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Utilisateur:Willyam18/Brouillon

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Willyam "DiaZ" Hallé née le 18 Octobre 2003 , à Saint-Hyacinthe , en Montérégie , est un Beatboxer professionnel . Maintenant âgé de 13 ans , il se situe 79ᵉ meilleur Beat-boxer Canadien âgé de moins de 18 ans. Il commenças a apprendre le BeatBox en 2015 , à l'âge de 11 ans , encouragé par le célèbre Beatboxer français Alem.

Le 03 janvier 2017 , il allas au Canada Beatbox Championship , d'ou il se fit classé 97ᵉ a l'époque . Le 29 mai 2017 , il se fît invité dans une vidéo YouTube du célèbre Youtuber CodFish (Autrement appelé "Bunnyf1uff") ou il représentas le Canada Entier dans un Beatbox Party , qui fût présenté pour la grande ouverture de la chaine SwissBeatbox , ou il en ai présenté l'Administrateur. Le 29 juin 2017 , il fît une reprise du très célèbre son "Sail With Me" écrit par Codfish . Se son seras présenté au Wildcard Championship 2018 , auquel il feras partie.

Malheureusement , le Beatbox n'est pas sa seul priorité . En 2016 , il allas au LAN ETS , situé a Montréal . Il y allas avec son ancienne équipe de Counter-Strike "Core and Destroy" . Malheureusement , il perdit le tournois , et donc se penchas plus vers le Beatbox , ou il es désormais classé professionnel.

(Fresh Edit 2017-07-06  : Désormais VAC-BANNED de Steam/Counter-Strike)


Le Beatbox , s'est quoi ?


Le beatbox («boîte à rythmes humaine» en anglais) consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche, en grande partie les percussions (le beatboxeur utilise la totalité de l'appareil phonatoire et buccal, contrairement au "vocaliste" et au "multivocaliste" qui n'utilise lui que sa voix). C'est un instrument a cappella (sans accompagnement instrumental) qui, sur le plan strictement technique, est aujourd'hui la seule discipline vocale a regrouper toutes les autres allant puiser tour à tour dans les techniques du chant, des percussions vocales, de l'imitation, de voix ou d'instruments, des bruiteurs vocaux, du chant dyphonique, etc.

L’imitation vocale des percussions existe depuis longtemps.

Une de ces traditions est née en Inde il y a 600 ans : c’est la tradition des bols. Une « variante » de cette technique est le konnakol1 - alias konokol, konakkol ou solkattu -, à la fois une méthode mnémotechnique utilisée par les percussionnistes d’Inde du Sud pour mémoriser des rythmes complexes et une tradition de « percussions vocales ». Cette technique ancestrale est aujourd’hui reprise par des artistes de jazz fusion ou de world music comme John McLaughlinDaniel GoyoneTrilok GurtuZakir Hussain

Une autre de ces traditions est celle du Kouji chinois.

Certaines traditions africaines utilisent le corps des performeurs pour produire différents sons. Ils utilisent aussi les bruits d’inspirations et d’expirations qui sont utilisés dans lebeatbox de nos jours. Les premières apparitions d’un équivalent au xxe siècle se trouvent dans le jazz. On en trouve en effet des prémices dans le scat, improvisation vocale faite uniquement à partir d’onomatopées. Le scat reste cependant essentiellement mélodique et n’est que rarement utilisé à des fins uniquement rythmiques et/ou d’imitation de percussions. Par ailleurs, de la fin des années 1920 à celles des années 1960, quatre frères, les Mills Brothers, se produisent dans des spectacles et enregistrent de nombreux disques de jazz où non seulement ils chantent, mais imitent en outre les sons d’instruments de musique, tuba, trompette et trombone.

Plus proche de la pure « human beatbox », on peut citer le travail « précurseur » de Don Elliott qui, dès les années 1950, s’est souvent illustré en faisant des « percussions vocales » (cf. ses propres disques ou sa participation aux BOF écrites par Quincy Jones : ex. musique de Dans la chaleur de la nuit…).

Michael Jackson est celui qui a donné à la human beatbox ses lettres de noblesses, étant capable de réaliser des contrepoints rythmiques complexes tout en chantant une ligne de basse ou des éléments mélodiques. S’il a souvent réalisé ces impressionnantes prestations en studio, pour les démos de ses propres chansons2, ou lors d’interviews3, ses propres beatbox font souvent partie intégrante de ses chansons dans leurs versions définitives (cf. Stranger in Moscow).

Puis c’est le hip hop, qui, en s’inspirant du jazz et en s’appuyant sur le King of Pop, a intégré et davantage généralisé ces pratiques pour donner naissance à la forme actuelle du beatbox. Au début des années 1970, dans le Bronx, apparaît le mouvement artistique, culturel et social du Hip-hop.

Le human beatbox apparaît quelques années plus tard dans un ghetto de New York. L’importance du rythme dans le rap qui est beaucoup plus présent que dans les styles le précédent, notamment parce qu’il est dès l’origine constitué exclusivement de breaks, passages fortement rythmés, et où la batterie est généralement mise en avant, amène les premiers beatboxeurs à cette nouvelle pratique.

Avec cette nouvelle musique au rythme programmé qui est l’élément principal après le sampling et les scratchs, apparaît une technique particulière d’imitation du son du grosse caisse et de la caisse claire à l’aide des lèvres : La technique du beatbox telle qu’on la connaît est alors née.

C’est l’apparition des premières boîtes à rythmes électroniques et l’expansion du MCing à travers la côte Est des États-Unis, et leur imitation devient le human beatbox, en français boîte à rythmes humaine.

Il trouvera son utilité pour les MCs qui pourront poser leurs phases n’importe où et n’importe quand, pouvant écrire avec toujours un rythme en tête sans forcément avoir les moyens financiers de posséder une véritable boîte à rythmes. Au début des années 1980, le human beatbox devient reconnu aux États-Unis grâce à the Fat Boys, les figures emblématiques sont alors Doug E. Fresh et Biz Markie. Le jazzman multi-récompensé Bobby McFerrin s’inspirera de son expansion dans le style du Hip-hop autant que dans ses racines jazz et soul pour, à partir de 1984 et son albumThe Voice, sortir une majorité d’albums interprétés uniquement à la voix où le human beatbox a une place prépondérante. Le human beatbox se développe alors aussi enEurope, représenté par les Fabulous Trobadors en France.

Dans le même esprit que les battles de rap apparaissent les battles de beatbox à un contre un où le vainqueur est désigné par l’enthousiasme du public.

Pendant les années 1990, avec l’apparition de nouvelles musiques électroniques telles que la techno, le drum and bass et autres, les enfants commencent le beatbox très jeune sans connaître sa réelle existence. La rencontre entre ce qu’ils savent déjà faire et la véritable technique du beatbox donnera les meilleurs beatboxers d’aujourd’hui.

À ce moment, le beatbox est un phénomène nouveau qui s’étend dans l’underground du monde entier. Ce sont les débuts des têtes d’affiche d’aujourd’hui telles que Rahzel the Godfather Of Noise, avec le groupe de rap alternatif The Roots. C’est le beatboxeur le plus connu au monde à l’heure actuelle. Les talents de producteurs du beatboxer Killa Kela vont populariser cet art au Royaume-Uni dans sa musique faite de programmations rythmiques buccales. En France, ce sont les Saïan Supa Crew qui amèneront concrètement le human beatbox à la vue du grand public en combinant scratchs vocaux, reprise en beatbox du tube Ring My Bell et le tube international Angela sur le même album, KLR. Simple boîte à rythme à l’origine, au milieu des années 1980, le human beatbox est devenu l’art du DJing buccal, en ajoutant aux rythmes des imitations de scratchs en tout genre et même des samples repris à la bouche.

Dans les années 1990, la tendance est à l’éclectisme et à l’imitation des chansons déjà existantes, certaines sont d’ailleurs très impressionnantes de ressemblance avec leur originale.

À la fin des années 1990, le beatbox a évolué à tel point que leurs adeptes arrivent à produire parfois plusieurs sons à la fois. Rahzel commence par chanter If Your Mother Only Knew, sa version de la chanson de Aaliyah « If Your Girl Only Knew », d’autres essaient de beatboxer et rapper simultanément, le tout avec une seule bouche.

À noter également que le beatbox a connu une révolution technique grâce à Kenny Muhammad. La majeure partie du beatbox s'inspire de ses techniques devenues aujourd'hui universelles (wind technique reprise quasiment à l'identique par le champion de France de beatbox 2010 Beasty par exemple) . Kenny Muhammad a une influence incroyable sur le beatbox au niveau mondial.

Dans les années 2000 apparaissent les premiers championnats officiels dont le premier championnat du monde en 2005 et dont Joel Turner (Australie) est ressorti vainqueur juste devant RoxorLoops (Belgique). Ce dernier a révolutionné le monde du beatbox en y amenant des sons plus house/électro et a inspiré grand nombre de beatboxers de par le monde. Le premier championnat de France a eu lieu en octobre 2006 avec pour vainqueur L.O.S en solo et PHM (Marseille) en équipe. En 2007 c’est le vice-champion 2006, Micspawn qui remportera la victoire, et en équipe, ce sont les tenants du titre qui remporteront une nouvelle fois la place de numéro 1 français en équipe.

Parallèlement à la technique des beatboxeurs d’aujourd’hui se développe la recherche musicale. Les beatboxeurs utilisent aujourd’hui leur talent pour créer leur propre musique grâce à des enregistrements studios, des pédales de boucle (qui permettent de superposer une infinité de sons les uns sur les autres) ou encore des groupes composés de beatboxeurs. Les adeptes de ces nouvelles techniques, comme l’ont montré Bauchklang et Beardyman sont, en France, Sly JohnsonEklipsUnder Kontrol, Ezra, Ekip d'Art-Hifis, PHM, Oslim, Nocifs sound system,Shen Roc, Benjunior, Saro, Tez, Caneton, David X, , etc.

Le beatbox est utilisé également par des artistes qui ne font pas de hip-hop tels que SimeoAnaïs, Ka Jazz, CocoRosie, Spleen, CamilleBarbatuquesImogen Heap ou Nosfell.