Villa Pax

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Villa Pax
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique gothique
Architecte
Georges Lafont et André Chauvet
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
5, avenue Pasteur et 33 bis, avenue Pierre-Loti
Accès et transport
Gare
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique
voir sur la carte de la Loire-Atlantique

La maison dite villa Pax est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite en 1908 par Georges Lafont et André Chauvet, il s’agit d’une villa de style dissymétrique gothique, située dans le lotissement Pavie.

Localisation[modifier | modifier le code]

La villa est située au 5, avenue Pasteur[1], au milieu d’un jardin bordé au sud par l’avenue Pierre-Loti (33 bis), dans le lotissement Pavie de La Baule-Escoublac[2].

Ce lotissement porte le nom d’André Pavie, maire de La Baule de 1917 à 1925. Il se situe entre le lotissement Hennecart à l’est et le quartier Benoît à l’ouest[3]. Il est également dénommé quartier du casino et il s’étend autour de l'institut Verneuil, inauguré en 1896[3]. Il s’agit d’un lotissement de 40 ha, dessiné par Georges Lafont, qui recèle, au XXIe siècle, les principaux établissements baulois de prestige du groupe Barrière[4].

Patrimoine de La Baule-Escoublac[modifier | modifier le code]

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[5].

Historique[modifier | modifier le code]

La maison a été construite sur les plans dessinés par Georges Lafont et André Chauvet en 1908 pour madame Abricossof, femme de lettres et poétesse[6]. Le style de la construction est similaire à celui de la villa Ker Louisic, construite par les deux mêmes architectes en 1906[2],[7].

Architecture[modifier | modifier le code]

La villa est de type dissymétrique gothique, couverte d’ardoise et montée en moellons pour les murs et pierres de taille pour les linteaux à cintre[2]. La façade ouest présente un ensemble d’oriels, de bardage d’ardoises et de baies en plein cintre[6]. Le bureau de la poétesse est situé dans une tourelle à quatre pans, percée de trois fenêtres dans sa partie supérieure[6].

La façade sud, qui donne sur l’avenue Pierre-Loti, est traitée dans une inspiration plus balnéaire, ouverte sur l’extérieur, avec terrasse, véranda et balcon[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006).
  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407).
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I).
  • Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834).
  • Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877).
  • Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF]).
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise : XXe siècle, le grand essor du tourisme, t. 2, Nantes, Siloé, , 359 p. (ISBN 2-8423-1257-0, BNF 39054875)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. David 1979, p. 17.
  2. a b et c Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Pax », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
  3. a et b Gallicé et Lancien 2016, p. 23.
  4. Gallicé et Lancien 2016, p. 24.
  5. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
  6. a b c et d Lescaudron 2014, p. 121.
  7. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Ker Louisic », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).