur Broadway en 1950, 1976, 1995 et 2013. La dernière en date met à l'affiche Jessica Chastain dans le rôle de Catherine Sloper. Source : http://www.ibdb.com/show.php?id=4296 (2012-2013 : The Heiress, d'après le roman Washington Square de Henry James, mise en scène de Moisés Kaufman, Walter Kerr Theater, New-York)
  3. Ce film se mérite quatre oscars en 1950, dont ceux de la meilleure actrice pour Olivia de Havilland et de meilleure musique pour Aaron Copland. Source : https://www.imdb.com/title/tt0041452/combined

Liens externes[modifier | modifier le code]