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Utilisateur:VerneBreizh/Brouillon

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Didier Ragot, né le 9 février 1952 à Bernay dans l’Eure est un navigateur français. Il fut pendant 35 ans le second d’Olivier de Kersauson et le directeur technique des constructions de ses bateaux.


Histoire et famille:[modifier | modifier le code]

Didier Ragot est le 3ème d’une famille de 6 enfants. Son père Robert Ragot fut directeur des fonderies de Bernay et président de l'aéroclub. Son arrière grand-père Emile Tavan, compositeur Aixois était également musicien, et éditeur. Son grand père fut fondateur et directeur d'une fonderie et d'une briquerie. Sa mere, Adrienne Ragot était sergent dans l'armée de Terre Française à Alger puis mère au foyer et comptable. Le grand père maternel de Didier Ragot était pied noir, et exerçait la profession d'horticulteur à Mostagadem en Drapeau de l'Algérie Algérie.

Carrière:[modifier | modifier le code]

Il débute en tant qu'ingénieur en fonderie, puis devient professeur en mathématique et en dessin industriel. En parallèle, il construit un bateau de plaisance monocoque de 13m à l'âge de 23 ans. Il devient également coureur au large lors des Fastnet Race, Transméditerrannée, Sardinha Cup ect..

En 1978, il fait partie de l'équipe de 5 personnes qui crée le Tour de France à la voile avec @Bernard DECRE. Il y reste 3 ans avant de rencontrer Olivier_de_Kersauson dont il devient le second et ami. Il collabore avec lui sur la construction du trimaran Jacques Ribourel en 1981. Il est le premier avec Olivier de Kersauson à oser mettre des bras en composite sur un multicoque (les bateaux d'époque étaient en aluminium) en collaboration avec la SNIAS. [1]

  • En 1984, il occupe le poste de directeur technique et préparateur pour le refit du catamaran de 20 mètres 20 Région Nord pas de Calais ( Ex ELF Aquitaine), il sera le second de Patrick Toyon pour la préparation et la course Transat Québec-Saint-Malo.
  • En 1987, Il participe à la course de l’Europe en tant que directeur technique et second sur le bateau Poulain d’Olivier de Kersauson.
  • En 1989 le bateau devient Un autre regard, Olivier de Kersauson bat le record du tour du monde en solo en 125 jours 19 heures . Didier Ragot est alors Directeur technique du projet et seul contact à terre avec le météorologue Claude FONS. [2]
  • Il prépare ensuite le trimaran de course de 18 mètres 60, nommé Elle et Vire de Philippe Monnet pour le trophée de Multicoques.
  • En 1990, le groupe ESSO sponsorise Kersauson pour la route du rhum, Didier Ragot est toujours à ses côtés pour la mise au point et la préparation du trimaran. Il innove avec une peinture à base de caoutchouc qui tient sur les filets ce qui fit le plaisir des publicitaires. Il prépare le bateau pour la route du Rhum et Olivier de Kersauson mais il est remplacé à la dernière minute par Yves Le Cornec.
  • En 1991, Il redevient directeur technique pour la transformation de l'ex Poulain en Charal. Par ailleurs ils osent couper le bateau en trois morceaux pour le rallonger et le faire passer de 24 mètres à 27 mètres avec Hubert Desjoyaux chez CDK composites, c’est une première.
  • 1993 – 1994 : Nouveau départ autour du monde avec Lyonnaise des Eaux Dumez avec comme unique but, battre le nouveau record (79 jours) établi par Bruno Peyron et sa bande. Cette fois, Kersauson et ses équipiers ne sont pas seuls : le Néo-Zélandais Peter Blake s’engage, lui aussi, sur le parcours avec son catamaran Enza New Zealand. Au final, les Kiwis s’imposent, mais le record est battu par les deux bateaux.
  • 1994 – 1995 : Nouvelles tentatives avec le trimaran Lyonnaise des Eaux, mais les vents ne sont pas favorables. Ils échouent de peu.[5]
  • En 1998, Il s'occupe pendant 2 ans au chantier ALUMARINE du suivi de construction, du plan de pont et du plan de voilure, de la préparation et de la mise au point ainsi que du convoyage aux Antilles du plus grand catamaran de croisière à voile de l'époque ( 42 mètres) prenommé Douce France (catamaran).
  • En 2000 , Il est chargé du suivi de construction, de la préparation et de la mise au point du monocoque SILL pour sa participation au Vendée Globe avec Roland Jourdain.
  • En 2000, au poste de directeur technique, chargé du suivi de construction, du plan de pont, de la mise au point et second du bateau Géronimo (voilier), c'est avec ce trimaran de course de 33 mètres qu'il remporte le trophée Jules Verne en Avril 2004. [6]
  • Nommé directeur des chantiers Alumarine il étudie la faisabilité d'un trawlers catamaran NOAH avec VPLP.
  • Il fait le refit du catamaran Alias Tonner HH100.
  • En 2014-2015, il fait le suivi de refit du catamaran Orange 2, bateau de course de Bruno Peyron, en Vitalia 2, bateau de croisière du fils du Baron Bich.
  • En 2017, il crée la société TRÏODÉ, à Brest, aux cotés de Morgane Mell, avec qui il est chargé du refit du trimaran à moteur Ocean Alchemist, et endosse le rôle de directeur technique maritime de Temps Fête 2018. . [8]