Utilisatrice:BeatrixBelibaste/bac22
Marie-Josephte Corriveau (d · h · j · ↵)
- à consulter
- The Legend of La Corriveau: Québécois Folklore and The Politics of Nation-Making in Canada, 2021
- FARIBAULT, Barthélemy, Mémoire relativement à Marie-Josephte Corriveau, Archives du Séminaire de Québec, polygraphie 27, no 54. (mention ds Lacoursière 1968; Lacoursière 2017, p. 57, note 32)
- fiche du document sur Collections MCQ
- extraits cités par Lacoursière aussi cités par Yvan-M. Roy, Le 18 avril 1763, Marie-Josephte Corriveau entre dans la légende, La Seigneurie de Lauzon, no 128, Printemps 2013
- Livret explicatif
- notice de l'original, Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, SQ006746
- Textes réglementaires du Gouverneur Murray (Ordonnances, ordres, reglemens et proclamations durant le gouvernement militaire en Canada, du 28e oct. 1760 au 28e juillet 1764) (rech. avec Dodier, Corriveau, potence...)
- commenté dans Frédéric Coutu, La gouvernance de James Murray pendant le régime militaire dans le gouvernement de Québec, 1760-1764, maîtrise en Histoire, Université du Québec à Montréal, 2012 (p. 53-54 pour Corriveau)
- p. 111
« À Québec le 18 Avril 1763.
Au Capitaine de Milice baptiste Carrier
de La Pointe Lévis.
immédiatement le présent ordre à vous Remis, vous
commanderez des habitants de votre Compagnie et vous leur ferez Équarrir
grossièrement deux arbres de la hauteur de onze à douze pieds pour
faire une potence ou fourche Patibulaire, vous y ferez Mettre au dessus
une traverse Laquelle doit être posée solidement, avec une Échelle
de treize pieds au Moins de haut, Et que vous ferez planter dans
L’Éminence Et Le Lieu le plus apparent ; afin que tous les allants
et venants puissent La voir, S’il y a quelqu’un qui soit refusant
de satisfaire au présent ordre, vous les Nommerez au Secrétariat
Et ils Seront punis.
Par ordre et caetera. »
- p. 113
« Pour Corriveau
À Québec Ce 19 Avril 1763.
Le Porteur de la présente, Joseph Corriveau habitant de votre Paroisse, s’étant pleinement
justifié de L’homicide pour lequel il avait été condamné à Mort, est renvoyé absous,
Son Excellence et tout le Public le Reconnaissant parfaitement Innocent du Crime qui lui avait été
Imputé : Son Excellence ayant aussi Reconnu qu’Isabelle Sylvain condamnée à être
punie du fouet pour Parjure, a plus Péché par Imbécilité que par Mauvaise Volonté
Lui donne son Pardon : Son Excellence défend absolument à Toute Personne en aucune
Manière de faire Reprocher audit Joseph Corriveau à la dite Isabelle Sylvain, au sujet des
faits pour lesquels ils ont été jugés ou au sujet du crime commis par la veuve
Dodier ; Et il punira avec la dernière Rigueur Ceux qui seraient dans le cas de contrevenir
à Cette Défense. Et afin que personne n’en prétende Ignorance, vous Publierez la présente
à La Porte de l’Église trois Dimanches consécutifs à L’Issue de la Grande Messe.
Par ordre et caetera. »
- p. 113
- p. 116
« au Capitaine de Milice
de la Pointe Lévis
À québec le 25 Mai 1763.
La paix Étant faite et le pays restant à Sa Majesté Britannique,
son Excellence pour Mieux engager les habitants
à faire Leur devoir Cherche à Leur témoigner ses
Bienveillances et la douceur du Gouvernement ; C’est
pourquoi oubliant tout le passé, et voulant faire plaisir
à ce gouvernement en général, et aux habitants de
votre Paroisse en particulier, Il vous permet par la présente
d’ôter le corps de la veuve Dodier, de la potence où elle pend à
présent et de L’enterrer où bon vous Semblera.
Par et caetera. »
- p. 116
- à voir
- Marion Gélinas, A Shrine for Marie-Josephte Corriveau and for all women who are victims of domestic violence, 2020 (mémoire en architecture) (pdf téléchargé)
- Benoît Mendreshora, « Entretien avec Gilles Carle », Ciné-Bulles : le cinéma d’auteur avant tout, vol. 8, no 4, , p. 24–27 (ISSN 0820-8921 et 1923-3221, lire en ligne). (*** beaucoup de passages sur le projet de film de la Corriveau)
- https://catherineferlandhistorienne.com/2016/12/13/esprits-frappeurs-spiritisme-quebec/ ico pub cage la corriveau
- https://www.unehistoireforgee.com/landscapes replique de la cage
- https://www.atlasobscura.com/articles/la-corriveaus-cage-quebec-canada
- FYSON, Donald. The Canadiens and the bloody code: criminal defence strategies in Quebec after the British conquest, 1760-1841. Quaderni storici, 2012, vol. 47, no 3, p. 771-796 http://www.jstor.org/stable/43780154?seq=1#page_scan_tab_contents
- Gaston Cadrin, Les excommuniés de Saint-Michel de Bellechasse au XVIIIe siècle**** (chap. concernant MJC et sa famille, contexte de la conquête sur la Cote du Sud et histoire locale, les biens, géné, devenir des membres de la famille, etc.) (dispo GB 971.4733 C126e)
- Andrea McKenzie, « « Petty treason » dans son contexte : genre et verdicts dans les procès pour meurtre entre conjoints aux assises du tribunal d’Old Bailey à Londres, Angleterre, 1674-1790 », Les Cahiers de Framespa [En ligne], 25 | 2017
- Devereaux, Simon. "The abolition of the burning of women in England reconsidered." Crime, Histoire & Sociétés/Crime, History & Societies 9.2 (2005): 73-98. https://journals.openedition.org/chs/293
- Rabaskabarnak, roman d'Éric St-Pierre, paru en août 2019, où la Corriveau est un personnage secondaire "
- "La petite sera élevée au cœur d’une « sœurerie » dirigée par Marie-Josephte Corriveau, une des plus redoutables sorcières de notre folklore, qu’emprunte Éric St-Pierre pour mieux la déposer dans Rabaskabarnak, dont l’univers serait à situer quelque part entre Louis Fréchette et La servante écarlate. (critique du Devoir : «Rabaskabarnak»: le roman féministe que Louis Fréchette n’a pas écrit)
- Maryse Sullivan, Entre fiction et histoire : la construction de la figure de la sorcière dans la littérature contemporaine, 2019
- Adaptation de Le Chien d'or de Kirby au théâtre par Jean Gagnon, 2016 (pdf gratuit)
- rech. / version de Gérard Lépine (trad. gibet à St-Vallier, etc.)
- Gérard Lépine, Marie-Joseph(te) Corriveau(X), 2, 3, 4, 5, 6 [rech. réalisées en bonne partie en 1968], sur Le Grenier de Bibiane, mis en ligne en septembre 2008[1]
Article (refonte) : Marie-Josephte Corriveau
[modifier | modifier le code]Contexte historique
[modifier | modifier le code]- la Conquête, régime militaire, dévastations sur la Cote du Sud
- Laurent Veyssière, dir., La Nouvelle-France en héritage, 2013 (***) dispo papier GB, numérique BAnQ
- Gaston Deschênes, L'Année des Anglais : La Côte-du-Sud à l'heure de la Conquête
Marie-Josephte Corriveau : le personnage historique
[modifier | modifier le code]lieu de résidence
[modifier | modifier le code]- ST-ARNAUD, Paul, «Où vivait Marie-Josephte Corriveau (1733-1763)», Au fil des ans, Vol 26, no 4 (automne 2014), p. 4-6.
- la maison dite "de la Corriveau" n'aurait jamais été habitée par MJC
- MJC, première femmeau Québec à être identifiée à titre de personnage historique en regard de la Loi sur le patrimoine culturel
- Vivre dans la maison de La Corrivaux ?, La Voix du Sud, 22 septembre 2019 lien archivé
- La maison sur AirBNB
La cage : catalyseur de la légende
[modifier | modifier le code]- c'est le châtiment post-mortem de la Corriveau, inconnu en Nouvelle-France, qui a marqué les imaginations et assuré la postérité de la Corriveau, transformant un fait divers en légende
- comparaison avec d'autres cas où des gibets sont entrés dans le folklore
- la découverte de la cage de la Corriveau en 1851 réactive la tradition orale, qui était peut-être en train de s'éteindre.
- présence importante de la cage dans les versions orales, les oeuvres artistiques (littéraires et visuelles en lien avec la Corriveau
- symbolique de la cage dans le mythe (oppression patriarcale (féminisme), oppression de l'occupant britannique (nationaliste))
- châtiment de l'encagement vivant
- la redécouverte de la cage aux États-Unis semble encore une fois avoir été le catalyseur pour réactiver la légende qui était en train de devenir moins présente (remarques d'Aurélien Boivin et Bonneault)
- remarque dans critique du roman de Chartrand
- remarque d'Aurélien Boivin en 2008
La Corriveau : la légende
[modifier | modifier le code]La figure fantastique / surnaturelle / sorcière (veine folklorique)
[modifier | modifier le code]- Aubert de Gaspé, Fréchette
- poursuite aux XXe/XXIe s.
- versions orales
- 3 versions orales recueillies par des élèves de Nicole Guilbault publiées dans : Nicole Guilbault, Contes et sortilèges des quatre coins du Québec, Documentor, 1991 (issn 2-89123-113-9), p. 97-104 (dont Gemma Leblanc, reprise ds Guilbault 1995)
- étude : Maurice Lemire, « Les Anciens Canadiens », Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980 (pas de mention de la Corriveau directement dans l'étude)
- chapitres Les Sorciers de l'Ile d'Orléans et La Corriveau publiés en 1862 dans les Soirées canadiennes avec une préface
- édition critique de Les Anciens Canadiens de Maurice Lemire et Aurélien Boivin
- Philippe Aubert de Gaspé, Les Anciens Canadiens, édition critique par Aurélien Boivin, avec une introduction de Maurice Lemire et avec la collaboration de Jean-Louis Major et Yvan G. Lepage, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, « Bibliothèque du Nouveau Monde », 2007, BanQ numérique
- Aurélien Boivin, L’édition critique des Anciens Canadiens : une histoire (re)corrigée
- Archibald Cameron of Locheill (1864)
- Archibald Cameron of Locheill ou Un épisode de la guerre de Sept ans en Canada, mélodrame adapté du roman de Philippe AUBERT de Gaspé, par les abbés Camille Caisse et Pierre-Arcade Laporte.
- étude : Reine Bélanger, « Archibald Cameron of Locheill », Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980
- « mélodrame inédit des abbés Caisse et Laporte, créé le 19 janvier 1865 au Collège de L'Assomption, fut repris au même endroit le 11 juillet suivant, aux exercices de fin d'année et le 19 mars 1868, au profit des zouaves canadiens. Présentée de nouveau à Lévis le 9 mai 1878, par le cercle Montcalm, cette adaptation du roman de Philippe Aubert de Gaspé fut publiée avec de légères modifications, chez Beauchemin, en 1894, par George Walter McGown sous le titre les Anciens Canadiens. »
- « Le premier acte s'inspire des chapitres III et IV du roman (« Une nuit chez les sorciers » et « la Corriveau »). Pendant que les miliciens attendent le signal du combat (1760), José raconte ces légendes aux soldats. »
- éditions : Les Anciens Canadiens, drame en trois actes, Montréal, C.-O. Beauchemin & fils, 1894, 50 p ; [ 1917 ], 48 p.; passages concernés : p. 9, 13, 14, etc.
- billet de blog, roman vs adaptation théâtrale
- étude : Maurice Lemire et Jacques Roy, La Noël au Canada et autres contes, Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980 (sur les contes de Fréchette)
- « Une touffe de cheveux blancs », dans L'Opinion publique, Montréal, vol. III, no 16 (18 avril 1872), p. 190 et no 17 (25 avril 1872), p. 202.
- marque vraiment les débuts de Fréchette dans le genre du conte[2]
- republié à de nombreuses reprises (parfois sous une forme remaniée) : « Une touffe de cheveux blancs », Le Musée canadien, Québec, J.F. Morissette., vol. I, 15 juillet 1875, p. 15-32.; id., Le Progrès du Saguenay, vol. III, no 35-36 (17 et 24 avril 1890), p. 1; « Un pari », Le Soir, vol. I, no 60 (4 juillet 1896), p. 4; id., Le Monde illustré, vol. XV, no 743 (30 juillet 1898), p. 198-199; « L'Homme à la mèche de cheveux blancs », dans Joseph-Edmond Roy, Histoire de la Seigneurie de Lauzon, Lévis, chez l’éditeur, 1904, vol. IV, p. 214-228[3].
- « La Cage de la Corriveau », numéro spécial de La Patrie, 24 février 1885, p. 2.
- reproduction du numéro : « La Cage de la Corriveau », La Patrie - numéro spécial - 24 Février 1885, Longueuil, Société historique du Marigot, 1981, p. 10-20 (ISBN 2920313010)
- republié à de nombreuses reprises (parfois sous une forme remaniée) : « La Cage de la Corriveau », La Lyre d'or, Ottawa, vol. I, no 8-9 (août-septembre 1888), p. 398-401; (en) « La Corriveau », Arena, Boston, vol. VIII (November 1893), p. 747-754; (en) « The Corriveau », The Montreal Daily Herald, vol. LXXXVI, no 270 (November 11, 1893), p. 10; « Une relique », Le Soir, vol. I, no 66 (11 juillet 1896), p. 4; id., Le Monde illustré, vol. XV, no 731 (7 mai 1898), p. 6-10; id., L’Almanach du peuple Beauchemin, Montréal, 44e année, 1913, p. 302-307 reproduction du texte; (en) « French Canadian Folk-Lore », The Canadian Magazine, vol. XXX, no 4 (February 1908), p. 329-331 (version abrégée)[4];
- Louis Fréchette, Originaux et détraqués, Montréal, Louis Patenaude, 1892 (lire en ligne)
- Préface-dédicace : « À bas aussi la vieille colonne qui rappelait l’endroit rendu célèbre par le gibet de la Corriveau. » (p. 9 de l'édition de 1892)
- chap. XI : Burns : « Quand, en 1849, la fameuse « cage de la Corriveau » fut exhumée sous mes yeux, dans le cimetière de Saint-Joseph-de-Lévis, mes camarades et moi nous manipulâmes à notre gré la lugubre relique, sans l’ombre d’une émotion, et sans la moindre idée que c’était là une des curiosités de notre histoire. » (p. 300 de l'édition de 1892)
- pas d'autres mentions de la Corriveau dans cet ouvrage
- étude : Maurice Lemire, « Originaux et détraqués », Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980
- William Kirby, The Golden Dog / Le Chien d'or (1877)
- David M. Hayne, « Le Chien d'or », Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980. (sources d'inspiration, résumé, succès, perte des droits d'édition, traduction française, éditions, remaniements (texte original et traduction, etc.)
- « Kirby avait vu le chien d'or lors de sa première visite à Québec en 1839, quand l'honorable John Neilson lui faisait voir les curiosités de la ville. Son intérêt avait été ravivé par la lecture de la première série (1863) des Maple Leaves de James MacPherson Le Moine, laquelle contenait des chapitres sur le chien d'or, le prétendu « château Bigot » et la Corriveau. Pendant l'été de 1865, Kirby fit un séjour de plusieurs semaines à Québec[...]. Vers la fin de 1873, l'ouvrage était prêt...le roman parut enfin chez Lovell, Adam, Wesson et cie de New York, au mois de février 1877... La version française du Chien d'or préparée par Lemay n'est nullement une traduction littérale de l'original. C'est une adaptation libre qui, tout en restant fidèle à l'esprit de l'original, laisse tomber des détails fastidieux, voire des phrases entières, fond des chapitres ensemble, supprime des longueurs, et ajoute parfois des nuances au texte de Kirby. Bref, comme toute bonne traduction, celle de Lemay recrée l'original plutôt que de le reproduire, et l'apport du traducteur se mêle imperceptiblement à celui du romancier. »
- Édouard Huot (1872)
- HUOT, Édouard, « Causerie », L'Opinion publique, vol. 3, no 12. (21 mars 1872), p. 135.
- même journal dans lequel Fréchette publie Une touffe de cheveux blancs un mois plus tard
- Jean-Claude Dupont (contes et illustrations)
- Légendes des villages, Sainte-Foy : J.-C. Dupont, (Montmagny : Ateliers Marquis), 1987 (dispo en ligne BANQ : notice permalien - pdf direct
- La Corriveau : illustration p. 30; conte p. 31
- Philédor Beausoleil (1978) de Pierre Chatillon
- Pierre Chatillon, Philédor Beausoleil (1978)
- François Larocque, « Philédor Beausoleil », Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980
- Figure de La Corriveau dans la Wicca
- « An unexpected result of my inquiries into the degree to which Paganism in Montreal is influenced by Quebecois culture is the lack of awareness of research participants with regards to their own folklore around the history of witchcraft and magic within their own province. Not one research participant mentioned specific and well known elements of Quebecois folklore, such as the French Canadian witch and murder suspect Marie-Josephte Corriveau (La Corriveau), as being an integral part of their Pagan register(274). Yet La Corriveau was known to the Quebecois feminist witches Gaboury interviewed in the 1980s(275). This shows a significant memory gap concerning Quebec history and folklore among the contemporary generation. »
- Marisol Charbonneau, A distinct Paganism: The Contemporary Pagan revival in Montreal at the turn of the millennium, Université d'Ottawa (M. A. (Religious Studies), 2008, p. 155
- auteurs cités (en excluant Lacourcière, Gaspé et cie) :
- Gaboury, Eve. Confluence du néo-paganisme et du féminisme chez les québécoises : le discours de quelques sorcières. Master's Thesis, University of Ottawa, 1989.
- Séguin, Robert-Lionel. La sorcellerie au Quebec du XVIIe au XIXe siècle. Ottawa: Lemeac. 1971.
L'empoisonneuse
[modifier | modifier le code]- COURTEMANCHE, Stéphanie. Étude comparative sur les manifestations du genre dans les crimes d’empoisonnement au Québec à la fin du XIXe siècle. 2017.
La Corriveau dans la culture
[modifier | modifier le code]Sur les planches
[modifier | modifier le code]- Pour rendre toute la complexité du personnage, certains dramaturges ont fait le choix de dédoubler le rôle de la Corriveau : VLB (Corriveau blanche, Corriveau noire), Guy Cloutier (Corriveau morte, Corriveau vivante) Anne Hébert ? (Ludivine et la femme du juge, dans une moindre mesure). Voir notamment Ferland et Corriveau, p. 293 (Cloutier)
- Ma Corriveau de VLB
- étude : Marie-Josée Blais et Caroline Vachon, « Ma Corriveau », Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980 (aussi, analyse rapide de la Sorcellerie en finale sexuée)
Le mythe
[modifier | modifier le code]- bonne base pour l'analyse littéraire de la Corriveau, http://northeast.mercyhurst.edu/faculty/douglas-boudreau Douglas Boudreau], Conceiving the Nation: Literature and Nation-Building in Renaissance France and Post-Quiet Revolution Quebec, thèse de doctorat, Ohio State University, 1999 (dispo en ligne sur [Electronic Thesis or Dissertation. Ohio State University, téléchargé sur Drive],
De la Corriveau des nationalistes...
[modifier | modifier le code]- « Folkloric stories circulated, of course, acquiring layers of social commentary leading far away from the original ‘facts’ of the instance. The retellings of the fate of La Corriveau, a woman put to death in 1763 for the murder of her husband, is one important case in point. La Corriveau increasingly became a symbol of the mistreatment of French Canadians at the hands of the British conquerors after the fall of Quebec in 1759 (7) » (Colin M. Coates et Cecilia Morgan, Heroines and History: Representations of Madeleine de Verchères and Laura Secord, University of Toronto Press, 2002, p. 7. La note 7 fait référence à Guilbault, sans référence de page])
... à celles des féministes
[modifier | modifier le code]- pour la montée de l'écriture féminine au Québec dans les années 1970 (éléments de contexte), voir :
- Réginald Hamel (dir.), Panorama de la littérature québécoise contemporaine, p. 29-31; 360-363; (GB : 840.90054 P195
- plus en profondeur :
- Suzanne Lamy et Irène Pagès, dir., Féminité, subversion, écriture, 1983
- Gabrielle Pascal, dir., Le roman québécois au féminin (1980-1995), 1995 (Mais. de la litt. C843.91409 R758(
- au théâtre
- « Une autre tendance du théâtre des femmes a été de mettre en situation des «icônes» féminines. Les unes mythiques comme Morgane et Jocaste – et d’autres historiques telles Héloïse, la Corriveau, Violette Leduc, Emily Carr, Gertrude Stein, Marina Tsvetaïeva, Camille Claudel, Anaïs Nin. Le parcours de ces figures exemplaires de la transgression de l’ordre établi confirme qu’il est possible pour une femme de sortir des sentiers battus malgré les embûches rencontrées, ainsi que le dévoile les péripéties de l’intrigue. »
- Brigitte Purkhardt, « L’évolution du personnage féminin dans l’imaginaire des dramaturges québécoises », Critical Stages / Scènes critiques : The IATC webjournal/Revue web de l'AICT, no 3, (lire en ligne, consulté le ).
=Anne Hébert, Kamouraska et La Cage
[modifier | modifier le code]- réinterprétation de La Cage d'Anne Hébert (voir l'importante biblio qui y est consacrée dans la section Notes)
- influence (implicite) de La Corriveau dans Kamouraska d'Anne Hébert, d'après certaines analystes, présence sous forme de "sous-texte"
- Celine Gourdin-Girard, [Ville et écriture : Québec et Montréal dans le roman féminin québécois des années soixante à nos jours, 2006 (presence la Corriveau ds Kamouraska)
- Paul Raymond Côté, “Kamouraska ou l’influence d’une tradition." The French Review 63:1 (Oct 1989), pp99-110
- téléchargeable ici aussi
- Paul Raymond Côté, “Kamouraska ou l’influence d’une tradition." The French Review 63:1 (Oct 1989), pp99-110
- Elodie Rousselot, Re-Writing Women into Canadian History, qui cite les travaux de Green :
- Mary Jean Green, « The Witch and the Princess : the Feminine fantastic in the fiction of Anne Hébert », American Review of Canadian Studies, 1985, vol. 15, no 2, p. 137-146.
- Mary Jean Green, « Dismantling the Colonizing Text: Anne Hebert's Kamouraska and Assia Djebar's L'Amour, la fantasia », French Review, 1993, p. 959-966. (dispo JSTOR, téléchargé ds Drive depuis Academic room)
- autre réf. de Green dans Rousselot
- théorie de Green ensuite largement reprise par les auteurs "hébertistes"
- Leslie Savath, « La Corriveau d'Anne Hébert : Traverser d'un côté à l'autre des barreaux », Canadian Review of Comparative Literature / Revue Canadienne de Littérature Comparée, vol. 47, no 1, , p. 43–56 (ISSN 1913-9659, DOI 10.1353/crc.2020.0002, lire en ligne, consulté le ).
- Dora Leontaridou, « Traumatisme et lutte contre le destin : L’île de la demoiselle et La cage d’Anne Hébert », Écho des études romanes, 2013, Vol. IX / Num 1, p. 133-146
- Pôrto, Lílian Virgínia, Traços feministas em traduções brasileiras de obras de Anne Hébert (Feminist traits in the Brazilian translation of Anne Hébert works) :
- résumé : "L’objectif de ce travail est d’analyser les traits féministes de la traduction brésilienne des trois oeuvres de l’écrivaine québécoise Anne Hébert (1916-2000) : Kamouraska (1970), Les fous de Bassan (1982) et La cage (1990).... Dans La cage, finalement, nous analyserons la lecture féministe de l’histoire de la Corriveau, populaire au Québec, à la lumière de contributions de Michel Pêcheux (1999), Lévi-Strauss (1967) et Maurice Halbwachs (2006), pour les questions liées au mythe et à la mémoire. Pour les questions féministes, nous aurons recours, entre autres, à Luce Irigaray (1981), à Simone de Beauvoir (2003), entre autres."
- SAVATH, Leslie. "La Corriveau d'Anne Hébert: Traverser d'un côté à l'autre des barreaux". Canadian Review of Comparative Literature/Revue Canadienne de Littérature Comparée, 2020, vol. 47, no 1, p. 43-56. pdf - résumé
Autres
[modifier | modifier le code]- Nicole Brossard, dans French Kiss et L'amèr ou le chapitre effrité
- voir notamment : Émilie Notard, Trajectoire féministe dans l'oeuvre de Nicole Brossard de 1977 à 2007, LIT Verlag Münster, 2016 (extraits sur Google)
- French Kiss (étreinte-exploration) [roman] 1974 (édition originale dispo ici, (pas très légal àma) - téléchargé sur Drive
- « des super sorcières chimères, des Corriveau sans cage » (p. 85 ou 92 ?) (seule citation du bouquin)
- analyse, Douglas Boudreau, Conceiving the Nation: Literature and Nation-Building in Renaissance France and Post-Quiet Revolution Quebec, thèse de doctorat, Ohio State University, 1999 (dispo en ligne sur [Electronic Thesis or Dissertation. Ohio State University, téléchargé sur Drive],
- L'amèr ou le chapitre effrité [poésie], 1977
- « Nosferatu la Corriveau » (p. 81)
- analyse : Notard, p. 116; Sylvie Massé, La deuxième culture : la littérature féminine au Québec de 1935 à 1980, 2000, p. 246-247
- Marie Savard, voir St-Martin
- La Future antérieure, 2012
- voir compte rendu pour Corriveau https://www.erudit.org/fr/revues/lq/2003-n110-lq1192029/37687ac/
- « l'Ile était une fois », La Barre du jour, no 56-57, mai-août 1977, p. 206 :
- Lori St-Martin, Malaise..., p. 325 : [Dans le texte de Marie Savard], "Un dessin représentant une femme coiffée d’une sorte de cage et tenue en laisse par un homme s’accompagne de la légende suivante : « Et que ce soit exemplaire... comme la Corriveau » (« l'Ile était une fois », p. 206) (mise en parallèle / identification de l’auteur avec la misère des sorcières)
- Le Journal d'une folle, 1975,
- Personnage de Rose Lespérance... « cousine lointaine mais certaine de la Corriveau » (p. 36), cité par St-Martin, Malaise..., p. 328
- La Future antérieure, 2012
- Denise Boucher
- Cyprine, 1978, p. 93
- voir St-Martin, Malaise..., p. 333
- La littérature pour changer le monde: lumière sur l’écriture au féminin (citation du passage concernant la Corriveau dans Cyprine, dans un article concernant la thèse en cours d'achèvement de Chloé Savoie-Bernard sur l’écriture au féminin au Québec entre 1970 et 1990.
- « Je m’appelle la Corriveau et je cherche mon histoire / je m’appelle la première sorcière brûlée en 1310 / je m’appelle du nom de chacune des femmes qui réinventent l’amour partout. » (extrait de Cyprine; texte + complet ici archivé, citant Denise Boucher, "Je m'en vais vous raconter mon histoire parce que ça me soulage...", dans Les Têtes de Pioche, vol. 1, n°2, avril 1976, p. 4.)
- "Ces vers sont extraits de Cyprine (Éditions de l’Aurore, 1978), un recueil de l’écrivaine Denise Boucher. Publié la même année que Les fées ont soif, sa pièce qui a fait scandale au Théâtre du Nouveau Monde en 1978 en raison de sa charge contre le patriarcat, ce recueil est passé presque inaperçu en dehors des cercles féministes et gauchistes de la fin des années 70."
- Chloé Savoie-Bernard, Inventaire pendant liquidation : expériences du temps dans les écritures au féminin au Québec 1970-1990, thèse, 2020 - analyse de Cyprine, notamment le texte en question
- Cyprine, 1978, p. 93
- voir si présente dans Les Fées ont soif
- La Corriveau comme révoltée (voir Collectif Clio; Andrée Lebel; St-Martin, Malaise, p. 340 et suiv. ****
- Louky Bersianik, L'Euguélionne (1976)...
- Lori St-Martin et les auteurs féministes qu'elle cite
- 14Abeille : Variation rythmique autour du 6 décembre 1989, pièce de théâtre multimédia (fin 2007) inspirée de la tuerie de l'École polytechnique.
- présentation sur le Cube et Sisyphe
- Emmanuelle Favier, « Le corps représentable : stratégies du virtuel au coeur de 14Abeille », Jeu : revue de théâtre, no 125, 2007, p. 94–99.
- « sollicitation de quatorze personnages féminins empruntés au mythe (ou, dans certains cas, à l'Histoire, en tant qu'elle est envisagée comme force légendaire, à même de façonner des mythes). Nous n'avons pas, comme on pourrait peut-être s'y attendre, voulu choisir des femmes exemplaires, qu'il s'agirait de poser en victimes expiatoires ou en martyres de la cause féminine. Il nous semblait plus intéressant de travailler sur des personnages relevant d'une forme d'ambiguïté entre cruauté et conscience de leur sexe. La majorité des figures féminines que nous avons retenues (4) assument ainsi une forme de pouvoir, ou une fonction, traditionnellement associées au masculin, comme c'était le cas pour les jeunes victimes de la tuerie, ces femmes de pouvoir potentielles. »
- « note 4 : Par ordre d'apparition : Isis, Méduse, Athéna, Agave, Penthésilée, Salomé, Kâli, La Kahina, Judith, Sainte-Catherine, Elizabeth I, Marie Stuart, La Corriveau et Lucrèce. »
- « sollicitation de quatorze personnages féminins empruntés au mythe (ou, dans certains cas, à l'Histoire, en tant qu'elle est envisagée comme force légendaire, à même de façonner des mythes). Nous n'avons pas, comme on pourrait peut-être s'y attendre, voulu choisir des femmes exemplaires, qu'il s'agirait de poser en victimes expiatoires ou en martyres de la cause féminine. Il nous semblait plus intéressant de travailler sur des personnages relevant d'une forme d'ambiguïté entre cruauté et conscience de leur sexe. La majorité des figures féminines que nous avons retenues (4) assument ainsi une forme de pouvoir, ou une fonction, traditionnellement associées au masculin, comme c'était le cas pour les jeunes victimes de la tuerie, ces femmes de pouvoir potentielles. »
- noter l’ambiguïté de la figure de la Corriveau et sa place aux côtés des figures mythiques du féminisme
- Jean-François Nadeau, « Les traces culturelles de la blessure du 6 décembre 1989 », Le Devoir, 6 décembre 2014 dossier spécial sur les 25 ans de la tuerie (simple mention au passage de la pièce : "La tuerie sera aussi en filigrane de 14Abeille, des auteures moins connues Anne Pépin et Emmanuelle Favier, une pièce portant plusieurs strates de discours ouvrant sur l’universel.", mais traitant des échos de l'événement dans la culture)
- note : pièce et auteurs obscurs, ne pas trop s'y attarder
- La Corriveau : la soif des corbeaux
Analyses
[modifier | modifier le code]Juridique =
[modifier | modifier le code]- crime de Petit treason et son abolition en 1790
- Shelley A. M. Gavigan, « Petit Treason in Eighteenth Century England: Women's Inequality Before the Law », Canadian Journal of Women and the Law. Volume 3, Number 2 (1989-1990), p. 335-374.
- Simon Devereaux, « The Abolition of the Burning of Women in England Reconsidered », Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies [En ligne], Vol. 9, n°2 | 2005, mis en ligne le 26 février 2009, consulté le 01 novembre 2017. URL : http://chs.revues.org/293 ; DOI : 10.4000/chs.293
- en:Burning of women in England / en:Petty treason (ou "Petit Treason")
[Patrimonialisation] / [Commémoration]
[modifier | modifier le code]- timbre émis en 2015
- Halloween
- usage à l'Halloween au Québec, décor du jardin Jeanne d'Arc...
- Aeria et la sculpture de La Corriveau et ses enfants de Jérôme Trudelle
- L’œuvre La Corriveau de l’exposition Aeria sera prêtée à la municipalité de Saint-Vallier, communiqué, 6 juin 2023 (non archivé)
- File:Aeria exposition - Jérôme Trudelle 4.jpg, image de la sculpture
Documents d'archives
[modifier | modifier le code]- BAnQ, La Corriveau: De la légende à la vérité (blog), 2015 (liens vers documents d'archives)
- Au-delà de la légende, voici 7 faits historiques sur La Corriveau, Journal de Québec
- "Salem's Gibbet a Rare Antique", The New York Sun, 1931-08-08 image
- ici, via FultonSearch
- "Salem's Gibbet a Rare Antique", The New York Sun, 1931-08-08 image
Ico
[modifier | modifier le code]- Album d'Henri Julien, IA
- « Ancien canadien ». Illustration pour Les Anciens canadiens de Philippe-Joseph Aubert de Gaspé, BAnQ
- nouvelle version du dessin d'Arthur Guindon
- publicité pour l'expo de la cage de fer à Québec
Article (à créer) : Cage de la Corriveau
[modifier | modifier le code]Cage de la Corriveau (d · h · j · ↵)
- brouillons liés : bac32 (gibbeting ou hanging in chains)
- en:Gibbeting
- commons:Category:Gibet de Marie-Josephte Corriveau
- infobox potentielles : Modèle:Infobox Art - Modèle:Infobox Artéfact archéologique
- élément répertorié dans la base de données Info-Muse et Artefacts Canada, sous le titre "gibet de fer", attribué à Richard Dee (aucune mention de la Corriveau), no d'accession : 2015-59-1
- liens directs qui deviendront sans doute défectueux :
- Info-Muse
- Artefacts
- description archivistique partielle
- Nom de l’objet : Cage
- Matériaux : Métal
- Date de fabrication : 1763
- Fabricant : Richard Dee, forgeron
- Lieu d’origine : Québec, Canada
- Dimensions : 158 x 51 x 29cm
- Source : Musée de la civilisation, 2015-59-1, transfert du Peabody Essex Museum, Salem, Massachussetts. Don de David P. Kimball, 1899
- liens directs qui deviendront sans doute défectueux :
- Radio-Canada, Trois expertises concluantes pour la « cage » de la Corriveau, 9 novembre 2015.
- le vidéo montre notamment des images de la cage avec le résultat d'expertise de l'objet
- autre version ici (image interactive de la cage avec points d'intérêt de l'expertise)
- le vidéo montre notamment des images de la cage avec le résultat d'expertise de l'objet
- éléments de description muséo de la cage
- Pierre Prévost, L’étonnante histoire de la Corrivaux et de sa cage, p. 10 et suiv.
- Demande concernant le comité scientifique constitué par les Musées de la civilisation et la Société d'histoire régionale de Lévis dans le cadre du processus d'authentification d'un gibet provenant du Peabody Essex Museum – 16 décembre 2015 (depuis ici)
American Museum (?)
[modifier | modifier le code]- Incendie de l'American Museum, New York Times, July 14, 1865 (incendie arrivé la veille, i.e. 13 juillet 1365)
- 252 Broadway, où la cage exposée fin août 1851, n'est pas l'adresse de l'American museum, mais celle de l'ancien musée Peale
- The Parthenon, 252 Broadway (musée Peale, 1825-1843), à l'opposé du City Hall, au coin de Murray Street (Rubens Peale)
Boston Museum
[modifier | modifier le code]- musée et dispersion de ses collections
- Howard Ticknor, « The Passing of the Boston Museum », The New England Magazine, vol. 28, no 4, June 1903, p. 379-396 (surtout l'historique de la partie "théâtre")
- Historical Overview of Boston Museum Collection, avec date sourcée de l'incendie : 13 avril 1899 ("Fire in the Boston Museum", The Boston Globe, 14 avril 1899)
- "Fire at Boston Museum", Indianapolis News, 13 avril 1899,
- Why did the Boston Museum close?, beaucoup, beaucoup d'infos utiles à ce sujet sur ce site
- Dispersion des collections
- Woodman, Neal. "The Stephen H. Long Expedition (1819–1820), Titian R. Peale's Field Illustrations, and The Lost Holotypes of The North American Shrews Sorex Brevicaudus Say and Sorex Parvus Say (Mammalia: Soricidae) from The Philadelphia Museum." Proceedings of the Biological Society of Washington 122.1 (2009): 117-129.
- p. 126 : "The portion of the Peale Collection in Boston, including a large number of holotypes of birds described by Alexander Wilson, fared somewhat better. Kimball’s interest in natural history eventually declined in favor of more purely entertaining pur- suits, and, in 1893, a large part of his collection was transferred to the Boston Society of Natural History (BSNH). He died in 1895, and in 1899, the upper story of the Boston Museum was damaged by fire (Faxon 1915, Sellers 1980b). The remaining natural history specimens went to the BSNH and the archeological and ethnological collection to the Peabody Museum of Archeology and Ethnology (Sellers 1980b)."
- dons au Peabody, dont une sirène des Fidjis et un collier de griffes d'ours
- et ici*** (historique de la dispersion)
- The Lewis and Clark Collection
- don de deux peintures au Musée des beaux-arts de Boston en 1903 par les propriétaires du Boston Museum, par l'intermédiaire de David P. Kimball[5]
- les deux peintures en question : Le Passage du Delaware par Thomas Sully et un Portrait du duc de Wellington par Rembrandt Peale
- les Kimball
- David P. Kimball, neveu de Moses Kimball
- https://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=157805934
- https://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=139503646
- https://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=52975969
- pmem.unix.fas.harvard.edu:8080/peabody/view/objects/asitem/items$0040:4313
- http://www.mfa.org/collections/object/mrs-david-p-kimball-clara-bertram-32329
- https://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=143003361
- David Pulsifer Kimball
- http://www.mfa.org/collections/object/portrait-of-a-girl-in-frisian-costume-holding-a-rose-and-a-basket-of-cherries-32074
- la cage au Boston Museum
- mentionnée par Léon Provancher en 1869 (Association américaine pour l'avancement des sciences, Musée de la science (Boston)), Kirby en 1877[6],[7], Fréchette en 1885 (signalant l'avoir vu "7 ou 8 ans plus tôt")
- A grisly relic, 1890 (la cage au Boston Museum)
- en:Samuel Adams Drake, Historic Fields and Mansions of Middlesex, 1874, p. 170
- aussi ed. 1873, p. 170
- ed 1895, idem
- ed 1899, p. 170 (change)
- Historic mansions and highways around Boston, being a new and revised edition of "Old landmarks and historic fields of Middlesex", 1906, p. 170
Essex Institute
[modifier | modifier le code]- « Gibbet from Quebec », Old-time New England, vol. 11 (juil. 1920-avril 1921), p. 14. (avec image)
- « In 1763, a Madame Dodier of St. Valier, near Quebec, was convicted by the British military authorities of murdering her husband by pouring molten lead into his ear while he lay asleep. She was sentenced to be hanged and her body was then placed in this gibbet (probably made by some local blacksmith) which was suspended from a pole at a cross-roads near Levis church, across the St. Lawrence river from Quebec, where it remained for a long time as a warn-ing to evil-doers. Finally, with its ghastly contents, it was interred, but in 1850 was exhumed and sold to the Boston Museum formerly on Tremont Street. In 1899, at the dispersal of its collections, this gibbet was trans-ferred to the Essex Institute at Salem, where now it is exhibited. »
- attestée au Essex Institute en 1908[8]
- Essex Institute, Visitor's guide to Salem, Salem, Mass. : Essex Institute, 1922, [p. https://hdl.handle.net/2027/nnc1.ar62564838?urlappend=%3Bseq=106 80] (avec image)
- l'édition de 1908 ne contenait aucune photo
- édition de 1916, p. 77 (photo)-78
rapatriement de la cage
[modifier | modifier le code]- Musées de la civilisation, La Corriveau. 2011 - La SHRL retrace la cage dans les collections du Peabody Essex Museum de Salem.
- Musées de la civilisation, La Corriveau. 2012 - 2014 L'implication des Musées de la civilisation.
- Musées de la civilisation, MCQ - La Corriveau, de la noirceur à la lumière, nombreux documents
Notes de recherche (en cours de classement)
[modifier | modifier le code]surnom La Corriveau
[modifier | modifier le code]- « Exposée dans son gibet de fer, Marie-Josephte Corriveau devint, par antonomase, la Corriveau, une femme vouée à l’exécration générale, l’article défini lui servant de particule. »[9]
- « De multiples facteurs ont concouru à faire de la Corriveau un personnage iconique de l’imaginaire collectif québécois. L’article défini accolé à son nom est déjà indicateur de sa notoriété. Dire « la » Corriveau au lieu de Marie-Josephte Corriveau ou tout simplement madame Corriveau témoigne à la fois de la familiarité, du mépris clairement affiché, voire de la condescendance. »[10]
À voir / faire
[modifier | modifier le code]- Almanach du peuple Beauchemin 1913,
- original dispo à BAnQ Québec, cote : AY 417 B372
- illustrations de Massicotte, p. 302 (quatre illustrations de Massicotte)
- Louis Fréchette, « Une relique - La Corriveau », Almanach du Peuple Beauchemin, Montréal, Beauchemin, vol. 44, 1913, p. 302-307
- original dispo à BAnQ Québec, cote : AY 417 B372
- Vachon, roman sur la Corriveau (dispo en ligne GB)
- Ballade des pendues (dispo en ligne GB)
- travaux d'Alex Gagnon
- Alex Gagnon, La communauté du dehors : Imaginaire social et crimes célèbres au Québec (XIXe-XXe siècle), 2016 (dispo en ligne GB)***
- thèse du même nom, 2016
- Alex Gagnon, « Cage de fer, cage de verre. « La Corriveau » : genèse et transformations d’une légende québécoise », dans L’Acte inqualifiable, ou le meurtre au féminin
- voir aussi autres contributions du colloque table des matières
- Compte rendu d'Elizabeth Mullen, Miranda : Revue pluridisciplinaire du monde anglophone, no 16, 2018
- "Taking the study of women who kill across the Atlantic, Alex Gagnon examines the story of “La Corriveau,” an 18th-century Québec native who murdered her husband with an axe and was hung in chains to rot for her crime. Gagnon first outlines both the facts of the case and the various scholarly approaches surrounding it before examining how 19th-century Canadian writers took up the “legend” of La Corriveau, portraying her as either a diabolical sorceress or a Canadian version of Marie Lafarge. In tracing the steps of the fictionalization and legendization of the murderess, he points out complex interactions between historical elements (for example, the discovery in 1850 of the metallic cage in which her corpse had hung), literary trends, and a national desire to preserve the legends and tales of Québec as cultural and literary artifacts. He then explores the ways in which 20th century artists have taken up and transformed the legend of La Corriveau into a martyr of both British and patriarchal oppression. Feminist writers, composers and playwrights have reimagined her “iron cage” as the “glass cage” of patriarchy through on the semantic mobilization of well-known figures and symbols in the various reappropriations of Marie-Josephte Corriveau’s story."
- site web
- ici
La Corriveau des féministes
[modifier | modifier le code]- Pierre De Billy, « Ras-le-bol de la nostalgie : place au métaféminisme ! », Gazette des femmes, Vol. 20, no 1, Mai-Juin 1998, p. 8-10. (entrevue avec Lori St-Martin, commentaires sur l,évolution du mythe de La Corriveau)
- Lori St-Martin, Contre-voix: essais de critique au féminin (version revue et corrigée de Malaise et révolte...)
- Lori Saint-Martin, Écriture et combat féministe : figures de la sorcière dans l'écriture des femmes au Québec, Quebec Studies; Sept 1990, Issue 12, p. 67-82.
- Lori Saint-Martin, Malaise et révolte des femmes dans la littérature québécoise depuis 1945, Les Cahiers du GREMF (Groupe de recherche multidisciplinaire féministe), vol. 28, Université Laval, 1989, (ISBN 2893640281 et 9782893640280)
- Collectif Clio, L'histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Le Jour, 1992 (1re édition : 1982).
- 1992 : p. 129, 135-136
- La Corriveau et la problématique des femmes battues / violence conjugale / Frigon
- nouvelle de Claude-Emmanuelle Yance dans son recueil Cages
- Andrée Côté, La Rage au coeur : rapport de recherche sur le traitement judiciaire de l'homicide conjugal au Québec, Baie-Comeau : Regroupement des femmes de la Côte-Nord, 1991 (dispo BAnQ) ( (ISBN 2980231118))
- Chantal Lavergne, « La victime est-elle coupable ? » , Femmes et justice (été 1992). (article sur l'étude d'Andrée Côté, la rage au coeur)
- Conseil du statut de la femme, La violence conjugale au Québec : un sombre tableau, Recherche du Conseil du statut de la femme, février 1994
- L'homicide conjugal au Canada, numéro spécial de la revue Criminologie
- FRIGON, Sylvie. Les représentations socio-pénales des femmes « maricides » au Canada, 1866-1954, In :BARD, Christine (dir.), Femmes et justice pénale : XIXe-XXe siècles [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2002 (ISBN 9782753524880). DOI : 10.4000/books.pur.16186.
- Denise Lemieux, « La violence conjugale », dans Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, dir., Traité des problèmes sociaux, Québec : Institut québécois de recherche sur la culture, 1994, Chapitre 16, pages 337 à 362 : [voir (http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_denise/violence_conjugale/violence_conjugale.html ici]
- « Au niveau des représentations, certains événements hantent les mémoires collectives. L'Histoire des femmes au Québec évoque le destin tragique de la Corriveau, pendue pour avoir tué un mari qui la maltraitait. Son importance dans le légendaire national témoigne de la présence de la violence conjugale dans Les mémoires québécoises, comme le confirment quelques chansons et un sermon du XVIIIe siècle recommandant la douceur et la patience à l'épouse d'un mari brutal. »
- exemples d'études rattachant la Corriveau aux femmes battues
- Collectif Clio, Histoire des femmes au Québec durant quatre siècles, 1982
- LeBel, Andrée, La Corriveau, 1981
- Kathryn Harvey, « Amazons and Victims: Resisting Wife-Abuse in Working-Class Montréal, 1869-1879 », Journal of the Canadian Historical Association, Volume 2, Numéro 1, 1991, p. 131-148, ici p. 132-133.
- FRIGON, Sylvie, « L'homicide conjugal féminin, de Marie Josephe Corriveau (1763) à Angélique Lyn Lavallée (1990): meurtre ou légitime défense ? », Criminologie, volume 29, numéro 2 (automne 1996) « L'homicide conjugal au Canada », p. 11-28.
- FRIGON, Sylvie, L’homicide conjugal au féminin, d’hier à aujourd’hui. Montréal :, Éditions du remue-ménage, 2003.
- Dossier « Les femmes en prison » de La Vie en rose, mars 1983. Accompagné notamment d'une série de caricatures sur le thème « Les Malfaiseuses de l'histoire ». Dans cette série, en page 33, la Corriveau.
- Collectif La Corriveau
- Anne Marie-Lapointe, « La Corriveau pour aider les détenues », Gazette des femmes, Vol. 25, no 6, mars-avril 2004, p. 7.
- Bulletin IREF-INFO, no 43, automne 2003
- Collectif La Corriveau, 2003-2007 selon le registre des entreprises du Québec, mais poursuit peut-être ses activités jusqu'en 2009
- La Corriveau dans des œuvres d'inspiration féministe
- Anne Claire Poirier, Les Filles du Roy, 1974, 56 min. 11 s.
- l'histoire de la Corriveau est évoquée de 12 m. 30 s. à 16 m. 30 s.
- Christine York, Voices and Silences: Exploring English and French Versions at the National Film Board of Canada, 1939-1974, 2014
- La Corriveau chez Nicole Brossard
Nicole Brossard (d · h · j · ↵)
- Émilie Notard, La traversée des sens: trajectoire féministe dans l'œuvre de Nicole Brossard de 1977 à 2007, LIT Verlag Münster, 2016, collection : Frankophone Literaturen und Kulturen außerhalb Europas/ Littératures et cultures francophones hors d'Europe, vol. 11, (ISBN 978-3-643-13204-8), extraits sur Google Books
- chez Brossard, La Corriveau apparaît dans :
- L'Amèr ou le chapitre effrité, 1977
- La Corriveau d'Andrée Lebel (1981)
- Gingras, Marie-Ève, La représentation de l'héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France : les femmes en trois actes : l'épouse, la mère et la veuve, Université de Sherbrooke, mémoire de maîtrise (histoire), 2008 (analyse du roman d'Andrée Lebel dans le corpus : La Corriveau réhabilitée comme femme battue et victime)
- autres
La Cage d'Anne Hébert
[modifier | modifier le code]- ressources
- Centre Anne-Hébert, notamment
- Bibliographie, régulièrement tenue à jour
- Chronologie, incluant chronologie des publications concernant Anne Hébert
- publications des cahiers Anne-Hébert
- biblio sur La Cage d'Anne Hébert
- (pt) Reconstruindo a memória: o retorno do mito da Corriveau em La cage, de Anne Hébert, 2010, mention notamment du Collectif La Corriveau
- Janis L. PALLISTER. « La Corriveau, historique et légendaire », dans Janis L. PALLISTER. (dir). The Art and Genius of Anne Hebert : Essays on Her Works. Night and the Day are One. Madison (New Jersey) : Fairleigh Dickinson University Press, 2001, p. 335-342. (dispo UL) [Consulter en ligne (Google Livres)]
- Retour sur l'interprétation d'Andrée LeBel, les femmes battues...
- (À vos classiques ! (résumé))
- traduction anglaise, The Cage, à paraître en 2009
- Mary Jean Green, « The Witch and the Princess: The Feminine Fantastic in the Fiction of Anne Hébert », Women Writing in Quebec: Essays in Honor of Jeanne Kissner, Plattsburgh, New York, Plattsburgh State University, Center for the Study of Canada, 2000, p. 62-73
- Mary Jean Green, Women and Narrative Identity : Rewriting the Quebec National Text. Montréal : McGill-Queen's Press, 2001. Extraits en ligne (Google Livres)
- Elena MARCHESE, « Le projet de réécriture historique dans La Cage et L’Île de la Demoiselle d’Anne Hébert », Cahiers Anne Hébert, no 4. résumé
- Jane Moss. « Women, History, and Theater in Quebec », The French Review, Vol. 67, No. 6, Special Issue on Québec. (May, 1994), pp. 974-984. Stable URL: JSTOR
- Jessica McBride, « From Vilified to Victorious: Reconceiving La Corriveau in Anne Hébert’s La Cage », Studies in Canadian Literature, Volume 36, numéro 2, 2011.
- Jessica McBride, « Where History ends and Myth begins : Creation of the “Witch” in Maryse Condé’s Moi, Tituba, Sorcière...Noire de Salem and La Cage d’Anne Hébert », dans A Dominguez Leiva & S Hubier (eds), Vers un nouveau comparatisme, 2012, p. 324-335
- McBride, Jessica. "Alternative Biographies:(Re) telling Feminine (Hi) stories in Selected 20th-Century Texts by Québécois Women Writers.", University of Connecticut, Doctoral dissertation, 2017
- McKay, Melissa. “Le Pouvoir masculin contrarié: La Confrontation entre la femme et l’histoire dans La Cage et L’Ile de la Demoiselle d’Anne Hebert.” Études francophones 13.1 (1998): 19-28.
- cité ds McBride 2011
- Maureen O'Meara, « Living with the Cultural Legacy of La Corriveau: La Cage », dans Janis L. PALLISTER. (dir). The Art and Genius of Anne Hebert : Essays on Her Works. Night and the Day are One. Madison (New Jersey) : Fairleigh Dickinson University Press, 2001, p. 161-178. [Consulter en ligne (Google Livres)]
- Janis L. PALLISTER. « La Corriveau et Anne Hébert : état d’études », Cahiers Anne Hébert, no 4. résumé
- REA, Annabelle M. « Marie-Josephte Becomes Ludivine: The Family Reformed in Anne Hébert's La Cage ». dans Roseanna Dufault et Paula Gilbert. Doing Gender: Franco-Canadian Women Writers of the 1990s. Madison: Fairleigh Dickinson UP, 2001, p. 23-35.
- Gregory J. Reid, « Anne Hébert's La Cage : A Masque of Liberation », dans Stratos E. Constantinidis, Text and Presentation 2008, McFarland, 2009, p. 132 et suiv.
- Travaux de Gregory Reid, notamment :
- Gregory Reid, Romancing ‘la Corriveau’ and Marguerite de Nontron: Anne Hébert’s The Cage and L’Île de la Demoiselle
- Gregory Reid, Anne Hébert’s La cage: A Masque of Liberation
- Elodie Rousselot, Re-Writing Women into Canadian History : Margaret Atwood and Anne Hébert, Québec, L'instant même, 2013 (ISBN 978-2-89502-257-2) (d'abord publié comme thèse de doctorat, University of Kent, 2004) (dispo en ligne BAnQ)
- Kathryn SLOTT, « La Remise en question de la Corriveau dans La Cage d'Anne Hébert », dans Janis L. PALLISTER. (dir). The Art and Genius of Anne Hebert : Essays on Her Works. Night and the Day are One. Madison (New Jersey) : Fairleigh Dickinson University Press, 2001, p. 149-160. [Consulter en ligne (Google Livres)]
La Corriveau des nationalistes / souverainistes
[modifier | modifier le code]La Corriveau de Gilles Vigneault, chantée par Pauline Julien
[modifier | modifier le code]- écrit par Gilles Vigneault pour le ballet de Paige?
- Chanson La Corriveau de Gilles Vigneault, interprétée par Pauline Julien (immédiatement après son séjour en prison durant la Crise d'Octobre)
- Bruno Roy, Pouvoir chanter
- Bruno Roy, « La chanson au Québec : un relais pour l’avenir », dans L'Action nationale, novembre-décembre 2007, p. 102-116 lire en ligne BAnQ (contexte)
- Roy Bruno, « Lecture politique de la chanson québécoise », Cités 3/2005 (n° 23) , p. 155-163 (pas mention de la Corriveau, mais contexte général)
- Michèle Le Risbé, « Les mouvements nationalitaire et contre-culturel à travers la chanson québécoise », Postures, Numéro 3, printemps 2000 : Littérature et musique, p. 103-118. (pdf téléchargé)
- Brigitte Purkhardt, Des souris et des contes : autour du Festival interculturel du conte du Québec, Jeu : revue de théâtre, Numéro 102 (1), 2002, p. 122-130, ici, p. 130 : « Il y a encore des personnages légendaires honnis à l'origine, que leur passage dans le temps réhabilite. Comme pour la Corriveau. Cette dernière a tué son mari en 1763, année du traité de Paris qui concède le Canada à l'Angleterre. Elle est jugée par une Cour martiale et condamnée à la pendaison. Son cadavre sera exposé dans une cage suspendue à un gibet. La tradition orale l'a accablée en raison de sa nature d'épouse insoumise. On en a fait la meurtrière de sept maris, son squelette s'accrochant la nuit au dos des voyageurs afin qu'ils lui fassent traverser le fleuve pour une bacchanale sur l'île d'Orléans. Un militaire des Forces armées canadiennes - nommé Corriveau - rapporte de Londres les pièces du procès au terme de la Deuxième Guerre mondiale. On découvre qu'elle a tué un mari violent en tâchant d'échapper à ses coups. Gilles Vigneault lui a consacré une chanson dans laquelle une victime se substitue à la mégère. Lors des événements d'octobre 70, un spectacle bénéfice a été organisé à la Comédie-Canadienne et Pauline Julien, vêtue de noir, a chanté cette complainte a cappella en rappelant que Marie-Josephte avait été jugée dans une langue étrangère alors que le pays était régi par la loi sur les mesures de guerre. De nouveau, une légende s'arrachait au joug de l'ordre établi pour en dénoncer les tares et les injustices. »
Andrée Ferretti
[modifier | modifier le code]- écrits d'Andrée Ferretti, femme politique, écrivaine et militante indépendantiste de la première heure
- « Le plus-que-parfait du subjonctif », L'Action nationale [note de moi : revue souverainiste], juin 2001, p. 93-100 lien direct pdf; nouvelle reprise dans son recueil Mon chien, le soleil et moi (Éditions Trois Pistoles, 2006), p. 9-22; le passage se trouve aux p. 16-17
- « Rébellion impuissante à changer le cours des choses, mais seule apte à conférer quelque noblesse aux vies agressées par la loi du plus fort, comme celle d'une de ses héroïnes, la « Corriveau » qui fut vraiment pendue à Saint-Vallier de Bellechasse en 1763, condamnée à mort par un tribunal composé d'officiers anglais prétentieux qui ne connaissaient pas un mot de français, mais qui eurent l'impudence de la déclarer coupable d'avoir tué son premier, puis son second mari. L'histoire ni la légende ne le disent, mais Aubépine DesRuisseaux a toujours soupçonné que la mort des maris laissait ces soldats froids comme leur air, qu'ils s'étaient plutôt vengés sur la jeune femme de la résistance de nombreux habitants à leur occupation du village et des villages voisins. Ambitieuse et déterminée, la « Corriveau », de son vrai nom Marie-Josephte Corrivaux, propriétaire de grandes et riches terres devait s'être opposée plus efficacement que ses concitoyens aux levées incessantes et ruineuses de blé et d'autres grains effectuées par les conquérants qui, dès lors, avaient craint sa dangereuse influence et avaient pris prétexte des morts suspectes des maris pour lui intenter un procès et la condamner. Pour narguer l'ennemi barbare qui avait exposé le cadavre dans une cage, un villageois déroba le corps. Tous les habitants s'empressèrent alors de faire courir la rumeur que la pendue s'était elle-même délivrée et qu'elle entretenait la nuit venue des relations hérétiques avec les sorciers qui, affirmaient-ils, pince-sans-rire, dans une bonne imita- / -tion de l'humour prétendu anglais, séjournaient dans l'île d'Orléans majestueusement étendue à quelques milles marins en face de Saint-Vallier. » (p. 97-98)
- L'été de la compassion, roman, 2003, p. 28-29, « ...l'histoire de sa plus fameuse habi-<p. 29>/-tante, Marie-Josephte Corrivaux, dite « La Corriveau », accusée, condamnée et exécutée en 1763 par des officiers britanniques qui prirent prétexte de la mort suspecte du premier, puis du second mari de la jeune femme pour se venger sur elle de la résistance de nombreux habitants à leur occupation du village, à la saisie de leurs grains et autres denrées, et ainsi les terroriser. »
- Mon chien, le soleil et moi, recueil de nouvelles, 2006[11]
- même nouvelle que « Le plus-que-parfait du subjonctif » ?
- Mon désir de révolution : essai, 2015
- « Autant je débordais de plaisir à étudier grammaire et syntaxe, à enrichir mon vocabulaire, autant pendant les cours d'histoire du Canada, je ne décolérais pas contre les abus de pouvoirs exercés à l'égard <p. 35> de mon peuple, mais me fâchait bien davantage la soumission générale de celui-ci. Il n'est dès lors pas étonnant que j'aie admiré les rares gestes de rébellion posés par certains habitants des villages de la rive sud du Saint-Laurent dans les premières années suivant la Conquête. [...] Je pensais aussi avec fierté à Marie-Josephte Corriveau, dite la Corriveau. Son histoire me bouleversait. Je n'ai pas cru un seul instant à la légende voulant que les Anglais l'aient pendue pour les supposés assassinats de ses maris, qui ne pouvaient <p. 36> objectivement que les laisser indifférents. J'ai au contraire été instinctivement convaincue qu'ils l'avaient condamnée et exécutée parce qu'elle se rebellait contre leur envahissement. Déjà romancière sans le savoir, je voyais cette riche propriétaire d'un vaste domaine agricole, debout, fourche à la main, s'opposant plus efficacement que ses voisins aux levées incessantes et ruineuses de blé et d'autres grains effectués par les conquérants. Je comprenais que ceux-ci craignent son influence sur les autres fermiers et qu'ils s'empressent, après l'avoir jugée et condamnée, de l'exposer bien en vue dans une cage afin de les dissuader de suivre son exemple. La fierté, la détermination et le courage de Marie-Josephte Corriveau ne faisaient pas de doute dans mon esprit, tant cette femme me semblait s'inscrire naturellement dans la lignée des Marguerite Bourgeoys, Marie de l'Incarnation, Jeanne Mance, Marguerite d'Youville, ces fortes bâtisseuses de nos premiers hôpitaux, de nos premières écoles, fondement social et culturel de notre nation dont les valeurs de solidarité imprègnent encore nos façons de penser et d'agir. Marie-Josephte Corriveau habitait Saint-Vallier-de-Bellechasse, sur la rive sud du Saint-Laurent. » (p. 34-36)
- Andrée Ferretti présente en 2006 "un brunch conté intitulé « De la Corriveau à la Crise d’octobre »"[12]
Ma Corriveau de VLB
[modifier | modifier le code]- Ma Corriveau, pièce de théâtre de Victor-Lévy Beaulieu
La Corriveau d'Aubert de Gaspé
[modifier | modifier le code]- Irena Trujic, L’intertextualité classique dans la production littéraire du Québec des années 1850-1870, thèse de doctorat (études françaises), Université de Montréal, 2011, p. 42-101. (surtout p. 50 et suiv. : 1res publications, influence des thèmes classiques dans le récit de la Corriveau d'Aubert de Gaspé)
- Trujic, Irena. "« C’est du latin, ignorant... » : l’intertextualité classique dans Les anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé." Tangence no. 99 (2012): 123–138. DOI:10.7202/1015115ar (conte de José)
- Irena Trujic, « Faire du neuf avec du vieux dans les premières œuvres québécoises : des cyclopes virgiliens aux sorciers de l'île d'Orléans », Revue Silène, 2011 (conte de José)
- Irena Trujic, "Repenser la construction du canon littéraire canadien-français au XIXe siècle. La littérature classique comme élément de légitimation d’une littérature nationale", Comparatismes en Sorbonne, 4-2013 (conte de José)
- Luc Lacourcière, « L'enjeu des Anciens Canadiens », Les Cahiers des Dix, vol. 32, 1967, p. 223–254 [date de rédaction des Anciens Canadiens, Faribault ayant fourni des détails historiques sur le personnage à Aubert de Gaspé (p. 229-230)] [lire en ligne]
- Dubé, Richard. « La généalogie au service de l’histoire littéraire. Le cas de José Dubé dans Les Anciens Canadiens. » Rabaska, volume 14, 2016, p. 23–36. doi:10.7202/1037445ar
Ma Corriveau de VLB
[modifier | modifier le code]- « Heureusement qu’il y a la Corriveau, seule Sorcière québécoise assumant le Mal intégral et figurant à elle seule tout le démonisme d’ici, rendant le reste d’une pâleur étrange, pour ainsi dire nulle et non avenue.[13] » (Victor-Lévy Beaulieu, La Sorcellerie en finale sexuée, 1976)
- seule mention de la Corriveau dans cet écrit
- Andrès, Bernard. « Moi, la Corriveau, j’vas r’virer le Kébec à l’envers », Voix et Images, 22 (1976): 293–295. DOI:10.7202/200064ar
- Jacques Pelletier, L'écriture mythologique : essai sur l'oeuvre de Victor-Lévy Beaulieu, Nuit Blanche éditeur, 1996, ISBN, 2921053667, 9782921053662, chapitre « Le théâtre de tous les excès », p. 181-219
- Présentation de Ma Corriveau sur le site du Théâtre d'Aujourd'hui
- Simon Labrecque, Le démoniaque comté de Bellechasse: contribution de quelques filons, Trahir, 8 juillet 2015
Bouquin de C. Ferland et D. Corriveau
[modifier | modifier le code]- Cr Benoit Melançon rôle de la cage
Criminalité au féminin
[modifier | modifier le code]- fascination pour la femme criminelle
- caractère exceptionnel de la criminalité au féminin
- spécificité de son châtiment
- actes L’Acte inqualifiable ou le meurtre au féminin/Unspakable Acts: Murder by Women, (avec communication d'Alex Gagnon)
- h[ttps://forcedesf.hypotheses.org/48#more-48 Figures et personnages de criminelles, des histoires tragiques au roman policier], appel à contribution
- La force des femmes, blog de recherche avec intérêt prononcé pour la criminalité au féminin
Aspects juridiques
[modifier | modifier le code]- Garneau, Rendre justice en Nouvelle-France : les voies et les limites de l’obéissance
- Andre Lachance. 'Women and crime in Canada in the early eighteenth century (1712-1759)'. In Louis A. Knafla (ed.), Crime and criminal justice in Europe and Canada. Waterloo, Ontario, 1981.
- André Lachance, Le bourreau au Canada sous le régime français
- en:Murder Act 1751 - texte sur Wikisource
- en:Petty treason
- Burning at the stake - liste de femmes ayant subi cette peine au 18e s. pour le meurtre de leur époux
- Female executions 1735 – 1799 (GB)
- The history of judicial hanging in Britain 1735 - 1964 (sections sur Hanging in chains...)
- peine de mort au 18e s en Angleterre
- Margaret Jones, qui aurait été pendue dans les chaînes en 1735 avec son époux :
- en:Gibbeting
- Trafic de cadavres au Royaume-Uni (lien avec la législation concernant la dissection des cadavres de condamnés)
- Shelley A. M. Gavigan, « Petit Treason in Eighteenth Century England: Women's Inequality Before the Law », Canadian Journal of Women and the Law. Volume 3, Number 2 (1989-1990), p. 335-374. résumé
- violence domestique
- « Unlike in England, in France, or in New France, and following instead the practice in the United States, husbands in Quebec and Lower Canada did not have the legal right to beat their wives, and battered wives had the right to lodge a formal complaint against their abusers. » (Donald Fyson, WOMEN AS COMPLAINANTS BEFORE THE JUSTICES OF THE PEACE IN THE DISTRICT OF MONTREAL, 1779-1830, 1996
film Nouvelle-France
[modifier | modifier le code]- résumé
- Pierre Billon, Nouvelle-France, 2004 (roman par le scénariste du film)
- Jean-Claude Germain, Nouvelle-France : complément pédagogique, 2004
- critique
- (en) Maurie Alioff, « Reviews - Nouvelle-France », Take One: Film and Television in Canada, no 49, march-june 2005, p. 34-35.
- ico
Yance, recueil Cages
[modifier | modifier le code]- nouvelle "La Corriveau", p. 53-78
- évoqué Ferland et Corriveau, p. 321-322
- "Dans l’une, le personnage de la femme battue (donc « enfermée » dans sa peur et sa faiblesse) décide de se venger, inspirée par le modèle de la Corriveau : elle mettra son mari en cage et s’imaginera briser son propre carcan en se transformant en géante." (David Dorais, « L’opacité de la cage », XYZ, La revue de la nouvelle, no 115, 2013, p. 83-85, ici p. 85)
Marc Gagné
[modifier | modifier le code]- Gagné, Marc, «Madame de La Corriveau», dans Rideau sur Québec, ville de légendes. Quatre opéras sans musique, ou courtes pièces de théâtre, Québec, GID, 2011, p. 21-81. Œuvre qui se déroule, en tout ou en partie, au XVIIIe siècle.
- Ferland et Corriveau, p. 302-303
Eugène L'Écuyer
[modifier | modifier le code]- mention en passant de la cage de la Corriveau par son narrateur dans "Souvenirs d'un colporteur"
- Souvenirs d'un colporteur. Esquisse de moeurs, dans Le Foyer domestique, vol. 4, n° 2-16, ler août 1877-18 avril 1878.
- p. 1, 61, 109, 146, 171, 181
- Jean-Guy Hudon, « Souvenirs d'un colporteur, nouvelle d'Eugène L'Écuyer » Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, vol. 1, p. 686-687
- « Eugène L'Écuyer », Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 840-841
- Gaston Deschênes, Les origines littéraires de la Côte-du-Sud: suivi d'un Répertoire sommaire des auteurs de la Côte-du-Sud, Septentrion, 1996 (ISBN 2894480687 et 9782894480687), p. 48-49.
- ici, p. 108
« Il était presque nuit quand j'arrivai à cette fourche de chemins où se trouve aujourd'hui un monument élevé en mémoire de la Tempérance. L'imagination, cette folle du logis, comme on l'appelle, me donna la chair de poule. Il circulait une légende lugubre : on avait, paraît-il, suspendu en cet endroit la cage qui renfermait le squelette de la Corriveau. Il me sembla entendre la brise gémir entre les barreaux de cette cage maudite.
En passant devant le presbytère, j'eus un autre frémissement. Je crus voir la silhouette sinistre d'une potence, et à cette potence, danser le cadavre de Monarque (je crois que c'était son nom), qui fut exécuté en face de la maison curiale, alors habitée par le Révd. M. Mars, curé de la paroisse.
Je n'étais pourtant pas superstitieux, ni lâche ; cependant la solitude m'a toujours causé une espèce de frayeur et l'on sait combien la solitude est profonde à la campagne, durant la nuit. A moins de nécessité, je ne voudrais pour aucun prix traverser une forêt dans les ténèbres; et je n'ai pas peur ni des vivants ni des morts. Explique cela qui pourra. »
Notes de recherche bordéliques, à classer
[modifier | modifier le code]- Catherine Ferland et Dave Corriveau, « La cage de la Corriveau: biographie d’un objet culturel », conférence dans le cadre du congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, 12 octobre 2013 Résumé : L’un des éléments cruciaux de l’histoire de Marie-Josephte Corriveau, dite la Corriveau, est bien sûr le fait que, après sa condamnation à mort, son corps sans vie ait été encagé dans un gibet de fer pendant plusieurs semaines, procédé qui a conféré à l’événement une amplitude extraordinaire. Au fil des décennies, la cage a fini par acquérir un caractère propre qui permet de l’envisager comme un objet ethnographique en soi, presque un personnage secondaire dont le destin se fond avec celui de la Corriveau, et même le dépasse. Cette communication vise à présenter la « biographie culturelle » de cet objet, d’abord sur le plan matériel, puisque cet artefact, exhumé au milieu du XIXe siècle sera promené de cabinets de curiosités en musées, jusqu’à son oubli puis sa redécouverte en 2011, mais aussi sur le plan symbolique, car ce dispositif de métal qui emprisonne l’âme de la Corriveau se comporte comme un amplificateur, une extension magique du personnage : la légende aurait-elle pu connaître cette diffusion sans ces sinistres courroies de fer ? Cet objet du patrimoine québécois mérite donc d’être revisité dans toute sa pluralité sémantique, tant d’un point de vue matériel qu’immatériel.[14]
- Gagnon, Alex, La communauté du dehors : imaginaire social et représentations du crime au Québec (XIXe-XXe siècle), thèse, 2015 (passages sur la Corriveau)
- Summertime, and the Gibbeting ain’t Easy… By Emma Battell Lowman, post d'un membre du projet anglais, avec mention de la Corriveau
- Yvan-M. Roy, Le 18 avril 1763, Marie-Josephte Corriveau entre dans la légende, La Seigneurie de Lauzon, No 128, Printemps 2013
- Marchand, Naître, aimer et mourir : le corps dans la société québécoise, ethno, 2006 (extraits de la tradition orale), p. 211-213 (téléchargé)
- MCQ Une cage pouvant être celle de la Corriveau expertisée par les Musées de la civilisation
- La Corriveau, rubrique Je me souviens, revue Cap-aux-Diamants, no 114, été 2013
- Phineas Taylor Barnum, Barnum's American Museum
- Site du projet de livre sur La Corriveau de Ferland et Corriveau
- revue La Seigneurie de Lauzon (article sur la cage, 2011/12/13 ?), UL : FC 2945 L666 A1 S459
- Claudia Méndez, « La cage de La Corriveau », Histoire Québec, Volume 19, numéro 2, 2013, p. 27-29
- biblio sur XVIIIe s. de Benoît Melançon (nombreuses réf à la Corriveau, dont certaines jamais consultées)
- Sarah Tarlow, « The Technology of the Gibbet », International Journal of Historical Archaeology, December 2014, Volume 18, Issue 4, pp 668-699 (téléchargé)
- Sarah Tarlow & Zoe Dyndor, « The Landscape of the Gibbet », Landscape History, 36, Issue 1, 2015, p. 71-88
- Joris Coolen, « Places of justice and awe: the topography of gibbets and gallows in medieval and early modern north-western and Central Europe », World Archaeology, Volume 45, Issue 5, 2013
- Richard Ward, « Counting the costs of the bloody code: sheriffs’ expense claims as a source for criminal justice history », Historical Research, 2-15, à paraître
- Ward, Richard (2010) Print Culture and Responses to Crime in Mid-Eighteenth-Century London. PhD thesis, University of Sheffield.
- Owen Davies* and Francesca Matteoni, « ‘A virtue beyond all medicine’: The Hanged Man's Hand, Gallows Tradition and Healing in Eighteenth- and Nineteenth-century England », Social History of Medicine, mai 2015, t. 28, no 2. (réticence de pendre le corps des femmes au gibet)
- (pt) Reconstruindo a memória: o retorno do mito da Corriveau em La cage, de Anne Hébert, 2010, mention notamment du Collectif La Corriveau
vérifiés :
- L'ami de la religion et de la patrie : [2e année, no 141 (14 déc. 1849)], occurence "cage de fer", sans lien avec la Corriveau
- Mélanges religieux, politiques, commerciaux et littéraires, dispo sur Notre Mémoire en ligne (accès via UL)
- Journal de Québec, 13 mai 1851, découverte
- ico sur gibbet :
- en:Elsje Christiaens
- Rembrandt, Elsje Christiaens Hanging on a Gibbet, 1664
- Rembrandt, Elsje Christiaens Hanging on a Gibbet (2), 1664
- histoire de Elsje Christiaens et ici (et autre ico de Anthonie van Borssom)
- aussi ici
- Sources
- George-Barthélemy Faribault, Mémoire relativement à Marie-Josephte Corriveau, 16 p. Archives du Séminaire de Québec. Polygraphie 27, no 54.
- Musée de la civilisation, Fonds Séminaire de Québec, Fonds Georges-Barthélemi Faribault (P29) (notice archivistique)
- 2e copie incomplète du mémoire de Faribault (cote : P12/016/019), Musée de la civilisation, Fonds Séminaire de Québec, Fonds Amédée Gosselin (P12) (notice archivistique)
- James MacPherson Le Moine, « Marie-Josephte Corriveau, A Canadian Lafarge », dans Maple Leaves : A Budget of Legendary, Historical, Critical, and Sporting Intelligence. Québec : Printed, for the author, by Hunter, Rose & Co, 1863, p. 68-74.
- Massicotte, Édouard-Zotique, « Les pendus encagés », dans Bulletin des recherches historiques, vol. 37, no 7, juillet 1931, p. 427-432. [lire en ligne]
- Ballet La Corriveau, production des Grands ballets canadiens, 1967 Chorégraphie de Brydon Paige, musique d'Alexander Brott sur un thème de Gilles Vigneault
- programme du spectacle (téléchargeable PDF) (téléchargé)
- Notes de recherche GL
- La Corriveau de Philippe Aubert de Gaspé
- Les Soirées canadiennes, 1862
- Études générales
- F. Murray Greenwood et Beverley Boissery. Uncertain Justice: Canadian Women and Capital Punishment 1754-1953. Toronto : Dundurn Press, 2000. [Consulter en ligne (Google Livres)] - « Chapter 2 : The Many Trials of Marie-Josephte Corriveau »
- Wiener, Frederick Bernays. Civilians Under Military Justice: The British Practice Since 1689, Especially in North America. Chicago : University of Chicago Press [1967]. Dans le chapitre 2, Wiener discute du cas de La Corriveau.
- Gottlieb, Gabriele. Theater of Death: Capital Punishment in Early America, 1750-1800. thèse de doctorat, histoire, University of Pittsburg, 2005. (Résumé et téléchargement PDF) téléchargé
- Pierre-Georges Roy, À travers Les Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé. Montréal : G. Ducharme, 1943
- La Corriveau dans l'art
- Alfred Laliberté, La Corriveau, peinture (pochade), 23 x 15 cm, Arthabaska, Musée Laurier (1998.40.8) [Notice documentaire]
- Field, Saul, La Corriveau, 1966, estampe, 52.8 x 37.5 cm, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal (Gr.1966.470d) [Notice documentaire]
- Alfred Laliberté, La Corriveau, entre 1928 et 1932, bronze, 61 x 27,8 x 26,7 cm, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec (34.427). [Notice documentaire]
- Photographie du bronze par Paul Carpentier, 1943 (ANQ-Q, en ligne)
- Photographie du bronze par Neuville Bazin, 1945 (ANQ-Q, en ligne)
- André Théberge, La Corriveau, court-métrage d'animation, Montréal, Office national du film, 1991, 10 min 42 s. [Présentation en ligne]
- Requêtes de vol pour l’an 2000, exposition de l'artiste Danielle Lagacé en 2000 où la plupart des œuvres étaient suspendues « comme le fut La Corriveau dont l'histoire a particulièrement marqué l'artiste »[15]
- « J’en suis venue à cette technique en m’inspirant de la vie de Marie-Josephte Corriveau, qui s’est révoltée contre son sort de femme battue. On l’a pendue pour avoir tué son mari en 1763, puis son corps fut exhibé publiquement dans une cage de fer au-dessus d’une croisée de chemins, à Lauzon, près de Québec. », (citation de D. Lagacé dans : Mélanie Saint-Hilaire et Nicole Beaulieu, « Trou de mémoire : l’histoire des Québécoises d’hier à aujourd’hui », Gazette des femmes, janvier 2000.
- Iconographie
- [7], Bronze de Laliberté représentant la Corriveau, illustration de E. Z. Massicotte pour l'Almanach du peuple de 1913.
- Portrait de Philippe Aubert de Gaspé ou première page d'une édition des Anciens Canadiens
- signature de La Corriveau ? (dans Lacourcière)
- Portrait de William Kirby ou première page de Golden Dog / Le Chien d'or
Iconographie
[modifier | modifier le code]-
Réplique moderne
-
Le corps de William Kidd pendu dans les chaînes, après son exécution
-
Croquis du gibet de fer de John Breeds, conservé à l'hôtel de ville de Rye, East Sussex (1899)
-
Réplique moderne
-
Réplique moderne
-
Réplique dans un musée consacré aux pirates, Bahamas
- Legends of the Saint Lawrence, en ligne sur [Canadian Pamphlets and Broadsides Collection]
Divers
[modifier | modifier le code]- études
- (pt) Mauren Pavão Przybylski, A representação feminina nos lendários gaúcho e quebequense : os casos de Teiniaguá e Corriveau, Dissertação (mestrado), Universidade Federal de Santa Catarina, Centro de Comunicação e Expressão, Florianopolis, SC, 2008. pdf Selon la légende, Teiniaguá serait une princesse maure amenée par les arabes de la Péninsule Ibérique en Amérique du Sud et ensorcelée pour le Diable. Dès son arrivée en terres « gauchas » elle a été sauvée par un sacristain qu’elle a séduit. Après une nuit d’amour, il a été condamné à mort par l’église mais Teiniaguá l’a sauvé à son tour au dernier moment et ils sont allés vivre pour 200 ans au Cerro du Jarau jusqu’au moment où ils seront délivrés par Blau Nunes. Marie-Josephte Corriveau, dit « La Corriveau » est, d’après l’ethnologue Luc Lacourcière, la femme qui jouit de la pire réputation de l’histoire canadienne et, même si elle est morte depuis deux siècles, elle continue, comme fantôme, à alimenter l’imaginaire du peuple. La Corriveau a été condamnée à mort pour le meurtre de son deuxième mari, toutefois la légende raconte qu’elle en aurait tué sept. À partir de l’analyse de ces réprésentations féminines légendaires, cette étude désire démontrer comment ces êtres fictionnels ont eu influence sur la réputation de la femme et la constitution de l’identité féminine.
- Claude Cassista, Heinz Weinmann, Roger Chamberland, Littérature québécoise: des origines à nos jours : textes et méthode, Éditeur Hurtubise, 1996, p. 32 à 37 - (ISBN 2894280785 et 9782894280782)
- église Saint-Joseph de Lauzon (date de l'incendie et devenir du cimetièe déménagé en 1875)
- Cimetière Mont-Marie - hitorique (sépultures de St-Joseph de Lauzon relocalisées à cet endroit en 1875)
Droit et gibet
[modifier | modifier le code]Riddell, William Renwick, « Bygone Phases of Canadian Criminal Law » 23 Am. Inst. Crim. L. & Criminology 51 (1932-1933)Riddell, William Renwick, « The first British courts in Canada », The Yale Law Journal, Vol. 33, No. 6 (Apr., 1924), pp. 571-579.(n'apporte rien)- Riddell, William Renwick, « Most Noted Criminal Case in Quebec », Fortnightly Law Journal, xiv (1931-1932), p. 257. (via Hein - Carte de bibli wiki)
Impact en Nouvelle-France de l'imposition du code britannique
[modifier | modifier le code]- Peter N. Moogk, « The Liturgy of Humiliation, Pain, and Death: The Execution of Criminals in New France », The Canadian Historical Review,
Volume 88, Number 1, March 2007, p. 89-112
- Donald Fyson, « The Canadiens and the bloody code. Criminal defence strategies in Quebec after the British conquest, 1760-1841 », Quaderni storici, 3/2012, dicembre, p. 771-796 (La Corriveau en intro)
Archives
[modifier | modifier le code]- Donation d'une terre sise à Saint-Vallier, au village Saint-Jean, avec une charrue garnie; par Joseph Corriveaux (Corriveau) et Marie-Françoise Bolduc, mari et femme; à Charles Bouchard et Marie-Josèphe Corriveaux (Corriveau), leurs gendre et fille; la présente donation est passée pardevant maître Fortier, notaire . - 15 novembre 1757 [Document insinué le 21 février 1758] Cote : CR301,P4328
- notice archive (doc numérisé)
- Lecture d'un contrat passé devant maître Fortier, notaire, le 15 novembre 1757, par lequel Joseph Corriveau et Marie-Françoise Bolduc, son épouse de lui autorisée, font donation à Charles Bouchard et Marie-Josèphe Corriveau, d'un arpent et demi de terre sis à Saint-Vallier ; suit l'ordre d'enregistrer ledit contrat au registre des insinuations . - 21 février 1758
- notice archive (doc numérisé)
- Entre Joseph Corriveau, demandeur et le nommé Dodier, défendeur. Le Conseil défend audit Dodier de maltraiter ou injurier le demandeur et le condamne à 12 livres d'amendes applicable à l'Hopital général et aux dépens liquidés à 20 shillings . - 21 avril 1762
- notice archive (non numérisé)
- contrat de mariage Joseph Corriveau -Françoise Bolduc, Cote : CR301,P1279
- notice (doc numérisé)
- billet de blogue, banq
Hanging in chains
[modifier | modifier le code]Utilisatrice:BeatrixBelibaste/bac32
Hôte à Valiquet / Pendu de l'île-Jésus
[modifier | modifier le code]- Jean Baptiste Marzier dit Valette / Jean Marzier / dit St-Jean alias St-Paul, ou simplement St-Paul ou St-Jean ou dit Valet...
- Jacques Viger, Archéologie religieuse du diocèse de Montréal, 1850, p. 33-35
- Première publication de L'Hôte à Valiquet ds Les Soirées canadiennes (vol. 3), p. 166-171, avec mention (p. 171) de la note de Viger qui prouve qu'il s'agit de sa source d'inspiration
- Taché, Forestiers et voyageurs : moeurs et légendes Canadiennes, rééd, ill. 1884
- FIRST MURDER AT L'ILE JESUS
- https://www.genealogy.com/forum/surnames/topics/belanger/2306/
- Claude Perrault, «Le pendu de l'île Jésus», dans Cahiers Gen-histo, n° 2, mars 1980: p. 3-19
- https://grandquebec.com/legendes-du-quebec/fricot-sinistre/ repro texte de labbé Auclair sur la tradition orale
- L'hôte à Valiquet ou Le fricot sinistre : tragi-comédie, 1881
- Joseph-Charles Taché, L'hôte à Valiquet, Forestiers et Voyageurs
- Bernard Pageau, « L'affaire du pendu de l'île Jésus » L'Envol (bulletin d'information - Association des employés retraités de la Ville de Laval, hiver 2019-2020, p. 10-15 (excellent résumé)
Folklore/Motif
[modifier | modifier le code]- Motif (folkloristique), conte-type
- Stith Thompson
- Classification Aarne-Thompson - Classification Aarne-Thompson-Uther
- légende vs mythe vs conte
- voir Lacourcière, Présence de la Corriveau, p. 256, pour l'analyse des motifs
- "Murder by hot lead poured into ear" motif Thompson S112.3 (renvoi S115.1 - Murder by stabbing in ear)
- en France, femme Lombard versant du plomb fondu dans l'oreille de son mari, Charles Lombard, vers 1892 (tentative de meurtre)
- recherche "plomb fondu dans l'oreille" pour cas documentés
- Marie-Geneviève Charles, femme de Benoît Bouteille, 1791-1792
- femme de Fontaine-Notre-Dame (Aisne), 1843
- https://books.google.ca/books?id=wosFOzHcMvcC&pg=PA163&dq=%22plomb+fondu%22+oreille&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiVz-Sg5P_kAhWGq1kKHUAsCKUQ6AEIVjAI#v=onepage&q=%22plomb%20fondu%22%20oreille&f=false (1778)
- https://books.google.ca/books?id=x5AjAQAAMAAJ&pg=PA194&dq=%22plomb+fondu%22+oreille&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiVz-Sg5P_kAhWGq1kKHUAsCKUQ6AEIPjAE#v=onepage&q=%22plomb%20fondu%22%20oreille&f=false
- la meurtrière de sept maris
- tueuse en série, femme fatale, veuve noire
- English Black Widow Who Poured Molten Lead into the Ears of 7 Husbands - 1792
- the wife of seven husbands, 1833
- version féminine de La Barbe bleue
- edlar's acre; or, the wife of seven husbands : a drama, in two acts / by George Almar, 1831
- Livonia of Venice; or, the Wife of seven husbands, T. Maiden pour [[:en:Ann Lemoine]) 1807, chapbook, ico, ref
- Ruskin Bond, Susanna's Seven Husbands
- inspire film 7 Khoon Maaf, en:7 Khoon Maaf
- https://www.findagrave.com/memorial/163332943/susanna-anna_maria-yeats
- recueil contes
- texte de LEGENDS OF THE SAINT LAWRENCE
Analyse politique
[modifier | modifier le code]- Jacques Cardinal, La paix des Braves. Une lecture politique des Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé, Montréal, XYZ éditeur, 2005, 207 p.
- “À titre d’exemple, je retiendrai l’une de ces digressions célèbres qui a trait à l’histoire de la Corriveau et des sorciers de l’île d’Orléans que raconte José, l’homme de confiance des d’Haberville. Au-delà du caractère divertissant (et édifiant) du récit, qui met en scène la prégnance des superstitions et des croyances populaires dans la société québécoise du XIXe siècle, le critique distingue tapi derrière l’écoute distanciée et critique de Jules et d’Arché le difficile travail de construction d’une mémoire collective qui se refuse à affronter les morts et les défaites qui la hantent. « Ce qui se joue ainsi sur la scène de la petite histoire – celle de la Corriveau – n’est donc pas, du point de vue du phénomène de la revenance et de la hantise, sans avoir quelque incidence sur l’Histoire et la politique. En cela, il semble que le récit –à travers la figure même de la Corriveau – soit aussi une façon d’exorciser un fantôme qui, dans ce contexte, évoque la défaite des plaines d’Abraham, dans la mesure où cette défaite, marquant l’avènement de la sujétion politique, ne cesse par la suite de hanter les survivants puis les héritiers » (p. 27-28).” (recension)
- aussi
Notes
[modifier | modifier le code]- https://web.archive.org/web/20080930235507/http://www.legrenierdebibiane.com/trouvailles/legendes/corriveau/page_titre.html
- Maurice Lemire et Jacques Roy, La Noël au Canada et autres contes, Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Éditions Fides, 1980
- Rééditions signalées (à l'exception du Musée canadien), dans Louis Fréchette (pref. d'Aurélien Boivin et de Maurice Lemire), Masques et fantômes et les autres contes épars, Montréal, Fides, 1976, p. 352.
- Rééditions signalées dans Louis Fréchette (pref. d'Aurélien Boivin et de Maurice Lemire), Masques et fantômes et les autres contes épars, Montréal, Fides, 1976, p. 353.
- Paul Chalfin, and John Briggs Potter, « Report of the Keeper of Paintings », Annual report of the Museum of Fine Arts Boston, vol. 28, 1903, pp. 102–111, ici p. 103-104 [lire en ligne]
- William Kirby, The Chien D'or: The Golden Dog, a Legend of Quebec, Lovell, Adam, Wesson, 1877, p. 678
- Version française : Le Chien d'or : légende canadienne, 1884, p. 293-294
- Essex Institute, Handbook of the Essex Institute, Essex Institute, Salem (Mass.), 1908, p. 9 [lire en ligne] : « gibbet from Quebec, 1763, which once held the body of a murderess »; Essex Institute, Visitors' guide to Salem, Essex Institute, Salem (Mass.), 1908, p. 49
- Bertrand Bergeron, [compte-rendu de l'ouvrage de Ferland et Corriveau, Rabaska : revue d’ethnologie de l’Amérique française, vol. 12, 2014, p. 259-262. version html ici
- Bertrand Bergeron, « Introduction », dans Luc Lacourcière [Bertrand Bergeron, Jean-Pierre Pichette éd.], La Corriveau : La formation d’une légende, 2017, p. 19.
- Entre l’émotion esthétique et l’engagement social
- Le Devoir, 21 septembre 2006, cité par Le festival Contes en îles donne la parole aux femmes, sur Sisyphe.org (page consultée le 6 mai 2014).
- Victor-Lévy Beaulieu, Ma Corriveau, suivi de La Sorcellerie en finale sexuée et Le théâtre et la folie, dans Œuvres complètes, tome 23, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 1998, (ISBN 2-921898-45-4), p. 89.
- Programme du 66e congrès de l'Institut d'histoire de l'Amérique française, p. 32
- Louise Grégoire-Racicot, « Exposition des œuvres de Danielle Lagacé », Les 2 Rives (Sorel-Tracy), 4 Février 2003 Vol. 25, No. 21