Utilisateur:VateGV/Brouillon/Berliet AND

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Berliet AND
Description de cette image, également commentée ci-après
Berliet AND en février 1924.
Identification
Exploitant(s) BdR
Désignation EBCF 1 puisE 1
Type autorail
Motorisation 1 moteur à essence
Composition 1 élément
Construction 1924
Constructeur(s) Berliet
Mise en service 1924
Effectif 1
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux xx
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant essence
Puissance xxx ch
à 1 600 tr/min
Tare xx t
Masse en service xx t
Empattement 3,6 m
Places 2e cl. xx pl.
Places 3e cl. xx pl.
Climatisation non

Le Berliet AND est un autorail léger construit par Berliet et livré à la régie départementale des chemins de fer et tramways électriques des Bouches-du-Rhône (BdR) en 1924. Il s'agit du premier autorail livré par la maison Berliet aux BdR avant le type RCMC construit en 1929.

Commande[modifier | modifier le code]

La régie exploite depuis 1924 un autorail Berliet AND[BdR 1]. Sa fiabilité lors de sa mise en service ne donne pas entière satisfaction[1] mais il est par la suite employé en service dominical entre Arles et Meyrargues après des réparations menées sur sa motorisation[2].

Le Berliet RCMC est immatriculé EBCF 1 par la régie à sa réception en 1924[note 1] puis E 1 à la fermeture du service voyageur sur les lignes des BdR[AdF 1].

Description et caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le type AND n'a qu'un seul poste de conduite et n'est donc pas réversible[BdR 2]. Son empattement est de 3 600 mm ce qui permet en fin de parcours un retournement de l'autorail sur une petite plaque tournante afin d'assurer la desserte en sens inverse[BdR 1].

La vitesse maximale d'exploitation est de xx km/h[BdR 2].

Au cours de sa carrière, l'autorail AND a connu trois livrées différentes. La livrée d'origine est probablement verte et reprend le monogramme des BdR sur les flancs de la caisse. L'autorail est plus tard repeint avec une livrée bicolore avec bas de caisse bleu et haut de caisse gris clair[AdF 2],[3]. À la fin de l'exploitation voyageur, le Berliet RCMC adopte la livrée jaune avec liserés rouge des locotracteurs Fauvet Girel tout juste réceptionnés par la régie[AdF 1]. C'est sous cette livrée qu'il est actuellement préservé avec quelques petites variations par rapport à la livrée en exploitation[4].

Services effectués[modifier | modifier le code]

À sa livraison en 1929, l'autorail EBCF 2 est affecté en roulement avec l'autorail EBCF 1 à une desserte quotidienne entre Arles et Meyrargues via Eyguières avec une offre renforcée les jours de marché[BdR 3]. Une petite remorque à deux essieux montée sur un ancien châssis de fourgon est construite pour être attelée à l'autorail[BdR 2].

Les deux autorails sont entretenus aux ateliers BdR d'Arles et de Salon-de-Provence où une remise leur est dédiée[BdR 3],[BdR 4],[5].

Le service voyageur ferme en 1933 sur la ligne d'Arles à Salon[BdR 3]. Les deux autorails sont alors réaffectés aux navettes voyageurs entre Tarascon et Saint-Rémy-de-Provence[6]. Ils sont parfois attelés à une voiture Armistice d'origine allemande[BdR 3]. En novembre 1955, le trafic voyageurs et également supprimé sur la ligne. Les deux autorails assurent alors la traction des trains de fret en étant utilisés comme locotracteur pour tirer quelques wagons[7]. Le trafic est notamment composé de trains de primeurs, mais les autorails prennent également en charge des petits colis voire quelques voyageurs[AdF 2].

Étant de moins en moins utilisées au milieu des années 1960, les deux autorails sont mis en réserve fin 1965 et sont finalement radiés en 1968[BdR 3]. Ils sont remplacés dans leurs tâches par les nouveaux locotracteurs Fauvet Girel reçus par la régie[BdR 3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'immatriculation signifie automotrice (E) avec compartiments de 2e classe (B) et de 3e classe (C) et équipé du frein à vis (F).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
  2. Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
  3. Ludovic Claudel, Atlas historique des chemins de fer français, t. 1, Les Éditions La Vie du rail, (ISBN 978-2-370620-88-0, lire en ligne), p. 301.
  4. « Régie BdR Autorail E2 – Lyon », sur patrimoine-ferroviaire.fr, (consulté le ).
  5. Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
  6. Conseil général du département des Bouches-du-Rhône, Procès-Verbaux des délibérations, Marseille, (lire en ligne).
  7. « Aux BdR, des 030 TU roulent avec un tender », Ferrovissime, no 65,‎ .
  • Yves Broncard, Yves Machefert-Tassin et Alain Rambaud, Autorails de France, t. II
  1. a et b Broncard 1994, p. 65.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées p64
  • Jean Noël, Le réseau du BDR, de la Cie Michel à la RDT 13
  1. a et b Noël 2022, p. 146.
  2. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées p147
  3. a b c d e et f Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées p149
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées p148

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]